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La traite à la « côte d'Angole »

La traite à la « côte d'Angole »
Contexte historique A la fin du XVIIIe siècle, de nombreux négriers européens vont pratiquer la traite de Noirs sur la « côte d’Angole » qui désigne alors non seulement l’actuelle Angola, au Sud du fleuve Zaïre, mais surtout au Nord, les royaumes du Congo : le Loango, le Kacongo et le Ngoyo ou Gabinde, particulièrement productifs. Les captifs, que les Européens appellent Congos, viennent de la périphérie de ces royaumes, sur une aire d’environ 300 km et arrivent aussi, par le fleuve, de régions plus lointaines du centre et du sud de l’Afrique. Les archives de ce trafic se recoupent avec des récits de voyages, parfois illustrés. Capitaine négrier à la » côte d’Angole », en 1786-1787, Louis Ohier de Grandpré mène ensuite une vie aventureuse sous la Révolution, tour à tour armateur et marchand, agent secret, officier, ingénieur et écrivain féru de botanique. Analyse des images Un courtier africain Le registre de traite de La Manette Le quibanga La cargaison de La Manette « Noir au bois mayombé » Related:  la traite transatlantique

Un « Mozambique », esclave à l'Ile de France Contexte historique L’esclavage à l’Ile de France (Maurice) Les Français s’installent au XVIIIe siècle, dans l’ancienne colonie hollandaise de Maurice et baptisent Ile-de-France cette escale qui facilite et protège la route de leurs bateaux vers l'Inde. Analyse de l'image Des esclaves de diverses ethnies Cette estampe a été gravée d’après un dessin de Nicolas Martin Petit (1777-1804), l’un des artistes embarqués par le capitaine Baudin pour l’expédition aux terres australes partie de France en 1800. Nicolas Petit fait escale deux fois à l’Ile-de-France avec l’expédition Baudin : en 1801, à l’aller, et plus longuement en 1803, au retour. Petit lui fait prendre une pose classique, appuyé sur un tronçon de pierre, dans le style à l’Antique qu’il a pratiqué dans l’atelier de David. Les scarifications, largement pratiquées par les sociétés primitives, forment des boursouflures obtenues en introduisant des morceaux de bois sous la peau. Interprétation La perte de l’identité

La traite négrière rochelaise au XVIIIe siècle | Les Expositions Virtuelles de Fort Boyard Plus nombreux sur un navire négrier que sur les navires marchands, l’équipage dont les marins sont plus là par défaut que par choix, n’est pas toujours de qualité. Dans son journal, Claude-Vincent Polony avoue à son capitaine qu’à bord de La Reine de Podor, certains marins lui causent bien du souci : « soyez sans inquiétude à l’égard de nos captifs. Je le regrette, nos Blancs me donnent plus de peine à contenir ». La promiscuité - les plus gros négriers comptaient plus de 100 marins -, les risques, la durée du voyage, le climat, l’eau croupie et la mauvaise nourriture sont le lot quotidien d’un équipage qui n’hésite pas à déserter aux rares escales ou à l’arrivée aux Antilles. Mis à part quelques officiers, ces hommes ont souvent laissé peu de traces dans les archives.

Nantes et le commerce triangulaire : anniversaire abolition de l'esclavage Sénat Junior - L'esclavage Un esclave est une personne qui n’est pas libre car elle appartient, comme un objet, à une autre personne. Elle doit lui obéir en toutes circonstances et travailler pour elle sans être payée. Apparu dans l’antiquité, l’esclavage est largement répandu dans la Grèce antique ou au sein de l’Empire Romain. On estime par exemple qu’au IVeme siècle avant Jésus-Christ à Athènes, le nombre d'esclaves s'élevait à 250 000, soit près d’un habitant sur deux. L’esclavage a aussi été largement présent dans le monde arabe ou encore en Chine. À partir du XVIe siècle, avec le développement des colonies, les Européens mettent en place un véritable système organisé de réduction en esclavage de population entière. Un certain nombre de pays européens, parmi lesquels la France, échangeaient des produits manufacturés (toiles, armes...) contre des hommes et des femmes en Afrique, pour aller les revendre comme esclaves aux Antilles et aux Amériques.

Animated interactive of the history of the Atlantic slave trade. Source: slavevoyages.org For the full interactive version, use a larger device. Interactive by Andrew Kahn. Background image by Tim Jones. Usually, when we say “American slavery” or the “American slave trade,” we mean the American colonies or, later, the United States. This interactive, designed and built by Slate’s Andrew Kahn, gives you a sense of the scale of the trans-Atlantic slave trade across time, as well as the flow of transport and eventual destinations. History of American Slavery, Ep 2: The Atlantic slave trade during its heyday and the remarkable life of Olaudah Equiano. There are a few trends worth noting. In the 1700s, however, Spanish transport diminishes and is replaced (and exceeded) by British, French, Dutch, and—by the end of the century—American activity. In the final decades of the trans-Atlantic slave trade, Portugal reclaims its status as the leading slavers, sending 1.3 million people to the Western Hemisphere, and mostly to Brazil.

Et la France devint une puissance négrière | lhistoire.fr Au XVIe siècle, la France avait essayé de participer activement aux débuts de l'expansion maritime et coloniale européenne en direction des Amériques : en 1534, Jacques Cartier atteignait Terre-Neuve ; de 1556 à 1559, une colonie éphé-mère occupait la baie de Rio de Janeiro au Brésil - la fameuse « France antarctique »1 ; en 1608, Champlain découvrait Québec. Mais les premières colonies durables ont été fondées aux Antilles*2, à partir de 1626, soit près d'un siècle après le départ de Jacques Cartier de Saint-Malo. De nombreuses raisons ont été avancées afin d'expliquer ce « retard » français comparativement aux entreprises des Ibériques, pionniers en matière d'expansion coloniale, ou encore de l'Angleterre et des Provinces-Unies au XVIIe siècle. En réalité, plus que d'un retard, il faudrait parler d'un décrochage étant donné les tentatives rappelées plus haut et amorcées dès le XVIe siècle. Mais il y a eu aussi, tout simplement, un certain désintérêt.

Esclavage : à la découverte des ports négriers de l'Hexagone [carte interactive] A l'approche de la commémoration nationale de l'abolition de l'esclavage, le 10 mai prochain, La1ère vous fait (re)découvrir les principaux ports négriers de l'Hexagone. En France hexagonale, ils sont une douzaine. Douze ports de la façade Atlantique et de Méditerranée dont l'histoire est liée à l'esclavage. Points de départ du commerce triangulaire, c'est de là que partaient les expéditions négrières françaises entre le 17e et le 19e siècle. Commerce triangulaire Remplis de marchandises destinées à l'achat d'esclaves, les bateaux se rendaient d'abord sur les côtes africaines. Sur les traces du passé négrier dans l'Hexagone A l'occasion de la commémoration nationale de l'abolition de l'esclavage et de la traite, le 10 mai prochain, la1ere.fr vous propose d'en savoir plus sur ces ports de l'Hexagone qui ont participé au commerce triangulaire. ► Partez sur les traces du passé négrier à Nantes ; ► Visitez le Bordeaux négrier ; ► Découvrez les vestiges de la traite négrière à La Rochelle.

Ressources pour l'enseignement de l'histoire des esclavages et de leurs abolitions - Histoire-géographie - Éduscol La traite atlantique, aux programmes de 4e et de 2de, doit être étudiée à la fois dans l’histoire longue de l’esclavage et dans celle du développement du grand commerce transatlantique, lié à l’expansion européenne. Des ressources synthétiques sur la traite et l’esclavage « Les traites négrières », Olivier Pétré-Grenouilleau, Documentation photographique n° 8032 (2002), 64 p.Ce numéro de la Documentation photographique aborde de manière synthétique la question et la met en perspective sur la longue durée.Comprendre la traite négrière atlantique, dirigé par Sylvia Marzagalli, CRDP, Bordeaux, 2009.Cet ouvrage expose clairement les faits et fourni de nombreux documents commentés avec des pistes d’exploitation en classe.Dorigny Marcel, Gainot Bernard, Atlas des esclavages, de l’Antiquité à nos jours (PDF - 310 ko), Paris, Autrement, 2013.Ebo-Raphaël. La traite négrière par le biais des ports européens et des navires de traite Une histoire africaine de la traite

L'esclavage et la traite au XVIIIème siècle / Jean-Lou Berger, réal. ; Pierre Gavarry, Jean-Pierre Sultan, concept. ; France Ngo-Kim, Louis-Paul Letonturier, aut. Title : L'esclavage et la traite au XVIIIème siècle / Jean-Lou Berger, réal. ; Pierre Gavarry, Jean-Pierre Sultan, concept. ; France Ngo-Kim, Louis-Paul Letonturier, aut. Author : Berger, Jean-Loup (1923-....). Réalisateur Publisher : (Montrouge) Publication date : 1965 Contributor : Gavarry, Pierre (1929-2013). Contributor : Sultan, Jean-Pierre. Contributor : Ngo-Kim, France. Contributor : Letonturier, Louis-Paul (1923-1996). Type : moving image moving image Language : french Format : 1 fichier vidéo numérique (25 min) : n. et b., son. 1 fichier vidéo numérique (25 min) : n. et b., son. Format : Nombre total de vues : 2 Nombre total de vues : 2 Description : Collection : Aspects de l'histoire Collection : Aspects de l'histoire Description : Résumé : A base de bancs-titres sur gravures et cartes, ce film expose le fonctionnement du commerce triangulaire et de l'esclavage, de leurs causes à l'abolition : la traite, l'esclave, l'opinion et l'esclavage.

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