background preloader

L'Opéra de Charles Garnier

L'Opéra de Charles Garnier
Contexte historique La construction du nouvel Opéra de Paris Décidée en 1858 pour remédier à la vétusté et à l’incommodité de la salle de la rue Le Pelletier, la construction du nouvel Opéra de Paris fut le cœur d’une magistrale démonstration de l’urbanisme selon le Second Empire. Sous l’égide du baron Haussmann (préfet de la Seine de 1853 à 1870), l’édifice fut construit pour répondre aux luxueux plaisirs réclamés par le Tout-Paris et la cour impériale. En même temps, il devait être l’un des « phares » dont le baron parsema la capitale pour rythmer les nouvelles voies de circulation. Le quartier alentour fut alors totalement remodelé, faisant disparaître plusieurs hôtels particuliers du XVIIIe siècle. Analyse des images Les acteurs d’un chantier luxueuxLa visite de Napoléon III et d’Eugénie sur le chantier témoigne de l’importance qu’avait aux yeux de l’Empereur le nouvel Opéra, qui fut, après le Grand Louvre, le monument majeur de son règne et le plus coûteux. Interprétation

Eugène Atget Une large partie du travail d’Eugène Atget a pour sujet le vieux Paris. Il répond en cela à une préoccupation qui lui est contemporaine et s’intègre dans une longue histoire des discours et des représentations sur la capitale, à travers laquelle le regard, de la vision panoramique à la vision rapprochée du détail, détermine la construction d’une représentation du paysage urbain parisien. La perception de la ville comme objet d’histoire autonome s’est lentement élaborée à travers la littérature sur Paris. Certains font remonter cette nouvelle perception de la ville au Tableau de Paris de Louis Sébastien Mercier (1782-1788). Pour d'autres, cette période du discours sur Paris s’ouvre sur l’un des romans les plus marquants du XIXe siècle, Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Commencé en 1830 et publié dès 1831, Notre-Dame de Paris constitue une nouvelle forme de connaissance sur Paris car, pour la première fois, la ville médiévale se conçoit comme une entité.

TOUR EIFFEL Contexte historique Dans une France aux prises avec des difficultés politiques et économiques, et encore marquée par le souvenir de sa défaite face à l’Allemagne en 1870, s’impose l’idée d’une Exposition universelle capable de redresser le pays et de restaurer son prestige au regard du monde entier. Prévue à Paris en 1889, année du centenaire de la Révolution française, l’Exposition est tout entière dévolue au fer, et son « clou » est la tour haute de trois cents mètres dessinée par Maurice Koechlin et construite par Gustave Eiffel. Analyse des images Dans le quartier du Champ-de-Mars en pleine mutation à la fin des années 1880, le chantier de la tour Eiffel qui commence en janvier 1887 est un spectacle nouveau et surprenant, régulièrement suivi par une foule de badauds et d’artistes. Les photographies prises le 8 octobre et le 10 novembre 1887 révèlent le début du montage simultané des quatre piliers, entrepris en juillet 1887 après cinq mois de travaux de fondation. Interprétation

Victor Laloux, l'architecte de la gare d'Orsay Contexte historique Représentant emblématique de l’architecte officiel couvert d’honneurs, Victor Laloux connut une carrière exemplaire. Elève de l’Ecole des Beaux-Arts, il obtient le Prix de Rome en 1878. De retour de la Ville éternelle, il devient architecte-fonctionnaire dans le service des Bâtiments civils et chef d’un atelier à l’Ecole des Beaux-Arts. A partir de 1886, où il construit l’église Saint-Martin de Tours, son nom est associé à de prestigieuses réalisations qui culmineront avec la conception de la gare d’Orsay, qui devait être prête pour l’Exposition universelle de 1900. Ses travaux lui valent de nombreuses récompenses et distinctions internationales et il devient, en 1920, président de la Société des artistes français. Analyse de l'image Adolphe Déchenaud, après un séjour à Rome de 1894 à 1898, se fait connaître par les portraits qu’il adresse au Salon des artistes français. Interprétation

La première d'Hernani. Avant la bataille Contexte historique Après Martignac, plus libéral que Villèle, Charles X charge en août 1829 le prince de Polignac de former un nouveau ministère sans tenir compte de la volonté des Chambres. Les principaux ministres incarnent la fidélité à l’Ancien Régime et sont l’objet d’une réelle impopularité. Soumise à l ’examen de la censure, la pièce de Victor Hugo est cependant autorisée alors que sa précédente création, Marion Delorme, avait été interdite par Charles X pour « atteinte à la majesté royale ». Le 29 septembre 1829, Hugo invite ses amis chez lui pour donner lecture d’Hernani, ou l’Honneur castillan, l'histoire d'amour malheureuse d'un proscrit, Hernani, pour une jeune infante, doña Sol. On s'enthousiasme pour cette pièce qui rompt avec les canons du théâtre classique, notamment avec les trois unités de temps, de lieu et d'action énoncées par Boileau sous le règne de Louis XIV. Analyse de l'image Interprétation

Les Expositions universelles, architectures réelles et utopiques "Exposition : sujet de délire du XIXe siècle". Cette célèbre définition de Gustave Flaubert dans son Dictionnaire des idées reçues, semble bien caractériser la folie des expositions universelles qui, de 1851 à 1900, se transforment peu à peu en "féerie géographique", en "cité oecuménique", en cette "ville nouvelle et éphémère cachée à l'intérieur de l'autre". Jean Camille FormigéExposition universelle de 1889, Palais des Beaux-Arts© Musée d'Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt L'industrie s'exposait déjà en des manifestations nationales depuis la fin du XVIIIe siècle. Le musée d'Orsay a cherché, dès les années de sa formation, à constituer, à l'aide de dessins originaux et grâce à la magistrale donation du fonds Eiffel en 1981, une collection qui refléterait les grands projets comme les attractions architecturales des expositions universelles.

Les Halles de Paris à travers l'histoire Contexte historique Origine des halles de Paris Les origines des halles de Paris remontent à 1137, date à laquelle Louis VII décide de créer un marché sur le lieu-dit des Champeaux, situé extra muros, à l’endroit d’anciens marécages. Bientôt intégrées au centre de Paris qui s’étend progressivement au-delà de la ceinture marécageuse, les halles deviennent un grand centre d’échanges prospère. Elles ne cessent alors de s’agrandir et de se transformer au fil des siècles, des halles en bois édifiées par Philippe Auguste en 1183 puis par Louis IX en 1263 à la construction d’une nouvelle halle aux blés en 1769 et à l’aménagement du cimetière des Innocents en marché aux fleurs, fruits et légumes, en passant par la reconstruction sous Henri III de la place principale, le Carreau, que l’on borde de maisons dotées au rez-de-chaussée de galeries, les fameux « piliers » des halles, et l’élargissement des voies attenantes. Analyse des images Les halles de Baltard Interprétation

Enterrement de la IIe République Contexte historique Singulier destin que celui de cet enterrement de campagne ! Symbole de l’ordure moderne pour les contemporains, chef-d’œuvre révéré aujourd’hui, brûlot socialiste pour les uns, manifeste réaliste pour les autres, allégorie politique pour les historiens, Un enterrement à Ornans a déchaîné les passions et suscité de nombreux commentaires. Malgré la médaille de deuxième classe qui l’a récompensé au Salon de 1851, sa vulgarité et sa laideur ont fortement déplu aux publics dijonnais et parisien de l’époque. Dupays, un critique, dénonça par exemple " un amour du laid endimanché ". Gustave Courbet, de son côté, professait que " le réalisme est par essence l’art démocratique " et que sa peinture visait à introduire " la démocratie dans l’art ". Analyse de l'image De son vrai nom " Tableau de figures humaines, historiques d’un enterrement à Ornans ", la toile de Courbet, de dimensions exceptionnelles, est une galerie de portraits qui compte pas moins de 46 personnages.

doc_pdf_fr_dossierEnseignant_arcDeTriomphe_2009.pdf (Objet application/pdf)

Related: