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Les États-Unis, espaces de la puissance, espaces en crises

Les États-Unis, espaces de la puissance, espaces en crises
Six mois après la parution de leur Atlas des États-Unis. Un colosse aux pieds d’argile [ et au lendemain de l’investiture du président Donald Trump, les cafés géo de Lyon accueillent, 1e 1er février 2017, Pascale Nédélec et Christian Montès pour une présentation à deux voix intitulée « Derrière le choc des urnes, des mutations radicales ? Le regard de l’Atlas des États-Unis 2016 ». Pascale Nédélec est docteure en géographie et AGPR à l’École normale supérieure. Sa thèse de doctorat [ propose une réflexion sur l’urbanité et la citadinité de Las Vegas. Christian Montès est professeur des universités à l’université Lumière Lyon 2 et est rattaché à l’UMR 5600 EVS. Introduction Qu’est-ce qu’un atlas et qu’y trouve-t-on ? Par-delà et en deçà de l’élection : le regard du géographe La cartographie des élections Related:  1 - Territoires inégalement intégrés

Les mégalopoles (Nord-est des États-Unis, Japon, Europe) par HG Sempai · 26 août 2014 La carte de l’archipel mégalopolitain mondial La carte au format pdf (amm) La carte version animée : amm_anime Articles similaires Les empires chrétiens du haut Moyen-Age Une carte sur l'empire romain au lle siècle. Aux Etats-Unis, le facteur géographique détermine considérablement l’espérance de vie des plus pauvres LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Lauer (New York, correspondant) Les inégalités aux Etats-Unis ne se matérialisent pas seulement sur le plan financier, mais aussi en termes d’espérance de vie selon l’endroit où l’on habite. Ainsi, quand on est pauvre, la probabilité de vivre moins vieux est plus grande si l’on habite Detroit (Michigan) ou Cincinnati (Ohio) plutôt qu’à New York ou Los Angeles (Californie). C’est la conclusion à laquelle arrivent huit chercheurs dans une étude publiée lundi 11 avril, dans The Journal of the American Medical Association. L’étude s’est appuyée sur l’examen de 1,4 milliard de déclarations d’impôts de personnes âgées de 40 à 76 ans sur une période qui s’étale de 1999 à 2014. Elle montre d’abord que les hommes faisant partie des 1 % les plus riches vivent en moyenne quinze ans de plus que ceux appartenant à la catégorie des 1 % les moins riches (pour les femmes l’écart est ramené à dix ans). Les politiques locales en cause

Portrait de São Paulo (2) : contrastes, problèmes, défis Bibliographie | citer cet article | partie 1 | partie 2 São Paulo est la principale métropole brésilienne et elle s'oppose fortement sur beaucoup de plans au reste du pays dont elle constitue le centre économique. Toutefois, il existe à l'intérieur de cette agglomération géante une forte diversité interne, de plusieurs ordres : diversité des milieux naturels, qui a une forte influence – parfois positive, souvent négative – sur le fonctionnement urbain, diversité des usages du sol, diversité des populations dans ses origines et ses niveaux de revenus. Il en découle de très importants contrastes entre les différentes parties de la ville, à l’image de ceux qui marquent le Brésil dans son ensemble. Comme la première partie de ce portrait de São Paulo, ce deuxième volet est essentiellement fondé sur un corpus de documents utilisables en classe, cartes et photos pour la plupart originales, produites ou recueillies en onze ans de séjour à São Paulo. 1. 2. 2.1. La présence étrangère à São Paulo

Aux États-Unis, les inégalités se sont creusées L'Amérique est le plus inégalitaire des pays développés: 10% des actifs accaparent à eux seuls 50% des revenus. Sans attendre Davos, le débat s'est engagé à Washington sur les moyens de combattre les inégalités et la pauvreté. Quatre ans et demi après le retour de la croissance aux États-Unis, les signes d'un marasme profond parmi les Américains les plus défavorisés abondent. La stagnation, voire la baisse des ventes des chaînes de distribution à bas prix, alors que les enseignes de luxe se portent bien, en est une illustration concrète. Les statistiques donnent une meilleure idée du problème. Top 1%: la frange des Américains les plus riches Un rapport d'une commission du Congrès sur les inégalités, tout juste publié, souligne que, de 1993 à 2012, ceux que l'on appelle ici le «top 1%», c'est-à-dire la frange des Américains les plus riches, a vu ses revenus réels grimper de 86,1%, tandis que le reste du pays n'a connu qu'une appréciation de ses revenus de 6,6%.

Portrait de São Paulo (1) : une capitale du Brésil Citer cet article | partie 1 | partie 2 La capitale du Brésil est Brasilia, mais c'est une capitale politique comme Washington, Ottawa ou Canberra. São Paulo est – de loin – la principale métropole brésilienne, par sa population (plus de 20 millions d'habitants), par son poids économique (c'est le principal pôle industriel de l'hémisphère sud) et par son rôle de polarisation de l'espace national. Préciser « brésilienne » ne vise pas seulement à la situer dans le pays, mais aussi à dire qu'elle l'est pour le meilleur et pour le pire, avec tout ce que cela implique de qualités et de défauts, de potentiels et de risques. Le corpus qui suit est essentiellement fondé sur une série de documents utilisables en classe, cartes et photos, pour la plupart personnelles, produites ou recueillies en onze ans de séjour à São Paulo. Dans quelle mesure São Paulo est-elle une métropole mondiale émergente ? Blason de la ville de São Paulo São Paulo, l'immensité du paysage urbain 1. 2. 2.1. 3. 3.1. 3.2.

Les Etats-Unis : rôle mondial (croquis) Version PDF en document joint (image|=={image}|et{ |oui}|oui) Le croquis sur les Etats-Unis conduit à des choix de représentation. Sur la première partie, il conviendrait de compléter la définition de superpuissance en faisant référence à la capacité d’innovation qui permet au pays de maintenir un rayonnement international à travers la maîtrise des technologies. La deuxième partie de la légende permet d’insister sur les facteurs de cette puissance, en particulier sur la maitrise du territoire : ce point est essentiel pour distinguer le degré d’intégration très différent des deux pays. Sur la troisième partie, les traductions spatiales de l’intégration au processus de mondialisation, il ne faut pas oublier de jouer sur le pluriel de dynamiques.

Le classement des villes mondiales/globales, version 2016 Le groupe de travail sur les villes mondiales du département de géographie de l'université de Loughborough a publié en mars 2017 la version 2016 de son glassement des villes mondiales/globales (le GaWC utilise cette double dénomination, voir notre entrée de glossaire Villes globales, villes mondiales). En voici les premières lignes (le tableau complet ici) : Le haut du classement connaît quelques réajustements par rapport à la version de 2012 : Paris passe derrière Singapour, Tokyo derrière Pékin, Sydney derrière Doubaï. D'autres classements des villes mondiales/globales existent, basés principalement sur des critères d'ordre économique : ils reflètent davantage l'intégration à la globalisation économique que l'insertion dans une mondialité culturelle ou politique. Pour aller plus loin :

comparatif PIB d'etats americainsVS etats du monde Update: The map above and the table below have been slightly revised so that both the GDP of US states and the GDP of foreign countries are in descending order in the table below. The map above is an updated version of a similar map from 2007 here. The map was created by matching economic output in US states in 2012 to foreign countries with comparable GDPs, using BEA data for GDP by state here and GDP by country from the United Nations, via Wikipedia here. For each US state (and the District of Columbia), I tried to find the country closest in economic size in 2012 (measured by GDP), and for each state there was a country with a pretty close match – those countries are displayed in the map above and in the table below. Obviously, in some cases the closest match was a country that produced slightly more, or slightly less economic output in 2012 than a given US state. 1. 2. 3. 4. 5. 6. MP: Overall, the US produced 22.3% of world GDP in 2012, with only 4.4% of the world’s population.

Carte mondiale d'accessibilité des villes Cette carte représente l’« accessibilité » des villes, c’est-à-dire le temps de trajet vers la ville la plus proche depuis tout point de la surface de la Terre. Elle est restituée sur une projection conçue par John Paul Goode en 1923, en empruntant les codes topographiques. L’œil y lit de façon naturelle la pente plus ou moins élevée qu’il faut « gravir » ou non pour atteindre chaque point. Les zones urbaines forment les plaines, de couleur vert foncé, et les régions désertiques ou difficiles d’accès sont figurées par des montagnes de plus en plus hautes à mesure qu’on s’éloigne des villes. Les données ne proviennent pas de mesures réelles prises sur place, mais d’un modèle, publié dans la revue scientifique Nature par l’équipe de recherche du Malaria Atlas Project, de l’université d’Oxford, sous la direction du docteur Daniel Weiss. Comme l’écrivent les auteur·es : Les temps de parcours estimés par ce modèle sont exprimés en minutes. ↬ Philippe Rivière.

Le Brésil dans le monde et ses inégalités La publication de données récentes, dans divers domaines, permet de produire ou mettre à jour des images qui aident à situer le Brésil dans le monde et de mesurer ses inégalités internes. Les premières portent sur le commerce extérieur (elles montrent que le Brésil est dans une situation intermédiaire entre les pays les plus avancés et les plus pauvres), et sur les flux aériens de passagers entre lui et le reste du monde. À l’intérieur du pays les mêmes flux aériens de passagers, mais cette fois sur les lignes intérieures, montrent bien les lignes de force du pays et aident à mesurer les inégalités de poids entre les villes. Celles-ci sont confirmées par une analyse cartographique de la localisation des régions où se concentrent les familles les plus riches du pays, tandis que les données sur la distribution de la population par commune en 2016 et son évolution depuis 2000 font ressortir les régions en perte de vitesse et la marque front pionnier qui avance vers le nord amazonien.

Géographie et géopolitique. Dubaï, l’espace mondialisé par excellence ? PAR SA POSITION GEOGRAPHIQUE, la péninsule Arabique est sans aucun doute un espace les plus anciennement « mondialisé » de la planète. Dès l’Antiquité y apparaissent des civilisations, tel Dilmun [1], dont le commerce est la principale activité. Ce qui la connecte par de puissantes routes maritimes ou terrestres (caravanes) avec le monde connu de l’époque, avant que n’y soient extraits des produits, dont la rareté suscite la convoitise extérieure, tels la myrrhe, l’encens, puis plus récemment la perle et le pétrole, dont la concentration confère à la zone une spécificité économique et géopolitique à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, le golfe Persique est aussi un des pôles de la mondialisation des échanges. En à peine trois décennies, Dubaï s’est ainsi transformée en une ville opulente, mondialisée, au cœur du commerce régional. Historiquement, Dubaï s’est développée au cours du XIXe siècle grâce à sa fonction marchande. Dubaï, la Tour des Arabes (Buri el Arab) Plus . 4e de couverture . .

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