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Éclairages sur la redocumentarisation

Éclairages sur la redocumentarisation
Je voulais faire un billet sur la rocambolesque et édifiante histoire de l'article de Wikipédia sur l'EPR, mais Olivier m'a devancé et son analyse, en raisonnant sur la redocumentarisation, me paraît très pertinente. Du coup, je me suis dit qu'il serait peut être temps de faire ce billet, toujours remis, pour expliquer la notion. Pour définir la re-documentatisation, il faut commencer par s'entendre sur le terme "documentarisation". Documentariser, c'est ni plus ni moins "traiter un document" comme le font, ou le faisaient, traditionnellement les professionnels de la documentation (bibliothécaires, archivistes, documentalistes) : le cataloguer, l'indexer, le résumer, le découper, éventuellement le renforcer, etc. Le numérique est une opportunité formidable de redocumentarisation. Mais le processus ne se réduit pas à cette simple transposition. Si nous écoutons Roger, la redocumentarisation prend un sens beaucoup plus large. Related:  Capes doc 2019

Eloge de la redocumentarisation Titre alternatif de ce billet : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la redocumentarisation sans jamais avoir osé le demander. PROLOGUE. La redocumentarisation n'est pas un joli mot. Non. La redocumentarisation est l'un des piliers de la théorie du document défendue par le collectif Roger T. Pédauque. Il existe une définition longue de la redocumentarisation : "Documentariser, c'est traiter un document comme le font traditionnellement les professionnels de la documentation (bibliothécaires, archivistes, documentalistes) : le cataloguer, l'indexer, le résumer, le découper, éventuellement le renforcer, etc. Il existe une définition courte de la redocumentarisation : Il flotte dans l'air comme un parfum de redocumentarisation. La science de l'information a, au fil du temps, construit ses lois. Ce billet se propose de présenter les lois possibles de la redocumentarisation. ***Le postulat de Broudoux. ***La loi d'Ertzscheid :-) ***Le principe d'Enikao ***L'axiome de Cardon. Amateur.

l’Open Data, la démocratie retrouvée ? Interrogez les Français ! Ils trouvent nos politiques déconnectés de la réalité. Les français connaissent peu le travail parlementaire ; trouvent notre institution politique compliquée. Et qui va dans le sens de notre modernité : transparence, démocratie. L’open data est la publication d’informations publiques, à utilité publique, et de manière la plus large. 1. L’open data est une publication d’information brute. La publication de ces informations permet la transparence : Plutôt que de considérer le citoyen comme "idiot", non compétent, on considère qu’il a droit à être informé. Par les forums, ou par la publication intégrale des articles de loi. 2. Les nouvelles technologies, portées par les services publiques ne doivent pas se résumer à des considération purement techniques. Voter via des machines électroniques est encore peu répandu. L’open data, en ce sens, est l’objet démocratique par excellence. L’information publique comme rempart contre les lobbys Like this: J'aime chargement…

vu, lu, su A l'occasion de l'université d'été de l'édition électronique ouverte, Jean-Michel Salaün, a fait un brillant exposé de sa théorie explicative des "trois dimensions de l'économie de la publication". Une méta explication, une conceptualisation de l'évolution des modèles économiques qui permet de bien saisir comment les transformations ont lieu. Le document - ou la publication - possède trois dimensions à partir desquelles on peut comprendre ce qu'il se passe aujourd'hui, estime Jean-Michel Salaün. Vidéo : Jean-Michel Salaün, une approche documentaire du web. Pour Jean-Michel Salaün, ces trois dimensions du texte ont des déclinaisons économiques qui leur sont propres. L'édition consiste donc à construire de la rivalité. La troisième dimension, le "Su", elle, se fait en dehors du processus de l'édition traditionnelle. Ce n'est pas le seul modèle de l'économie de la publication. La première dimension, celle de l'édition, consiste à vendre des biens. Share and Enjoy

Classification, langage documentaire et indexation Les catalogues informatisés des établissements scolaires doivent répondre aux critères de pertinence (respect des normes, renseignement de tous les champs du bordereau de saisie, adéquation entre le fonds documentaire informatisé et les exemplaires présent au CDI...) en prenant en compte les attentes des élèves, des enseignants ; cela suppose une collaboration réussie entre enseignants de discipline et enseignants documentalistes : politique d’acquisition commune, communication des thèmes de recherche données aux élèves... Il faut donc bien réfléchir aux conséquences et à l’intérêt d’un changement de système de classification ou de logiciel documentaire dans un CDI ; ce choix ne peut, en aucun cas, émaner d’un choix personnel. CDU ou DEWEY ? Les classifications DEWEY ou CDU permettent non seulement de retrouver les documents dans le CDI mais permettent l’indexation systèmatique des documents : Définition, principe de cotation à consulter sur :Savoirs CDI description détaillée de la CDU

Ça se passe comme ça chez Mc Donald’s Bon, je voulais mettre "Mes couilles Mickey" en titre, mais les plus jeunes n'auraient pas compris la référence moisie. Peu importe, le sujet est grave et m'a laissé un sentiment de malaise. C'est vrai que la dernière fois que j'ai été dans un Mc Donald's à Paris, je me suis amusé à prendre en photo une souris, ce qui m'avait surpris, mais qui apparemment, vu les réactions que j'ai obtenues sur Twitter, ne choque plus aucun parisien. Ils ont l'habitude et voir une souris est plus fréquent que de croiser des employés souriants. C'est un fait ;-) Mais cette nouvelle histoire m'a juste coupé les bras. Évidemment, ce genre d'appareillage peut soulever beaucoup de questions, et pour lever tous les doutes, lorsque par exemple il passe une frontière (police) ou qu'il se balade dans un musée ("Oh mon Dieu, il photographie les œuvres ou le système de surveillance"), il montre, si on lui demande, une lettre de son médecin (?? Bon, c'est un touriste, on lui pardonne. Une histoire de dingue donc !

Vous avez dit "redocumentarisation" ? J'ai utilisé assez fréquemment le mot "redocumentarisation" sur ce blog et je m'aperçois qu'il n'est pas si facile d'en trouver une bonne définition sur Internet. Le terme, popularisé par le collectif Roger Pédauque, est par exemple absent de Wikipedia. J'emprunte à Jean-Michel Salaün, Directeur de l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information à l'Université de Montréal, la définition suivante: "Pour définir la re-documentatisation, il faut commencer par s'entendre sur le terme «documentarisation». Documentariser, c'est ni plus ni moins traiter un document comme le font, ou le faisaient, traditionnellement les professionnels de la documentation (bibliothécaires, archivistes, documentalistes) : le cataloguer, l'indexer, le résumer, le découper, éventuellement le renforcer, etc. Salaün, Jean-Michel, 2007, La redocumentarisation, un défi pour les sciences de l’information, Études de communication, n° 30 Autres références: Pédauque, Roger T.

La redocumentarisation, un défi pour les sciences de l’information 1Les sciences de l’information viennent de passer un cap. Elles s’étaient construites sur un ordre documentaire relativement stable durant le XXe siècle. Même s’il subissait une explosion quantitative, même s’il intégrait de nouveaux supports comme l’audiovisuel, sa structure générale suivait des règles et canaux qui étaient repérés. Les sciences de l’information pouvaient alors se construire sur un corpus de documents soumis à des contraintes connues et proposer des méthodes et des outils pour en tirer l’information utile comme le classement, l’indexation, des équations de recherche de plus en plus raffinées, la scientométrie, etc. pour les traditions issues de la bibliothéconomie, et d’autres encore, comme l’évaluation, l’élimination, le calendrier de conservation de son autre racine professionnelle, plus méconnue en France : l’archivistique. 4La proposition sera bâtie en trois temps. 9Le numérique, par nature, implique une re-documentarisation.

Le téléphone mobile, un outil de développement Cent vingt-huit ans avaient été nécessaires pour faire entrer le téléphone fixe dans le foyer d'un milliard de personnes. Il en aura fallu à peine vingt pour donner accès au téléphone mobile à six milliards de personnes, soit plus des trois quarts de l'humanité. Y compris dans les régions jusqu'alors coupées de tout moyen de communication. Pour la Banque mondiale, qui a publié mardi 17 juillet un rapport "Maximizing mobile" ("Tirer le meilleur du mobile"), cette révolution technologique est un nouvel outil pour le développement. Plus de 30 milliards d'applications ont été téléchargées en 2011, constatent les auteurs de l'étude, et le nombre d'abonnements à la téléphonie mobile concerne cinq milliards de personnes dans les pays en développement. L'insuffisance du réseau fixe ou sa mauvaise qualité explique souvent le recours aux mobiles. Les exemples sont multiples et variés. La santé et l'agriculture sont cependant les domaines où les initiatives restent les plus nombreuses.

Conduire une politique documentaire Est-il permis de suggérer aux responsables du Cercle de la librairie et, singulièrement à la directrice de la collection « Bibliothèques » de prévoir des rééditions régulières, afin de les vendre en coffret attractivement illustré, des deux ouvrages de Bertrand Calenge : Les Politiques d'acquisition : constituer une collection dans une bibliothèque (1994) et Conduire une politique documentaire (1999) ? Ils sont en effet complémentaires et, à condition d'être constamment mis à jour car leur conception ouverte est celle d'un work in progress ils constituent, rassemblés, un outil pédagogique permanent, au même titre que le légendaire Métier de bibliothécaire. Même si les stratégies d'acquisition sont présentes dans les deux livres, le second ne redouble pas le premier. Une évolution récente L'auteur fonde ce constat sur les résultats de deux enquêtes auprès des bibliothèques françaises. Objections L'étude des préalables Les outils des stratégies documentaires

L’impossibilité de ne pas communiquer L’impossibilité de ne pas communiquer. La communication, à quoi ça sert ? D’abord revenons aux basiques des sciences. Les plantes sont auto suffisantes ; elles produisent la photo synthèse propre à leur survie, et puisent dans leur milieu les éléments organiques essentiels à leur survie. Peu importe la survie de leur copine, le monde végétal est autonome. Pour les animaux, et donc l’homme, la survie est essentielle. Dans les besoins fondamentaux, la survie est donc essentielle. Pyramide de Maslow : premiers besoins , physiologiques : communiquer c’est survivre Au delà de la considération sociale de bien communiquer entre pairs, la communication nait de cette dépendance vis à vis de sa mère, puis des hommes en général. Communiquer et entrer dans l’orchestre. Communiquer c’est d’abord entrer dans un monde déjà communiquant. De là les travaux de l’école Paolo Alto sur la communication. Communiquer implique donc de s’intégrer dans un monde déjà communiquant. A lire pour approfondir : Like this:

Symbioses Citoyennes | Explorer des organismes politiques habitables #design #politiques_publiques #communs #confiance #transfo #participation #numerique #innovation Les 5 promesses de notre société de communication Quels sont les 5 concepts clés qui guident notre société de communication ? Beaucoup, mais la préhistoire, et la sédimentation de notre monde moderne d’outils numériques se posent sur 5 piliers. L’internet se pose beaucoup de questions, de réponses, d’analyse, de data-journalisme autour de cette problématique qu’est la communication, via les nouveaux usages web notamment. Le champs de la communication et des sciences de l’information est vaste. Il n’a pas fourni de science exacte, et pour cause, la communication est partout, touche tous les domaines ( techniques, psychologie, épistémologie, histoire, sciences, … ). Pour autant, les années 80 ont vu souder quelques principes de bases, aujourd’hui vérifiés, concernant les couches de sédimentation de notre société de communication. 1. Bien avant l’infobésité qui envahit le web, l’abondance de la communication a démarré par les canaux habituels ou classiques de la communication. La partie visible de l’abondance aujourd’hui se pose sur internet.

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