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Habiter une marge : la Guyane des orpailleurs clandestins

Habiter une marge : la Guyane des orpailleurs clandestins
Après avoir visionné ce film, on peut repérer : des acteurs assez nombreux :les orpailleurs brésiliens ("garimpeiros") qui passent illégalement la frontière,les forces de l'ordre françaises (gendarmes)les commerçants brésiliens qui oeuvrent pour le bien être des orpailleurs (on peut dire ça comme ça)les familles des orpailleurs qui dépendent de ces revenus ou qui produisent à partir de la production.mais aussi des acteurs extérieurs invisibles :l'Etat français, qui tente de garder une certaine autorité sur ce territoirele marché mondial de l'or qui influence les garimpeirosla société civile mondiale qui juge ces pratiques peu compatibles avec un développement durable de l'Amazonie française ou brésilienne. => des acteurs qui sont ici (au coeur de la forêt), mais aussi ailleurs (ils habitent aussi ailleurs : au Brésil, dans leur caserne, ...) => des mobilités comme des pratiques quotidiennes, habituelles, nécessaires. => un espace en mouvement permanent Conclusion : Habiter = Related:  Géographie de la FranceEspaces ruraux en France

"Les campagnes françaises sont un laboratoire du futur" « Le monde rural est moins en train de dépérir que de changer de fonction », dépeint Laurent Davezies, économiste, en introduction de sa note « Le monde rural : situation et mutations », parue le 7 juillet 2017 pour Terra Nova, le think tank marqué à gauche. Une ruralité en mouvement, un phénomène qui n’a rien de nouveau Interrogé par La Gazette des Communes, Pierre-Marie Georges, géographe au Laboratoire d’études rurales de Lyon, nuance un tel constat : « Oui, le monde rural change, mais il a toujours changé ! En raison du « recul général » de l’emploi salarié et de la fracture numérique qui touchent ces 18 311 communes, soit 9,7 millions d’habitants et 55 % du territoire national, l’économiste Laurent Davezies estime que le monde rural peut néanmoins se sentir « orphelin de la solidarité entre les territoires ». Non, les territoires ruraux ne sont pas abandonnés « Le rural d’aujourd’hui éclaire la ville contemporaine »

Les espaces forestiers français, des territoires en marge ? (correction) 1- Penser avant d'agir (ce que l'on sait sur la question pour garder un esprit critique sur les documents) Les forêts = des territoires ruraux, donc à insérer dans les logiques des marges rurales, c'est à dire des espaces en déclin parfois, des espaces à préserver, des espaces à exploiter. Faut-il relier cela aux représentations (la forêt est porteuse de fortes représentations d'isolat) ? Comme l'écrit Alain Génin (« La forêt française : permanence d'une marge ? », in E. gresillon, F. Alexandre et B. Bon, ça ne donne ni un plan ni une problématique, mais cela permet de regarder sereinement les documents. 2- Un premier regard sur le dossier (les sources, les documents vus de loin = la liste de la première page + une première lecture) Faire ressortir dans les documents : A ce stade de réflexion (15-20 minutes maximum), une première problématique et une esquisse de plan doivent se dessiner : des forêts entre protection et aménagement ? 4- Poser ses idées avant de rédiger. Introduction : Plan :

Les espaces forestiers français, des territoires en marge ? Document 1 : Forêt la plus visitée de France, Fontainebleau veut encore se développer source : Sébastien Blondé, Le Parisien, 4 mars 2016 Document 2 : Le Parc Amazonien de Guyane source : André Calmont, « La forêt guyanaise, entre valorisation et protection des ressources écosystémiques », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement, Hors-série 14, septembre 2012. Document 3 : La superficie forestière en France métropolitaine source : Inventaire forestier, IGN ( Document 4 : Center Parcs de Roybon : la suspension du chantier confirmée en appel sources : de l'infographie : site internet de la mairie de Roybon : ; du texte : www.mediapart.fr/, 29 mai 2015]. Document 5 : Les « sans domicile fixe » du bois de Vincennes Annexe : Extrait de la fiche eduscol « Valoriser et ménager les milieux », classe de Première Document 1 : Forêt la plus visitée de France, Fontainebleau veut encore se développer Annexe :

Le village, un fantasme français Est-ce parce qu’ils sont plus urbains que jamais – à 95 % en 2016 – que les Français cultivent à ce point le rêve de redevenir villageois ? « A chaque fois que je rencontre un citadin, il évoque la nostalgie du village de ses grands-parents, où il passait l’été, ou de la colonie de vacances qui l’a autrefois entraîné dans la France profonde », confie Vanik Berberian, maire (MoDem) de Gargilesse-Dampierre (Indre) et président de l’Association des maires ­ruraux de France. « Des parenthèses heureuses », perçoit-il dans cet étalage de souvenirs. Une sorte de mélancolie pagnolesque, un syndrome « Downton Abbey » et peut-être bien, en langage courant, un penchant filloniste pour la France des terroirs. Bref, la quête d’un paradis perdu mais accessible… surtout s’il y a du Wi-Fi et une gare TGV pas trop éloignée – les néoruraux du XXIe siècle n’ont qu’un lointain rapport avec leurs prédécesseurs des années 1970. Fuir le marasme des villes Petits boulots, cueillettes et minima sociaux

« Ici, c’était Paris » ? Comment concilier sécurité, liberté et ambiance au Parc des Princes Dossier : Le football en rénovation : quels stades pour quelles villes ? Depuis que le Paris Saint-Germain (PSG) s’est installé au Parc des Princes en 1974, deux ans après son inauguration, ce stade a connu une trajectoire contrastée. Il a ainsi fallu une quinzaine d’années pour qu’il se remplisse régulièrement de supporters durablement attachés au club parisien et pour que les fans les plus engagés, pour l’essentiel des jeunes, s’approprient les tribunes et y créent une ambiance passionnée. Au cours des décennies 1990 et 2000, celui que l’on appelle le « Parc » a vibré au rythme des chants et des animations des supporters, tout en étant marqué par des débordements violents et racistes. Rénovation des stades et du spectacle du football Un nouveau modèle de stade s’est en effet imposé à l’échelle européenne à la fin des années 1990. Pendant 25 ans, un Parc de bruit et de fureur La puissance et le caractère revendicatif des groupes de supporters constituaient une deuxième spécificité.

Le pré-urbain : un territoire refuge aux confins du périurbain éloigné À n’en pas douter, un monde de villages reliés entre eux par tout un lacis de routes et de chemins traversant ici des prairies et des champs, là des bois et des sapinières, ailleurs des vallons et des plaines peut s’observer au sein du périurbain éloigné de l’agglomération de Nancy. Longeant parfois cours d’eau et étangs, ces routes et ces chemins mènent tantôt à des villages typiquement lorrains où les maisons se distribuent le long d’une seule rue, tantôt à des villages au sein desquels les maisons se rassemblent autour d’une place avec son monument aux morts ou autour d’une église avec son clocher en ardoise dominant le paysage. Ce qui s’impose au regard, dès lors que l’on pénètre dans toutes ces communes éloignées de la centralité nancéienne, c’est avant tout la présence de nombreux véhicules stationnés sur les trottoirs et aux abords des rues. Figure 1. Dans le pré-urbain © Jean-Marc Stébé, 2016. … les contours du pré-urbain se dessinent Le pré-urbain, un territoire refuge

La forêt en France métropolitaine | L'Institut Qu'est-ce qu'une forêt ? La forêt est un territoire occupant une superficie d’au moins 5 000 m2 avec des arbres pouvant atteindre une hauteur supérieure à 5 mètres à maturité, un couvert boisé de plus de 10 % et une largeur moyenne d’au moins 20 mètres. Elle n’inclut pas les terrains boisés dont l’utilisation prédominante du sol est agricole ou urbaine.Cette définition est celle adoptée au niveau international (FAO). Les bosquets, territoires occupant une superficie supérieure ou égale à 500 m2 et inférieure à 5 000 m2 avec un couvert boisé de plus de 40 % sont exclus de cette définition. Depuis plus d'un siècle, la forêt en France métropolitaine s'étend et s'enrichit, couvrant aujourd'hui 16,5 millions d’hectares soit 30 % du territoire. C’est l’occupation du sol la plus importante après l’agriculture qui couvre plus de la moitié de la France métropolitaine. La forêt française diminue-t-elle ? La surface forestière ici considérée correspond à la définition de la forêt en vigueur en 1980.

Le football, le musée et la ville. « Lens-les-Mines » au miroir de l’Euro Dossier : Le football en rénovation : quels stades pour quelles villes ? Il y a quelques semaines s’est ouverte au Louvre-Lens, l’antenne du musée national inaugurée en 2012, une exposition consacrée à l’emblématique club de football de la ville, le Racing Club de Lens (RCL). Les organisateurs ont affirmé leur volonté de créer un événement qui « puisse rapprocher les deux monuments de Lens » (Piralla-Heng Vong et Dufoulon 2016, p. 11), c’est-à-dire le musée et le stade, déjà situés à quelques centaines de mètres seulement l’un de l’autre. Un musée emblématique du grand bouleversement de la fin de l’exploitation minière En effet, la situation des deux édifices et leur caractère monumental sont le reflet des grands bouleversements induits par la fin de l’exploitation minière. La fermeture des puits s’accélère à partir des années 1970 ; le dernier cesse son activité à Lens en 1986. Intensifier les liens entre le musée et la population locale Bibliographie Fontaine, M. 2010.

Trente ans de photographie de paysage en France : une histoire politique L’exposition présentée depuis octobre 2017 au site François-Mitterrand de la Bibliothèque nationale de France revient sur 30 années de commande publique de photographie de paysage. Son propos interroge à la fois le statut de cette commande, celui de la photographie contemporaine, et la relation ambiguë des institutions politiques, centralisées ou décentralisées, avec la représentation visuelle des paysages. Le paysage français, loin de son imagerie traditionnelle rurale, a subi de nombreuses transformations rapides pendant les Trente Glorieuses, qui ne cessent de s’accélérer dans les années 1980. Les repères se fondent entre ville et campagne ; de nouveaux paysages d’infrastructures, de zones périurbaines indéfinies ou de chantiers au long cours occupent le quotidien. Les rapports de forces entre métropoles, banlieues et campagnes bouleversent l’équilibre territorial. L’expérience de la DATAR (1983-1989) et ses conséquences : photographie, politique et décentralisation Figure 1.

Pôle d'observation des territoires de montagne [ressource] Le pôle d’observation des territoires de montagne est une instance interministérielle dont l’ambition est d’être à la fois un outil de connaissance de ces espaces et un outil de suivi des politiques publiques territoriales les concernant, prenant en compte les textes législatifs fondateurs, intégrant les impératifs du développement durable et répondant aux attentes des institutions (comités de massif, Conseil national de la montagne). Le pôle d’observation des territoires de montagne réunit des représentants du CGET dont un commissaire de Massif, des représentants des ministères de l’Agriculture, de l’Ecologie, du ministère chargé du tourisme, de l’Outre-mer. Il réunit également différents organismes partenaires et experts : Météo France, IRSTEA Grenoble, Cerema, Insee. Son secrétariat est assuré par l’Observatoire des territoires du CGET. Les « zones de montagne » - soit la combinaison de ces deux facteurs. Les « zones de massif »

D’« OL Land » au Parc OL : le grand stade de Lyon contre la ville ? Dossier : Le football en rénovation : quels stades pour quelles villes ? Le 9 janvier dernier, l’Olympique lyonnais (OL) recevait le club de Troyes, alors dernier du classement, pour le début de la phase retour du championnat de football de Ligue 1 2015/2016. Bien que modeste, cette affiche a constitué un moment majeur dans l’histoire du club, en raison de l’inauguration de son nouveau stade, le Parc Olympique lyonnais (58 927 places), situé dans la commune de Décines-Charpieu, à la périphérie est de l’agglomération. Comment expliquer la genèse difficile et les polémiques qu’a suscitées l’implantation de cette infrastructure dans l’agglomération lyonnaise ? Un projet contesté dès l’origine Les critiques concernent toutefois au premier chef le montage financier du projet. Les écueils de l’étalement urbain et de la dépendance automobile La bataille se joue alors sur le terrain juridique. Le débat se porte aussi et plus largement sur la localisation de l’infrastructure. Un avenir incertain ?

Les campagnes viticoles du Jurançonnais : dynamiques des vignerons indépendants au sein d’un système productif en recomposition Bibliographie | citer cet article Le Jurançonnais est un espace rural viticole situé dans le Béarn, dans le sud de la France (figure 1), au pied des Pyrénées, dans la région administrative Nouvelle Aquitaine. Le Jurançonnais est connu pour son vin, le vin de Jurançon, un vin blanc sec ou liquoreux (voir encadré 2) réalisés avec les cépages principaux que sont le petit et le gros manseng, qui est associé dans les représentations au roi Henri IV, figure du Béarnais bon vivant. Nombre de producteurs, sur les étiquettes, jouent la carte de la figure d’Henri IV qu’accompagne toute une mythologie, dont son légendaire baptême au vin de Jurançon. Cet ensemble viticole s’inscrit dans la mosaïque des vignobles qui composent la région « Sud-Ouest » (figure 1), la quatrième région viticole en volumes de production. Figure 1. Or, le vignoble de Jurançon, comme l’ensemble du vignoble français, fait face à un contexte nouveau. Figure 2. 1. Figure 5. Figure 6. Figure 7. 2. Figure 8. Figure 9. Conclusion

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