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La découverte qui bouleverse l’histoire d’« Homo sapiens »

La découverte qui bouleverse l’histoire d’« Homo sapiens »
Des restes, trouvés au Maroc, de cinq individus datant d’environ 315 000 ans pourraient repousser de 100 000 ans l’âge de notre espèce, et plaideraient pour son origine « panafricaine ». Le Monde | • Mis à jour le | Par Hervé Morin Le plus ancien représentant connu de notre espèce, Homo sapiens, vivait il y a environ 315 000 ans au Maroc. La découverte, due à une équipe internationale dirigée par Jean-Jacques Hublin (Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionniste de Leipzig et Collège de France), est exceptionnelle. Elle déplace nos origines vers le nord-ouest du continent africain, alors que les fossiles les plus anciens trouvés jusqu’alors provenaient d’Afrique du Sud et de l’Est. Le Maroc serait donc le nouveau berceau de l’humanité ? Rappelons d’emblée qu’on est bien loin dans le temps de nos premiers ancêtres putatifs – Toumaï (Tchad, 7 millions d’années) et Orrorin (Kenya, 6 millions d’années) – et des australopithèques comme Lucy (Ethiopie, 3,2 millions d’années). Une idée fixe Related:  Homo Sapienshistoire

Yves Coppens réagit à la découverte du premier des Homo sapiens, vieux de 300.000 ans - Sciencesetavenir.fr Des restes d'Homo sapiens, très semblables aux hommes d'aujourd'hui, ont été mis au jour au nord-ouest du Maroc, sur le site de Jebel Irhoud. Ils sont impeccablement datés de 300.000 ans. C'est un sacré coup de vieux pour notre espèce, qui vieillit de 100.000 ans. "Cette découverte représente la racine même de notre espèce, l'Homo sapiens le plus vieux jamais trouvé en Afrique ou ailleurs", explique le Français Jean-Jacques Hublin, directeur du département d'Evolution humaine à l'Institut Max Planck de Leipzig (Allemagne), coauteur des travaux et professeur invité à la chaire de paléoanthropologie du Collège de France. Yves Coppens réagit en vidéo pour Sciences et Avenir Ancien titulaire de la chaire de paléoanthropologie du Collège de France, le célèbre Yves Coppens commente pour Sciences et Avenir cette découverte qui bouscule l'histoire de notre espèce et va obliger à la réécriture des manuels scolaires.

Restes d'Homo sapiens au Maroc : pourquoi cette découverte est si importante Les fouilles entreprises en 2004 sur le site de Jebel Irhoud, dans le nord-ouest du Maroc, ont mis au jour des restes humains qui bouleversent les théories sur l'origine et l'évolution de l'homme. Qu'est-ce que les paléontologues ont trouvé sur le site de Jebel Irhoud dans le nord-ouest du Maroc ? En 2004, les fouilles mettent au jour un "nid de restes humains". Et parmi les découvertes, "une face humaine et une mandibule, probablement la plus belle mandibule d’Homo sapiens d'Afrique", explique le Français Jean-Jacques Hublin, directeur du département d'Evolution humaine à l'Institut Max Planck de Leipzig (Allemagne) et coauteur des travaux. Pourquoi cette découverte est-elle si importante ? Tout d'abord parce qu'elle nous donne un gros coup de vieux : ces restes d'Homo sapiens remontent à 300 000 ans, ce qui fait reculer les origines de notre espèce de 100 000 ans. Qu'est-ce que ça change ? Découverte des plus vieux Homo sapiens / © AFP/John SAEKI, Adrian LEUNG

La Grotte Chauvet-Pont d'Arc - Ardèche, France Aller au contenu Page d'accueil Menu du site Glossaire En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation des cookies. En savoir plus Fermer ce volet Musée d'Archéologie nationale Accéder au contenu Visite virtuelle Découvrez la grotte originale, salle par salle Vidéo 18 décembre 1994 : récit de la découverte Au plus près de l'art pariétal Explorez les images très haute définition des œuvres de la grotte La vallée de l'Ardèche L'environnement à l'époque paléolithique Les Hommes de Chauvet-Pont d'Arc Culture et société des Aurignaciens et des Gravettiens La recherche Le programme, les enjeux, l'équipe La découverte et la conservation Préserver et transmettre un patrimoine inaccessible Chronique de la grotte Ressources vidéos sur l'histoire de la grotte et les recherches Visitez la réplique de la grotte Informations pratiques pour visiterla réplique de la grotte Un projet de haute technologie Un incroyable défi technologique, artistique et scientifique La technique est extraordinaire

Il y a 300 000 ans Homo sapiens au Maroc Des Homo sapiens il y a 300 000 ans au Maroc ! Ce n’est pas une nouvelle espèce mais bien des Homo sapiens qui sont âgés de 300 000 ans, soit 100 000 ans de plus que les plus anciens connus. Le site de Jebel Irhoud est situé à 100 km à l’ouest de Marrakech, et à 50 km de la ville de Safi. Depuis sa découverte en 1961, le site a permis d’exhumer un grand nombre d’outils et des restes humains appartenant à plusieurs individus (2 adultes, 2 enfants). Si dans un premier temps ces fossiles étaient identifiés comme appartenant à des Néandertaliens d’Afrique du nord, les examens successifs ont permis de les attribuer à des Homo sapiens, semblables à ceux de Qafzeh ou Skhul (Israël). Photo crane Reconstitution de l’Homo sapiens de Jebel Irhoud à partir de scans des différents fossiles retrouvés sur le gisement / Image Philipp Gunz, MPI EVA Leipzig, License: CC-BY-SA 2.0 Des Homo sapiens primitifs de 300 000 ans !

Archives de France | 30 mars 1912 Réception des notables de la ville par le général Lyautey Photographie prise à Fès (Maroc), mai 1916 Médiathèque de l’architecture et du patrimoine © Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN / image RMN Conclu le 30 mars 1912 entre la France et le Maroc, le traité de Fès* établit « l’organisation du protectorat français dans l’empire chérifien ». Demi-frère du sultan Moulay Abd el-Aziz, Moulay Abd el-Hafid n’avait eu de cesse d’intriguer contre son frère. Au début de l’année 1911 plusieurs tribus l’assiégèrent à Fès, sa capitale. L’Allemagne réagit le 1er juillet 1911, en envoyant le croiseur Panther mouiller devant la ville d’Agadir. La France ayant désormais « les mains libres », Eugène Regnault, le ministre plénipotentiaire français à Tanger, fut chargé de faire signer le traité de protectorat à Moulay Abd el-Hafid. Au terme du traité de Fès, le Maroc qui, en théorie, demeurait un État souverain, déléguait à la France ses droits régaliens. * Cf.

Journées nationales de l'archéologie 2017 Organisation et accueil : Nathan Schlanger, professeur d'archéologie à l'École. 11 h 30 – 12 h 30. Présentation de l'ouvrage Archéologie des migrations Présentation de l'ouvrage Archéologie des migrations Conférence avec Dominique Garcia, président de l'Inrap donnée dans le cadre des Journées nationales de l'archéologie 2017. Parution début septembre aux éditions La Découverte, en coédition avec l'Inrap. Conférence avec Dominique Garcia, président de l'Inrap. 14 h – 15 h 15. « La découverte de Lavau (Aube) : une nouvelle manifestation du phénomène “princier” au Ve siècle avant notre ère » Avec Bastien Dubuis (Inrap), Émilie Millet (Inrap) et François Mirambet (C2RMF). La découverte de Lavau : une nouvelle manifestation du phénomène “princier” (Vᵉ s. av. Conférence avec Bastien Dubuis (Inrap), Émilie Millet (Inrap) et François Mirambet (C2RMF) organisée dans le cadre des Journées nationales de l'archéologie 2017. La tombe princière de Lavau Résumé

Homo, un éternel voyageur - Science-et-vie.com Plus tôt, plus vite, plus loin... Selon trois récentes découvertes, l'Homme serait très tôt parti à la conquête du monde. Une nouvelle histoire des migrations qui oblige à réécrire la genèse de nos origines. Gold Sprinkles En savoir plus Proposé par beautybakerie.com Combien de découvertes faut-il pour faire trembler un consensus ? Aujourd'hui, c'est l'histoire des grandes migrations de la famille humaine qui tremble, les fameuses "Out of Africa" qui ont permis à notre genre d'envahir la Terre. "Dès qu'il est devenu homme, c'est-à-dire dès que le genre Homo est apparu, l'humain s'est répandu sur la planète", résume Yves Coppens. L'Afrique, Eden originel pour les espèces humaines Selon cette doxa, les premiers représentants du genre Homo, nés en Afrique de l'Est il y a un peu plus de 2,5 millions d'années et baptisés Homo habilis, sont censés ne jamais avoir quitté cet Eden originel - des fossiles avaient été retrouvés au Kenya, en Ethiopie ou encore en Tanzanie, mais pas plus loin.

Les dates-clés du protectorat du Maroc : de 1927 à l'indépendance SIDI MOHAMMED succède à Moulay Youssef dans la discrétion, le Maroc tout entier est encore sous le choc de la soumission d'Abd El Krim. Le jeune sultan entend, cependant, ne concéder aux Français que le minimum de souveraineté. Si la révolte d'Abd-El-Krim est l'évènement qui provoque le réveil du nationalisme marocain, c'est le "dahir berbère" du 16 mai 1930 qui est à l'origine du mouvement nationaliste marocain de l'entre deux-guerres. Le jeune souverain qui signe ce dahir, ne prend d'ailleurs pas immédiatement la mesure de ce que ce dahir représentera pour la nation marocaine. De nos jours, ce dahir divise encore les communautés berbères et arabes marocaines, certains berbérophones n'hésitant pas à dire que l'exploitation politique du dahir a fait beaucoup de mal à la cause amazighe pendant plusieurs décennies. Les djemaa judiciaires, organes d'arbitrage traditionnel, étaient devenues de véritables juridictions en 1915.

Indices d’une présence humaine sur le continent américain il y a 130 000 ans En Californie, des os d’un mammouth semblent avoir été brisés à l’aide d’outils de pierre, plus de 100 000 ans avant la date généralement admise pour l’arrivée des premiers humains dans le Nouveau Monde. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hervé Morin On savait déjà que Christophe Colomb n’avait pas découvert l’Amérique, que des Vikings l’avaient devancé sur les marges d’un continent déjà peuplé d’« indiens » depuis des millénaires. Ces dernières décennies, le débat a été vif pour déterminer quand les premiers humains avaient pris pied sur le Nouveau Monde – il y a 13 000 ans, ou beaucoup plus ? Une découverte, publiée jeudi 27 avril dans la revue Nature, risque de relancer les diverses tribus d’anthropologues, d’archéologues et de paléontologues sur le sentier de la guerre : des indices d’une présence humaine en Californie, il y a 130 000 ans, y sont révélés. Un faisceau de preuves « irréfutable » Mais qui ? Arrivés à pied ou par la mer ? Comment sont-ils arrivés là ? « Le dogme tombe »

Une sortie d'Afrique il y a 60 000 ans et des multiples depuis 120 000 ans- Hominidés La dispersion des hommes modernes Une étude de l’institut Max Plack compile l’ensemble des données sur la dispersion des Homo sapiens dans le monde. Il y a bien eu plusieurs sorties d’Afrique depuis 120 000 ans. Un nouveau modèle « Out of Africa » enrichi ! La plupart des gens connaissent maintenant le modèle traditionnel «Out of Africa» : des hommes modernes ont évolué en Afrique avant de se lancer à la conquête de nouveaux territoires. Ils ont d’abord traversé l'Asie puis ils ont atteint l'Australie, il y a environ 60 000 ans. Ce processus est de plus en plus souvent amendé et complété avec les progrès technologiques d'identification des fossiles et surtout les analyses génétiques sur des hominidés anciens. Les chercheurs de l'Institut Max Planck et de l'Université de Hawaii (Manoa) ont confirmé que les recherches démontrent que l’origine africaine des humains il y a 60 000 ans n'est qu'une partie d’une histoire plus complexe.

L'Humanité, une du 23 juillet 1913 - Comment nous civilisons le Maroc | Gallica - Bibliothèque nationale de France La diffusion du Néolithique en Europe (7000-5000 av. J.-C.) et sa représentation cartographique Géographie et préhistoire sont encore trop peu associées dans le cadre de réflexions portant sur la diffusion spatiale des innovations, que ces dernières apparaissent au Paléolithique ou qu’elles illustrent l’aube des premières sociétés structurées autour d’habitats sédentaires et de parcelles mises en cultures. Très tôt pourtant, dans une période pendant laquelle ces deux disciplines s’institutionnalisaient en France, Pierre Deffontaines (1924) soulignait l’intérêt que la géographie et la préhistoire pourraient être à même de se porter, l’une et l’autre pouvant s’enrichir grandement de réflexions communes. Or, il faut le reconnaître, géographes et préhistoriens ne collaborent que très rarement. Il s’ensuit, pour les uns, une méconnaissance des données archéologiques et une faible appréhension du temps dans la longue durée, et, pour les autres, un désintérêt pour la spatialisation des phénomènes observés qui traduit la difficulté de passer de l’objet au modèle. Objectifs C’est J. Notes

Découverte en Israël du plus ancien « Homo sapiens » hors d’Afrique Un fossile vieux de 180 000 ans trouvé sur le mont Carmel est le plus vieux représentant de notre espèce connu hors du berceau africain de l’humanité. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hervé Morin Quand l’homme moderne, alias Homo sapiens, est-il sorti d’Afrique ? La présence de fossiles appartenant à notre espèce dans les grottes israéliennes de Skhul et Qafzeh, datés respectivement de 90 000 et 120 000 ans, donnait une fourchette assez large. Mais la découverte d’une demi-mâchoire datant d’environ 180 000 ans, dans la grotte toute proche de Misliya, sur le mont Carmel, elle aussi attribuée à un sapiens, montre que les excursions vers le Levant ont été bien plus précoces qu’on ne l’avait envisagé. « Cela double presque l’ancienneté de ces premières migrations hors d’Afrique, se réjouit l’anthropologue Israël Hershkovitz (université de Tel-Aviv), responsable des fouilles. Lire aussi : La découverte qui bouleverse l’histoire d’« Homo sapiens » « Sens du confort »

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