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Oïdium et mildiou : des vignes multi-résistantes... - Inf'OGM

Oïdium et mildiou : des vignes multi-résistantes... - Inf'OGM
L’objectif du plan Ecophyto, lancé suite au Grenelle de l’Environnement en 2008, est de diminuer les applications de phytosanitaires, tout en assurant un niveau de production élevé tant en quantité qu’en qualité. Une des pistes, pas la seule on le verra, pour les semenciers et la recherche publique, mais aussi en théorie pour les paysans, est de sélectionner des nouvelles variétés végétales résistantes à différentes maladies ou parasites. Les méthodes de production de nouvelles variétés sont variées : en caricaturant un peu, du plus naturel au plus « bricolé », elles vont depuis la sélection massale par le paysan (choisir dans la récolte la « meilleure » plante pour la reproduire, selon des critères propres au paysan), aux techniques de modifications génétiques donnant des OGM qui sont fabriqués en laboratoire par la recherche publique ou privée [4]. Le défi : résister en gardant la qualité Rétrocroisement, kézako ? Des traitements diminués de... 96% Happy end ? Mais rembobinons. Related:  La voie du mieux

Ne pas laisser son sol partir en fumée L’érosion des sols retire les meilleurs éléments nutritifs. Pour l’agricultrice Sarah Singla, il est important de retenir ces particules par une limitation du travail du sol, des cultures diversifiées et une couverture végétale. « Un millimètre de poussière, ce n’est rien », introduit ironiquement Sarah Singla, agricultrice installée en Aveyron (12), venue partager sa vision sur les sols vivants à l’assemblée générale de la section céréales de Triskalia, à Saint-Caradec (22). Ne pas brûler les étapes 40 % des coûts de production dans une exploitation agricole en production végétale représentent des coûts de mécanisation. Une semelle compacte apparaît quand on réalise un profil de sol ? Pas de fumée sans feu Toute plante vivante sécrète de la glomaline, sucre aux propriétés collantes, qui retiennent les particules de sol. Les limaces sont voraces Contre les attaques de limaces, il est possible d’attendre la mise en place de population de carabes, prédateur naturel. « Cela reste théorique.

Pour mesurer la fertilité des sols, des agriculteurs enterrent des slips en coton bio C’est une technique dite « écoagricole » qui nous vient tout droit du Canada : là-bas, à côté des carottes, des brocolis et des laitues, on y plante… des slips. Mais pas n’importe lesquels. Des slips en coton biologique, qui permettent aux agriculteurs de mesurer la fertilité et l’activité des sols en fonction des traitements pratiqués. Une méthode tout à fait sérieuse, donc, et bien utile, qui séduit de plus en plus d’agriculteurs français prêts à tenter l’expérience. L’année dernière, la chambre d’agriculture du Var s’est associée à une trentaine d’exploitants agricoles afin d’enterrer sur leurs parcelles, à vingt centimètres de profondeur, 210 culottes en coton bio, avant d’être déterrées deux mois plus tard (le temps d’être « attaquées » par la vie biologique du sol). Légende tweet : Des agriculteurs canadiens montrent l'état de dégradation de culottes exhumées après plusieurs mois d'enfouissement dans différents types de sols. ⋙ Agriculture biologique : ses grands principes

Bernard Friot : « Pour une Sécurité Sociale de l'alimentation ! » On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus. Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant. Ensuite, merci à Jésus. Le capitalisme est comparable à une autruche qui avale tout, absolument tout. Bretagne: Trois géants de la tomate s’associent pour proposer des produits sans pesticides Les marques Savéol, Prince de Bretagne et Solarenn viennent de s’associer pour proposer des tomates « cultivées sans pesticides ». Les coopératives bretonnes représentent à elles seules 50 % du marché français de la tomate. Les maraîchers remplacent les produits chimiques par des insectes ou des traitements naturels comme l’argile. A eux trois, ils pèsent pas moins de 230.000 tonnes de tomates produites chaque année, soit 50 % du marché français. Et il y a fort à parier que vous avez déjà goûté leurs tomates cerises à l’apéro, même en plein mois de janvier. Faisant fi des saisons, les marques Savéol, Solarenn et Prince de Bretagne produisent le fruit préféré des Français toute l’année sous des serres chauffées. « Les consommateurs sont attentifs à ce qu’ils achètent. Aucun traitement sur le fruit, mais peut-être sur le plant La Bretagne est la première région productrice de tomates en France Le Monde (@lemondefr) July 24, 2017

L'histoire d'un « vin vivant », produit sans aucun additif avec des moyens 100% naturels Face à l’industrialisation de la viticulture sur l’ensemble de la chaîne de fabrication – de la taille au tri en passant par la récolte – et à l’uniformisation du goût des vins à travers des processus chimiques complexes, des vignerons ont décidé de prendre le chemin inverse. Olivier et Baptiste Cousin, viticulteurs à Martigné-Briand, dans le Maine et Loire, sont producteurs de vin nature, en biodynamie, à traction animale. L’équipe de Side-ways, la web-série itinérante, est allée les rencontrer. Olivier Cousin est vigneron en vin nature. Il est connu pour avoir été en procès, médiatisé, contre la fédération des AOC. Un peu plus provocateur, il avait joué avec le terme AOC en écrivant Anjou Olivier Cousin (AOC) sur certaines étiquettes. Quand on le rencontre, on se rend vite compte que sa manière de travailler n’est pas motivée par une quelconque volonté militante. Sa particularité première est sans doute sa composition. Alors ce vin, est-il bon ?

Climat. Le retour à la terre avant que la terre ne brûle Transformer le système pour ne pas laisser brûler les terres et les ressources alimentaires : rarement rapport du Giec aura été si tranché en matière de tournant à opérer. Dix mois après sa précédente analyse, qui explorait notre capacité à contenir les températures mondiales à un maximum de réchauffement de 1,5 °C, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat s’est cette fois penché sur le secteur des terres – soit la vaste partie émergée du globe, inclus les systèmes agraires et leurs interactions avec la mécanique atmosphérique. L’avenir climatique de la planète n’est pas le seul enjeu sur lequel il s’est penché. Sécurité alimentaire et lutte contre la pauvreté lui sont directement accolées. Si l’alarme que les experts sont coutumiers à tirer résonne une fois encore, la synthèse ouvre aussi une fenêtre sur les solutions. Inégalement victime, variablement coupable La machine est déjà enclenchée. L’agroécologie, levier pour le climat et l’alimentation

Et si les arbres retrouvaient toute leur place dans les champs? De l’ombre et de la nourriture pour les animaux, de l’eau de meilleure qualité pour les cultures, un abri pour les oiseaux, un brise-vent pour les vignes… Bien choisis et bien plantés, les arbres peuvent rendre de multiples services aux agriculteurs jusqu’à accroître les rendements. Veiller à cette bonne combinaison, c’est faire de l’agroforesterie, l’une des techniques sur laquelle s’attarde le documentaire « Faut-il arrêter de manger des animaux », diffusé ce mercredi soir sur France 5 en partenariat avec 20 Minutes. ​Imaginez des rangées de noyers au beau milieu d’un champ de blé, des arbres fruitiers surplombant des parcelles de légumes ou des moutons broutant aux pieds d’ormes et de chênes parsemant leur prairie… Bref, imaginez la fin des mornes plaines, et le retour en nombre des arbres dans la campagne française. Surfer sur la remise en cause de l’agriculture intensive… La donne a changé. De l’ombre et de la nourriture pour les troupeaux … Et accroître les rendements

Nice: Ils planchent sur des techniques plus vertes pour faire manger la planète L’université Côte d’Azur a lancé une nouvelle formation « unique en France ». Le MSc BOOST est centré sur les « solutions de contrôle biologique pour la santé des plantes » (Biocontrol solutions for plant health). Pour cette première promotion, dix étudiants du monde entier vont plancher sur toutes les voies possibles pour faire pousser des plantes sans produit phytosanitaire. Ils sont dix. Dix qui révolutionneront peut-être bientôt l’agriculture mondiale. Sous les serres de l’Inra (l’Institut national de la recherche agronomique) à Sophia Antipolis ou dans les labos du campus Valrose, à Nice, des étudiants venus des quatre coins du monde planchent sur des techniques plus vertes pour faire manger la planète. Depuis la rentrée, Ils essuient les plâtres d’une nouvelle formation « unique en France » : le Master of science (MSc) Boost ou Biocontrol solutions for plant health (comprenez « solutions de contrôle biologique pour la santé des plantes »). Sans produit phytosanitaire

Bernie's Green New Deal Has a Bold Plan to Revolutionize Our Food & Farming System “You have my word on this one . . . we will not be appointing a Secretary of Agriculture who comes from agribusiness or corporate interests . . . You will have an aggressive Secretary of Agriculture who is going to fight for family farmers and strong organic standards.” – Bernie Sanders, Iowa Organic Association, December 5, 2019 The majority of people still equate the words “Green New Deal” with a plan to replace fossil fuels with renewable energy technologies. Very few people who hear or read those words think “food and farming.” But the Green New Deal plan laid out by Senator and presidential candidate Bernie Sanders is much more than a renewable energy transition plan—it’s also a plan to end industrial chemical farming. Ever since the Green New Deal Resolution was introduced in Congress in February, supported by more than100 members of Congress, millions of us have been waiting for a concrete plan of action. What Bernie’s game-changing Green New Deal means for food and farming

Régie publique maraîchère recherche paysan-fonctionnaire pour alimenter les cantines scolaires Nichée dans le centre-ville de Vannes, la crèche Richemont ressemble à n’importe quelle autre : des mini-toboggans en plastique et des dessins sur les murs, des bacs de surchaussures hygiéniques à l’entrée, et ces couleurs chaudes qui dégagent une ambiance rassurante. Mais, ici, les parents qui défilent sont particulièrement sereins : « Quand je viens récupérer ma fille, je sais qu’elle a mangé des produits frais et sains, témoigne Laëtitia, mère d’une fillette de deux ans et demi. Elle en découvre même que je ne cuisine jamais, comme le butternut ou le fenouil… C’est une formidable initiation à la nature et à la saisonnalité. » Voilà quelques semaines que la cuisine de cette crèche accueille de nouveaux venus : les fruits et les légumes cultivés par la régie agricole de la ville, livrés le matin même sans autres intermédiaires. Pouvoir bénéficier d’une nourriture de qualité, traçable et si possible locale, la démarche fait l’unanimité. « Construire concrètement l’idée d’autonomie »

« Faire advenir une nouvelle culture du vivant Une nouvelle réglementation sanitaire européenne impose les analyses de laboratoire comme seule source de vérification de l’état sanitaire de certaines semences. Des membres du RSP se sont réunis en juillet 2019 pour témoigner de leurs propres pratiques en matière sanitaire. Des microbes présents mais pas forcément pathogènes : deux exemples Premier exemple : en 2017, « des lots de semences de tomates produits par plusieurs artisans semenciers ont été détectés porteurs d’une bactérie du genre Clavibacter, un organisme dit de quarantaine qui quand il s’exprime dans les champs provoque le dépérissement du plant de tomate ». « Certes, témoigne un des producteurs de tomates chez qui la bactérie Clavibacter était présente, cette bactérie peut être un problème dans certaines conditions de culture mais pas dans les conditions d’une petite agriculture bio ». Car chez lui, elle ne provoque pas de symptômes particuliers sur ses tomates. Autre exemple : la graisse du haricot.

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