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« Monsanto papers » : la guerre de Monsanto pour défendre son produit phare, le glyphosate

« Monsanto papers » : la guerre de Monsanto pour défendre son produit phare, le glyphosate
Pour sauver le glyphosate, la firme américaine a entrepris de nuire par tous les moyens à l’agence des Nations unies contre le cancer. Premier volet de notre enquête. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart et Stéphane Horel « Nous avons déjà été attaqués par le passé, nous avons déjà subi des campagnes de dénigrement, mais nous sommes cette fois la cible d’une campagne orchestrée, d’une ampleur et d’une durée inédites. » Christopher Wild a vite replié sa haute silhouette et son sourire. Les toits de Lyon se déroulent en contrebas de la tour où siège le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), derrière les épaules de son directeur. Christopher Wild a pesé chaque mot avec une gravité à la mesure de la situation. Les hostilités ont été ouvertes à une date bien précise : le 20 mars 2015. C’est aussi le Léviathan de l’industrie agrochimique. Le glyphosate, clef de voûte de Monsanto Related:  GlyphosateBayer - Monsanto

Des courriels montrent que Monsanto s'inquiète des risques du glyphosate depuis 1999 - La Parisienne Une cour fédérale vient de rendre publics des documents montrant que la firme Monsanto s'inquiète de potentiels effets cancérogènes du désherbant depuis 1999. Les 250 pages de documents ont été déclassifiées après l’action en justice collective lancée devant une cour fédérale de San Francisco par plusieurs centaines de salariés agricoles atteints par un cancer du sang (lymphome non hodgkinien). Les plaignants attribuent leur maladie à leur exposition au glyphosate, s’appuyant sur les conclusions du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’Organisation mondiale de la Santé. Les méthodes de Monsanto pour peser sur la recherche Les investigations ont duré deux ans et obligé la firme établie à Saint-Louis (Missouri) à mettre à disposition de la justice ses correspondances internes ainsi que ses échanges avec les autorités de régulation. leparisien.frSébastian Compagnon

Glyphosate : Monsanto ne pourra plus accéder au Parlement européen Depuis jeudi 28 septembre, les employés de l'entreprise Monsanto ne peuvent plus accéder au Parlement européen, comme le révèle le journal Le Soir. L'entreprise est depuis quelques semaines au cœur d'une polémique concernant l'herbicide Round Up, qualifié de "potentiellement cancérigène". Le produit, qui contient du glyphosate, un composé chimique dangereux, est commercialisé depuis dix ans au sein de l'Union européenne, qui doit décider prochainement de renouveler ou non cette autorisation de vente. Convoqué il y a deux semaines au Parlement Européen pour discuter de ce sujet, les employés de Monsanto ont refuser de se présenter. À la suite de cette absence délibérée, la Commission des présidents a décidé d'interdire aux employés de Monsanto d'accéder au Parlement européen. Lire la suite

Glyphosate : des traces de l'herbicide trouvées dans des produits de consommation courante Le glyphosate, la molécule de base du Roundup, est toujours en sursis dans l'attente d'une nouvelle homologation européenne de 10 ans. En attendant, l'ONG anti-pesticides Générations futures a fait analyser 30 produits de consommation courante. Elle publie ses résultats jeudi 14 septembre : plus de la moitié des produits contiennent des traces de l'herbicide. C'est en partant du constat que le glyphosate était très rarement recherché dans nos aliments par les services de la répression des fraudes -car les analyses coûtent cher- que l'association a eu l'idée de vérifier par elle-même. Des membres de Générations futures sont allés faire leurs courses dans deux supermarchés, à Paris et en Picardie. Sur 30 échantillons analysés, 16 contenaient du glyphosate. Certains taux sont assez élevés : jusqu'à 2 microgrammes/kg d'aliment. Dans une précédente étude, publiée en avril dernier, Générations futures avait montré que 100% des personnes testées avaient du glyphosate dans leurs urines.

« Monsanto papers », les agences sous l’influence de la firme Pour contrer le soupçon qui entoure le glyphosate, son produit-phare classé « cancérogène probable », la firme américaine interfère auprès des organismes de réglementation. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart et Stéphane Horel En quatre décennies, la version officielle n’a jamais changé : le glyphosate n’est pas cancérogène. C’est ce que concluent avec constance les expertises des plus grandes agences réglementaires, chargées d’évaluer la dangerosité d’un produit avant et après sa mise sur le marché : l’Agence de protection de l’environnement (EPA) américaine et, sur le Vieux Continent, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Il a fallu attendre mars 2015 pour qu’une autre organisation, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) des Nations unies (ONU), parvienne à la conclusion inverse. Comment expliquer cette spectaculaire divergence ? Une expertise « scientifiquement erronée »

Débat : peut-on se passer du glyphosate ? - Le Parisien Un pas en avant, un pas en arrière. Le gouvernement a décidément du mal à parler d'une même voix sur le dossier ultrasensible des pesticides. Lundi matin, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, affirmait que le glyphosate, l'herbicide le plus vendu au monde, « ainsi que tous ceux qui lui ressemblent et qui menacent la santé des Français », serait interdit en France « d'ici la fin du quinquennat ». Rétropédalage en milieu de journée. Entre-temps, la FNSEA est montée au créneau. CONTRE : «Je suis passée au bio et mon vin est meilleur» Claire Laval est porte-parole de la Confédération paysanne, et viticultrice bio en Gironde. Peut-on se passer de glyphosate ? C.L. La FNSEA dit qu'il n'y a pas d'alternative. Malgré un plan de réduction des pesticides qui a coûté des centaines de millions d'euros, ce syndicat n'a jamais bougé d'un iota sur ce sujet. Vous pensez le contraire ? Les agriculteurs « traditionnels » disent qu'il n'y a pas d'impact sur la santé... É.T.

Biopiraterie La biopiraterie (ou biopiratage) est l'appropriation illégitime des ressources de la biodiversité et des connaissances traditionnelles autochtones qui peuvent y être associées. Description[modifier | modifier le code] Elle s'exprime sous la forme de dépôts de brevets, de marques sur des noms d'espèces ou de variétés typiques d'une région, ou encore par l'absence de juste retour aux États et communautés traditionnelles qui en sont les dépositaires. Elle peut être mise en œuvre par des entreprises privées ou par des centres de recherche, qui exploitent ces ressources génétiques sans autorisation préalable ou partage des avantages ou bénéfices avec l'État et les communautés indigènes ou locales qui ont initialement développé ces connaissances. Il s'agit d'un terme du langage courant, inventé par Pat Mooney de l'organisation ETC Group, et diffusé par des militants comme Vandana Shiva et des organisations de la société civile. La biopiraterie peut faire référence : Bioprospection Brevet

Pesticides : le Parlement européen vote en faveur de la disparition du glyphosate d’ici à 2022 La résolution adoptée par les eurodéputés, mardi, n’est pas contraignante. Elle vise à mettre la pression sur la Commission européenne, qui veut renouveler pour quinze ans la licence de l’herbicide. Le Parlement européen a voté, mardi 24 octobre, une résolution non contraignante demandant la disparition du glyphosate dans l’Union européenne (UE) d’ici à 2022. Le glyphosate est un herbicide non sélectif qui entre notamment dans la composition du Roundup de Monsanto et est très critiqué par les défenseurs de l’environnement. Lire aussi : Nouvelle autorisation ? Une licence en sursis Les députés européens demandent également que l’utilisation du glyphosate à des fins non professionnelles soit interdite dès le 15 décembre 2017. La résolution, votée à 355 voix pour et 204 contre (et 111 abstentions), est un simple avis et n’est pas contraignante. Les Etats membres doivent se prononcer mercredi sur cette proposition.

États-Unis : les effets dévastateurs du dicamba, le dernier pesticide de Monsanto Bienvenue ! {* welcomeName *} {* loginWidget *} Bienvenue ! {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *} {* /signInForm *} Votre compte a été désactivé Vous devez vérifier votre adresse email pour finaliser votre inscription. {* #resendVerificationForm *} {* signInEmailAddress *}{* /resendVerificationForm *} Merci de confirmer les informations ci-dessous avant de vous connecter {* #socialRegistrationForm *} {* firstName *} {* lastName *} {* emailAddress *} {* displayName *} {* phone *} {* addressCity *} {* addressCountry *} En cliquant sur "Créer un compte", vous confirmez que vous acceptez nos conditions générales et que vous avez lu et approuvé la politique de protection de données personnelles.{* /socialRegistrationForm *} Merci de confirmer les informations ci-dessous avant de vous connecter Nous vous avons envoyé un email de confirmation à l'adresse suivante {* emailAddressData *}. Nous vous enverrons un lien pour créer un nouveau mot de passe {| moreInfoText |}

Du Roundup dans l’urine parlementaire Montrer que l’imprégnation de la population au glyphosate ne s’arrête pas aux portes des lieux de pouvoir et peser sur les dernières discussions qui pourraient aboutir à sa réautorisation en Europe. C’était l’objectif assumé d’une opération de communication lancée voilà plusieurs semaines par des eurodéputés belges et consistant à mesurer la présence de l’herbicide, molécule active du célèbre Roundup de Monsanto, dans l’urine d’un échantillon de leurs pairs du Parlement européen. Les résultats, rendus publics jeudi 12 mai, sont éloquents. Sur les 48 parlementaires s’étant pliés à l’exercice – de treize nationalités et de toutes les couleurs politiques – tous présentaient une teneur détectable de glyphosate dans leur urine. A des taux souvent élevés, la moyenne étant de 1,7 microgramme par litre (µg/l), soit dix-sept fois le seuil légal toléré dans l’eau potable. La cinquantaine d’eurodéputés cobayes n’est nullement représentative de l’ensemble de la population européenne.

Monsanto Bayer = fusion de l’Agent Orange et du ZyklonB Monsanto, on connaît. C’est le prototype de la multinationale nuisible. Celle qui a inventé « l’agent orange », un produit tueur dérivé de l’herbicide 2,4,5-T, utilisé massivement par l’aviation étasunienne pour défolier les forêts du Vietnam où évoluaient les Viêt-congs. Résultats encore réels 50 ans après avec des palanquées de cancers et de malformations de naissance, mais aussi – retour du boomerang – des séquelles nombreuses chez beaucoup d’anciens combattants US. Monsanto est depuis des décennies responsable de scandales sanitaires à répétition ayant provoqué la mort de dizaines de milliers de personnes : agent orange mais aussi PCB, dioxine, OGM, aspartame, hormones de croissance, herbicides Lasso et Roundup, etc... Bayer, c’est un géant européen de la chimie. Bayer Monsanto, c’est vraiment « l’union des affreux » ! Mais la branche médicaments n’est pas la principale en jeu. Va fa’n culo ! Phot X - Droits réservés

Pesticides : Bruxelles va proposer une réautorisation du Roundup pour dix ans La Commission européenne passe outre une résolution du Parlement européen. La France « restera opposée à une remise en selle du glyphosate ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart La Commission européenne devrait proposer d’autoriser de nouveau le glyphosate pour dix ans. C’est en tout cas le sens d’un projet de règlement d’exécution, dont Le Monde a obtenu copie, qui sera soumis au vote des Etats membres les 18 et 19 mai. La France en particulier s’y était opposée. L’homologation du glyphosate – le pesticide le plus utilisé au monde, le plus fréquemment retrouvé dans l’environnement et la molécule active du célèbre désherbant Roundup – arrive à son terme le 30 juin et la question de sa réautorisation est au centre d’une vive polémique. Lire aussi : Roundup : le pesticide divise l’Union européenne et l’OMS Aucune restriction d’usage L’affaire est au centre d’une attention médiatique et politique considérable. Perturbateurs endocriniens

Effrayante cette tentative de prise de contrôle sur la science et sur la recherche scientifique ! On se croirait revenu aux temps des procès de l'inquisition ou de celui de Galilée. Sauf que la motivation, au lieu d'être religieuse, est ici de basse économie ! Les gains scandaleux de quelques-uns, aux dépens de la santé du plus grand nombre... by lanava Jun 1

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