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Crystal Palace de Joseph Paxton. Recreación en 3D

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Décentralisation : comment le gouvernement renforce les régions Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Bertrand Bissuel Le gouvernement vient d'envoyer au Conseil d'Etat son projet de loi « clarifiant l'organisation territoriale de la République ». Ce texte, dont Le Monde a pris connaissance, vise à rendre « compréhensible » l'architecture institutionnelle aux niveaux local et régional. Après la promulgation, en janvier, de la loi de modernisation de l'action publique territoriale – qui a notamment créé les métropoles –, ce projet de loi est présenté comme un nouvel « acte fondateur » de la décentralisation. Abolie sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, rétablie par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, la clause générale de compétences, qui permet aux collectivités locales d'intervenir en dehors de leurs missions principales, est de nouveau abrogée – pour les régions et les départements. Le texte fait de la région la collectivité territoriale « responsable (…) des orientations en matière de développement économique ».

« L'arrivée des films américains bouleverse les normes de l'époque » L'historien du cinéma Laurent Véray explique comment les Français, habitués aux films patriotiques, vont être marqués par les films de guerre américains dès 1916. Un cinéma de propagande se développe dans les années qui précèdent la Grande Guerre. L’idée est de renforcer le sentiment patriotique. Laurent Véray : Il est très difficile de mesurer la réception des films sur des périodes anciennes parce que les sources sont assez limitées. Diaporama : La cinémathèque du centenaire sur le site de la Mission du centenaire Quels sont les films les plus populaires de cette époque ? Certains films reviennent plus que d'autres dans les catalogues de Pathé et Gaumont, comme la représentation de la dernière cartouche à Bazeilles. Cette vision héroïque est prédominante, mais ce n'est pas la seule... De nombreux films d’anticipation sont réalisés avant la guerre. Pendant la guerre, la production augmente jusqu’en 1916. La censure française atténue la violence des films américains.

« La presse accepte la censure parce que la France participe à l'effort de guerre » Pour l'historien des médias, Christian Delporte, le bourrage de crâne pendant la Grande Guerre ne relève pas d'une volonté de la presse d'instaurer une propagande délibérée, mais plutôt d'une succession de dérapages de la profession. Au début de la Grande Guerre, le gouvernement renoue avec la censure. Comment expliquer que la presse française, première du monde par son lectorat et entièrement libre depuis la loi du 29 juillet 1881, accepte cette mesure préventive ? Christian Delporte : Les patrons de presse acceptent la censure parce que la France entière participe à l'effort de guerre. Diaporama : La Grande Guerre vue par la presse française de l'époque sur le site de la Mission du centenaire Cette méfiance de l'armée envers la presse, traditionnelle depuis Napoléon et renforcée par l'affaire Dreyfus, est totale. Il n'y a pas vraiment de discussion. A partir de quand la pratique de la propagande devient-elle systématique et générale ? Justement, vous parlez des « bobards ».

Le déni persistant de l'antisémitisme d'Heidegger Le Monde.fr | | Par Michèle Cohen-Halimi (maître de conférences à l'université de Paris Ouest) et Francis Cohen (professeur de philosophie à Paris ) La publication des Cahiers noirs, selon Jean-Luc Nancy (Le Monde, 26 septembre), n'invalide pas l'œuvre d'Heidegger, mais elle suscite une forte gesticulation à laquelle il serait temps de substituer un travail. Quelle gesticulation ? Quel travail ? Il ne sert à rien de gesticuler puisque, asserte Jean-Luc Nancy, « nous n'apprenons rien dans les Cahiers noirs » sur l'antisémitisme d'Heidegger. Nous savions déjà qu'Heidegger était antisémite alors même qu'aucun texte, selon Jean-Luc Nancy, n'attestait cet antisémitisme, et maintenant que nous pouvons lire dans les derniers tomes de l' « Œuvre complète » d'Heidegger (Gesamtausgabe bd. 95 et 96), c'est-à-dire dans les Cahiers noirs, l'expression la plus brutale de cet antisémitisme, il n'y a plus rien à lire. De quoi s'agit-il au juste dans l'usage de ce signifiant « juif » ?

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