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Cinq traits de la secrète Madame de La Fayette

Cinq traits de la secrète Madame de La Fayette
"Je ne sais pas si cela vous est arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de La Princesse de Clèves. Imaginez un peu le spectacle !" Onze ans après les propos polémiques de Nicolas Sarkozy sur le plus célèbre roman de Madame de La Fayette, celle-ci refait l'actualité : suite à une pétition lancée par Françoise Cahen, professeure de lettres, l'écrivain du XVIIe siècle devient la première femme à être officiellement inscrite au programme du bac littéraire. Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, s'en est félicitée le 20 mars. En 2018, les élèves de Terminale L devront en effet plancher sur l'un des romans de madame de La Fayette paru en 1662 : La Princesse de Montpensier. Il est temps de combler vos lacunes sur la célèbre précieuse, femme du monde lancée par sa mère dans la haute société. Le 4 avril 2009, Une vie une oeuvre consacrait en effet une émission à la romancière. Écouter 57 min Madame de La Fayette_Une vie une oeuvre, avril 2009 Durée : 58 min.

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Jean-Michel Delacomptée, Passions - La Princesse de Clèves Chaque jour, un auteur lit les premières pages de son dernier livre. "Parfois, un marché secret se conclut entre l'auteur et le lecteur dès le premier paragraphe, à l'insu des personnages qui ignorent que l'auteur et son lecteur échangent un clin d'oeil amusé derrière leur dos". Amos Oz, L'Histoire commence (édtions Calmann-Levy) " La Princesse de Clèves est un livres âgé. Quand on l'entame, il sent la poussière. Les premières pages nous plongent dans un milieu où les figures ornées de patronymes oubliés et de titres vétustes découragent l'effort."

"La Princesse de Clèves" de Madame de Lafayette - Ép. 3/0 - Sagesses du renoncement Mlle de Chartres se marie, elle devient Mme de Clèves, puis elle tombe passionnément amoureuse d'un autre homme. Pourquoi renoncer à une telle passion ? A cause de la rumeur, qui accompagne perpétuellement la Cour ? A cause du devoir ? A cause de la vertu ? Le texte du jour Madame de La Fayette (1634-1693) Vous êtes en Provence, ma belle ; vos heures sont libres, et votre tête encore plus. Le goût d'écrire vous dure encore pour tout le monde : il m'est passé pour tout le monde et, si j'avais un amant qui voulût de mes lettres tous les matins, je romprais avec lui. Ne mesurez donc point notre amitié sur l'écriture. Je vous aimerai autant en ne vous écrivant qu'une page en un mois, que vous en m'en écrivant dix en huit jours." Madame de La Fayette

La Princesse de Clèves du 10 juillet 2014 S’il est un livre qui a fait date dans l’histoire de la littérature française, c’est sans aucun doute La Princesse de Clèves , écrit par Madame de Lafayette et publié en toute discrétion, sans nom d’auteur, en 1678… Cette publication est très importante car elle marque la naissance du « roman moderne », c’est-à-dire d’un genre qui aspire à plus de brièveté, de simplicité, et surtout qui s’inscrit davantage dans le réel… Ecrire un tel ouvrage, c’était le souhait le plus cher de Madame de Lafayette, ancienne dame d’honneur à la cour, grande amie de la marquise de Sévigné mais aussi de La Rochefoucaud. Avec La Princesse de Clèves , elle a voulu décrypter les émotions de ses personnages, et nous faire entrevoir leur intimité, à travers le récit d’une histoire d’amour qui traverse encore les siècles. L’action se déroule à la cour de France, sous le règne d’Henri II. Une jeune fille, Mlle de Chartres, épouse sans en être amoureuse le Prince de Clèves qui, lui, l’aime passionnément.

La comtesse de La Fayette Contexte historique Le portrait perdu d’une précieuse Fils du peintre flamand Ferdinand Elle, célèbre portraitiste naturalisé sous le règne de Louis XIII, Louis Elle, dit lui-même Ferdinand II, naît à Paris en 1612. Etudes sur la Princesse de Clèves A Jacques Monge Avant-Propos .......Le célèbre roman de Mme de Lafayette [1] est, pour l'essentiel, l'histoire d'une âme, celle de Mme de Clèves, et cette histoire est, pour l'essentiel, pour ne pas dire exclusivement, celle de sa passion pour M. de Nemours. La princesse de Clèves - livre audio (Version Intégrale) Enregistrement : Audiocite.net Lu par Raminagrobis Livre audio de 5h08minFichier Zip de 245 Mo (il contient des mp3) 764 - Téléchargements - Dernier décompte le 07.05.20 Télécharger (clic droit "enregistrer sous")Lien TorrentPeer to peerSignalerune erreur Commentaires

Adaptations de Madame de La Fayette au cinéma Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette, plus connue sous le nom de Madame de La Fayette est née le 18 mars 1634 à Paris, morte le 25 mai 1693. Elle a écrit le premier roman historique français, La Princesse de Clèves, souvent considéré comme le premier roman moderne. Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est née dans une famille aisée de petite noblesse, qui gravite dans l’entourage du cardinal de Richelieu. Sa mère, fille d’un médecin du roi, est au service de la duchesse Marie-Madeleine d'Aiguillon, qui l'est depuis sa naissance.

Arrêt sur image dans La Princesse de Clèves l'œuvre? Le discours des yeux, dans La Princesse de Clèves, corrobore- t-il finalement celui des mots ? La rhétorique du regard, ou pour mieux dire l'éloquence visuelle confirme-t-elle, ou concurrence-t-elle, ce qui s'énonce par le discours verbal? La réflexion que je me propose se déroulera selon deux axes. Le premier se situe au point d'articulation entre deux dimensions stratégiques du texte, le narratif et le descriptif. Si le regard, dans sa dimension d'échange, de communication entre des personnages, est investi d'un rôle dramatique évident, et si en tant que tel il participe de l'action racontée, il n'en sert pas moins aussi à donner accès à un autre univers que celui habité par les mots, à ouvrir des perspectives sur un monde d'images, parallèle au premier.

Lire et interpréter La Princesse de Clèves dans la France des cités – Contagions J’ai rédigé hier un article pour un collectif dirigé par Anne Réach-Ngô sur la réédition des classiques, dont on peut encore lire l’appel à contributions. Cet article, intitulé « Dysharmonie entre militantisme universitaire et pratiques éditoriales : les éditions contemporaines de La Princesse de Clèves et la polémique des années 2000″ constituait la suite de mes réflexions sur la place de cette oeuvre canonique dans la culture française contemporaine. J’avais déjà consacré un article aux adaptations cinématographiques de la nouvelle, qui vient de paraître de la revue Romanica Wratislaviensia — j’en reparlerai bientôt. Pour faire le lien entre cette parution et cette écriture récente, je propose ici un article inédit, que j’avais rédigé en 2011 pour un numéro d’une revue doctorale étasunienne. La revue a cessé de paraître avant sa publication. J’ai augmenté la bibliographie de liens hypertextuels.

Mme de Lafayette vue par Albert Camus (Confluences, 1943) Pour prendre un exemple précis, il me semble que Mme de Lafayette ne vise, rien d'autre ne l'intéressant au monde, qu'à nous enseigner une très particulière conception de l'amour. Son postulat singulier est que cette passion met l'être en péril. Et c'est en effet ce qu'on peut dire dans la conversation, mais personne n'a eu l'idée d'en pousser la logique aussi loin que Mme de Lafayette l'a fait. Ce qu'on sent à l'oeuvre dans la Princesse de Clèves comme dans la Princesse de Montpensier, ou la Comtesse de Tende, c'est une constante méfiance envers l'amour. On peut la reconnaître déjà dans son langage où il semble vraiment que certains mots lui brûlent la bouche : « Ce qu'avait dit Mme de Clèves de son portrait lui avait redonné la vie en lui faisant connaître que c'était lui qu'elle ne haïssait pas. » Mais les personnages à leur manière nous persuadent aussi de cette méfiance salutaire. Extrait d'Albert Camus, « L'intelligence et l'échafaud », Confluences, 1943, n°21-24, pp.218 sqq.

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