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L’apprentissage par la robotique : vers une robotique éducationnelle constructiviste ?

L’apprentissage par la robotique : vers une robotique éducationnelle constructiviste ?
Texte de : Cécile DOLBEAU-BANDIN, Enseignante-chercheure à l’UniCaen, Membre de l’IERHR En France, l’intégration de la robotique dans l’enseignement fait partie du « plan pour le numérique à l’école »[1] pour aborder notamment des notions d’informatique et sensibiliser les élèves à la programmation. Pour les initier à la robotique, des kits robotiques de construction et de programmation sont proposés (NXTT, Légo Wedo, Dash and Dot, Robotis Dream, Moss, Scribber 2, Cubelets, projet IniRobot : Thyméo II associé au site Dessine-moi un robot et Poppy) et adaptés à chaque enfant de la maternelle à l’enseignement supérieur. Des études récentes montrent l’apport de cet apprentissage (Roy (2016), Germain (2016), Gaudiello (2015), Oudeyer (2014), Gaudiello & Zibetti (2013), Alimisis (2013), Chevalier (2013), Bell (2010), Rusk & Resnick (2008)) comme vecteur pédagogique pour appréhender et appliquer les notions de mécanique, électronique ou programmation informatique. Planète Sciences Normandie Related:  PEDAGOGIE ET ROBOTIQUE

QDLR ? Apprendre par manipulation grâce aux robots Il existe différents types de dispositifs technologiques incluant des robots dont une grande partie se fonde sur l’idée que la manipulation physique favorise l’apprentissage de concepts abstraits. Nous présentons ici trois exemples de tels dispositifs et discutons de leur insertion possible au sein des classes. La robotique pédagogique a été initiée par Seymour Papert (1981), notamment pour faciliter des manipulations susceptibles d’appréhender de façon concrète des concepts abstraits. C‘est ainsi qu’un premier robot de sol programmable a été développé pour l’apprentissage de l’algorithmie, puis que des robots à construire sont apparus pour des champs d’applications variés. Depuis lors, les avancées technologiques font que les fonctionnalités des robots s’étendent (e.g. multiplication des capteurs, intégration de synthèses vocales) tout comme leurs champs d’utilisation (e.g. développement des compétences linguistiques, mathématiques, médiation thérapeutique). Conclusion Recommandations

QDLR ? La robotique à l'école Les recherches sur les approches pédagogiques compatibles avec le paradigme « apprendre par la robotique » constituent actuellement un secteur d’étude actif au sein la Robotique Éducative (Alimisis, 2013 ; Gaudiello, 2015) : ce fût l’objet du projet européen Pri-Sci-Net entre 2011 et 2014, alliant chercheurs en Sciences de l’Éducation et en Psychologie. Dans ce contexte, ont été conçues et testées des activités pédagogiques utilisant les technologies robotiques pour l’apprentissage des sciences. Les ateliers se sont déroulés au sein d’une école primaire auprès de 25 élèves de CM1-CM2 et ont portés sur des activités élaborées suivant une approche pédagogique appelée IBL (Inquiry Based Learning), qui, appliquée aux Sciences, devient IBSE (Inquiry Based Science Education). L’objectif de ces ateliers était de tester les éventuels bénéfices de la conjugaison robotique et IBSE.

La robotique à l'école : que disent les recherches? Le système d'éducation doit s'adapter aux technologies en présence. Il a fallu dans les années 90 habituer les élèves aux ordinateurs. Par la suite, il était primordial de leur enseigner les méandres du Web. Maintenant que les codes Internet sont de plus en plus accessibles, les activités scolaires et parascolaires plus technos se concentrent sur deux sujets : la programmation et la robotique. Et pourquoi pas? Différentes approches pédagogiques avec les robots De plus en plus de recherches s'intéressent aux approches de robotique en classe. Enfin, il y a l'apprentissage par la robotique. En plus de ce projet, l'organisme encourage des concours de robotique. Redonner de la motivation Mais y a-t-il un gain d'apprentissage en faisant de la robotique? Des recherches montrent aussi des améliorations dans l'acquisition de compétences transversales comme le raisonnement scientifique, mais aussi des habiletés cognitives, sociales et affectives. Et la suite, maintenant? Références Germain, Nicole.

Mes Datas et Moi : l'Observatoire Les robots (3) font bien partie de notre quotidien (robots industriels, agricoles, ménagers, sociaux…) et modifient déjà nos relations à notre environnement (travail, santé, éducation…), aux autres et à nous-mêmes. Le psychiatre Serge Tisseron expose les raisons pour lesquelles les hommes s’attachent aux objets ; et nous met en garde sur la relation que nous allons certainement développer avec les robots. Enrichissant sa réflexion personnelle de recherches récentes, l’auteur expose les risques éthiques majeurs liés à ces avancées technologiques. Il s’intéresse principalement aux robots sociaux (Nao, Pepper, Paro…) (4, 5, 6) appelés à investir de plus en plus notre quotidien. « Que cela va m’impressionner quand ce charmeur va me toucher, me regarder et me rappeler l’heure de mes médicaments ! L’empathie artificielle, stratégie marketing ? Comme le remarque la philosophe, Cynthia Fleury (10) : Un robot, trois risques éthiques majeurs Une réflexion collective indispensable S. S. (13) : S.

QDLR ? Apprendre à programmer Wilson et Moffat (2010), deux chercheurs de l’Université calédonienne de Glasgow, ont voulu vérifier la validité des discours tenus par les concepteurs de Scratch qui stipulent que cet outil est adapté aux personnes n’ayant jamais programmé et qu’il participe à l’amélioration des performances cognitives de ses utilisateurs. Leur problématique de recherche se décline en deux volets. Le premier est d’ordre cognitif et a pour objectif de tester si l’initiation au logiciel pourrait participer ou pas au développement cognitif d’un élève. Pour répondre à ces questions, ils ont fait appel à une classe de 21 élèves, âgé de 8 et 9 ans. Les résultats ont donné à voir un niveau de satisfaction des élèves dans l’utilisation du logiciel élevé au bout des 8 séances. D’autres études amènent à des résultats comparables, à l’exemple de celle menée par Komis et Misirli en Grèce en 2013.

IEN EVIAN LES BAINS - Le Projet PLAIRE Le Projet Pensée Logique Algorithmes et Informatique des Robots d’Evian Le projet Rob’O d’Evian 2015/2016 DESCRIPTIF DU PROJET Pensée Logique Algorithmes et Informatique des Rob’O d’Evian : 1. Coder ou ne pas coder telle n’est plus la question… Aujourd’hui en France, depuis cette rentrée de septembre, les élèves reçoivent un enseignement qui consiste en cycle 3 à utiliser un logiciel de programmation et à coder le déplacement d’un robot ou d’un personnage sur un écran. Quels en sont les bénéfices pour l’élève ? Dans quelle matière intégrer ces nouvelles activités qui paraissent transcender le seul champ informatique ? Comment s’y prendre ? 2. 3h de formation branchée Pratique de la démarche d’investigation avec les robots Thymio. Nous les avons engagés ensuite à participer avec leurs classes à des rencontres, notamment : un festival dédié à la programmation qui a regroupé 450 élèves sur la journée. des défis entre classes lors de la liaison CM2/ 6ème. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10.

L'Agence des Usages 1. Difficulté socio-communicative face à l’enseignement impliciteL’enseignement classique est souvent décrit dans la recherche en didactique comme un échange conjoint, majoritairement implicite, entre l’enseignant et l’élève (Sensevy & Mercier, 2007, p. 14). Ceci constitue un obstacle pour un enfant qui ne peut ni affronter l’autrui, ni décoder ses intentions. 2. 3. Comment les humains s’attachent aux robots Passionnée par le langage, Véronique Aubergé est une des grandes spécialistes de la robotique sociale, c'est-à-dire des liens que nouent les humains avec les robots. Nous l’avons rencontrée dans son laboratoire de Grenoble. Cet entretien a été publié dans «Carnets de science», la nouvelle revue du CNRS. C’est peu de dire que Véronique Aubergé est intarissable sur ses recherches. Avant d’en venir aux robots, parlons un peu de votre parcours. Véronique Aubergé étudie les conséquences de la présence d'un robot sur les humains qui l'entourent (à ses côtés, Jérôme Maisonnasse, responsable du Fab Lab du laboratoire d'informatique de Grenoble). Vous avez pourtant fait de l’informatique avant d’étudier le langage… V. Les mots sont secondaires dans la communication entre les individus: on peut se faire comprendre d'un simple soupir... Vous vous êtes concentrée sur une modalité particulière du langage : la prosodie. Quelle erreur commettait-on avec les systèmes de synthèse vocale à cette époque ?

Technologie Numérique, Formation Education > Library Home > Groups > Technologie Numérique, Formation Education > Library > Impact sur les processus socio-cognitifs Tags More Refresh Comment évaluer l’efficacité de la pensée computationnelle chez les élèves du primaire ? | Roteco La pensée informatique ou pensée computationnelle est enseignée de plus en plus dans les écoles parce qu’elle est fondamentale dans de nombreux domaines de la vie quotidienne. Les explications de ce qu'est la pensée computationnelle et la façon dont elle devrait être abordée dans l'enseignement font l'objet de nombreux débats aux seins des spécialités. C’est un sujet d’actualité ! Ainsi, l’équipe de chercheurs mené par María Zapata Cáceres, Estefania Martin et Marcos Roman de l'Université Rey Juan Carlos à Madrid a mis au point un test d'évaluation de la pensée computationnelle à utiliser dans l'enseignement primaire. Création et fiabilité des tests Pour la conception du test BCTt, l'équipe scientifique a développé une première version, basée sur le Computational Thinking Test (CTt). Description du test Le test BCTt comprend 25 questions, chacune d'entre elles ayant quatre réponses possibles, auxquelles il faut répondre dans un délai de 40 minutes. Comment avoir accès à ce test ? 1.

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