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Il ne faut pas rembourser la dette publique

Il ne faut pas rembourser la dette publique
Je viens d’écrire un article sur la crise de la dette pour OWNI. L’article est intitulé “La dette expliquée aux nuls”, mais ce n’est pas le titre que j’aurais préféré, mon objectif étant clairement de poser la question de la légitimité du remboursement de la dette publique. Je vous invite à aller lire l’article sur OWNI, mais j’aimerais profiter de cet article pour glisser quelques remarques et explications complémentaires. Il faut réformer les statuts de la banque centrale Je reviens dans l’article sur ce que j’ai déjà expliqué sur ce blog à plusieurs reprises, à savoir tout d’abord l’importance de revenir sur la loi de 1973 et les traités européens qui interdisent à la BCE de financer les dépenses publiques des états de l’eurozone. Il est tout à fait possible de parvenir à une réforme des traités européens allant dans ce sens… à condition bien sûr de le demander ! La France dispose d’un poids dans l’Union Européenne. Le “problème” de l’inflation Les réformes sont inévitables BlueRobot

La dette expliquée aux nuls La gestion de la dette conditionnera les débats de la présidentielle, comme l'a montré l'Université d'été du PS. Un sujet complexe, pollué par les idées reçues et les croyances. Pour y voir plus clair, OWNI reprend les bases. Lorsque l’on parle de dette, il est de coutume de dire que « l’État vit au dessus de ses moyens », que le modèle social français n’est plus soutenable, et qu’il faut donc réduire les dépenses. Pourtant, la réalité est légèrement différente : sur 1 600 milliards de dette publique remboursée depuis 1974, environ 1 200 milliards d’euros ne sont constitués que des seuls intérêts. L’effet « boule de neige » explique en grande partie ce phénomène. En réalité, hors paiement des intérêts, les budgets sont globalement à l’équilibre comme le montre le graphique ci dessous (issu du travail de André-Jacques Holbecq) : Rembourser la dette, ce n’est donc pas payer en différé les dépenses d’éducation, de santé ou d’autres investissements. Photos FlickR yenna ;

Endettez-vous ! Recensé : Louis Hyman, Debtor Nation. The History of America in Red Ink, Princeton, Princeton University Press, 2011, 378 p. La crise des dettes publiques fait l’objet de toutes les attentions et de toutes les craintes depuis plusieurs mois en Europe et aux États-Unis. On en oublierait presque que la crise qui frappe les économies occidentales depuis trois ans n’a pas eu pour point de départ l’incapacité des États à limiter leurs déficits publics, mais plutôt l’accumulation de dettes privées dans les banlieues américaines. La crise des subprimes, dont le souvenir tend parfois à s’estomper, a été analysée en détail par les économistes et les dirigeants politiques. C’est donc à cette « révolution financière » (p. 1), qui a placé la dette au cœur du capitalisme américain, que Louis Hyman s’intéresse dans ce livre, depuis la légalisation des prêts et l’expérimentation de nouvelles techniques de crédit dans les années 1920, jusqu’à l’effondrement des crédits subprimes dans les années 2000.

Bancopoly : le jeu qui fait fureur ! Vous ne connaissez pas le Bancopoly ? Pourtant vous y jouez tous les jours, sans le savoir. L'avez-vous vraiment compris ? Bancopoly : juste une nouvelle petite règle. Qui n'a jamais joué au Monopoly ? Le Bancopoly, c'est un Monopoly qui change seulement la règle suivante : quand un joueur passe la case départ, c'est le joueur désigné comme banquier qui reçoit la monnaie de la case départ : le joueur qui passe ne reçoit rien. Qui va accepter de jouer au Bancopoly ? Même un enfant comprendrait... Étonnant que n'importe quel enfant comprenne immédiatement, alors que les millions d'adultes occidentaux présents sur Terre acceptent de jouer quotidiennement au Bancopoly : car la distribution de monnaie à chaque tour, c'est la création monétaire. La création monétaire des Euros, ou des Dollars, ce sont les banques privées qui la reçoivent, au vu et au su de tout citoyen.. averti ! Qui va se retrouver sur la paille à ce jeu ? Vous ne le croyez pas ? Je veux sortir ! Question dérangeante...

Peuples, payez leur dette ! CQFD : On nous parle de dette publique, de ses conséquences inévitables, des menaces qu’elle fait peser sur nos vies… De quoi s’agit-il ? Nicolas Sersiron : C’est la dette qui s’est accumulée au fur et à mesure des déficits budgétaires qui permettent aux administrations de faire fonctionner l’armée, l’éducation, la santé, la justice, les routes, etc. On peut comparer cette situation à celle d’un ménage qui, ayant des fins de mois difficiles, va voir son banquier ou ses copains et leur emprunte de l’argent. Quand l’État n’arrive pas à boucler son budget, il emprunte de l’argent en mettant en vente ce qu’on appelle des bons du trésor ou obligations d’État à terme (OAT). Mais les États ne disposaient-ils pas d’autres moyens, moins onéreux pour l’ensemble de la collectivité ? Pendant les « Trente glorieuses », le déficit était comblé par la planche à billets. À qui l’État emprunte cet argent ? Pour l’essentiel, ils sont achetés par les investisseurs institutionnels, aussi appelés Zinzins.

Qui détient la dette publique ? La crise économique et financière de 2008-2010 a considérablement fragilisé les modèles de financement des économies occidentales. L’accroissement des émissions de dette publique qui en a découlé a des conséquences sur la confiance des créanciers, les marges de manœuvre des Etats en matière de politique économique, ainsi que sur les équilibres géopolitiques et les dettes s’internationalisant. L’ampleur de l’endettement et la nature des créanciers varient d’une région à l’autre : la zone euro court le risque d’une fragmentation interne tandis que les Etats-Unis sont menacés par un accroissement de leur dépendance à l’égard de l’extérieur. La présente note, rédigée par un haut fonctionnaire ayant souhaité gardé l’anonymat, dresse le tableau de cette nouvelle donne financière issue de la crise.

Un billet important de André-Jacques Holbecq sur la dette publique J’ai proposé à A.J. Holbecq, qui avait à diverses reprises posté des commentaires sur mon blog, en particulier en réaction à mon dernier billet « à propos des dettes publiques en France et en Europe », d’expliciter un peu plus ses arguments dans un texte mis en ligne sur mon blog. Il a bien voulu répondre positivement à cette sollicitation. Je l’en remercie. Il ne manquera pas, j’en suis convaincu, de répondre aux commentaires. Pour information, André-Jacques Holbecq est un “économiste citoyen” qui a écrit plusieurs livres depuis une dizaine d’années, seul ou en collaboration avec Philippe Derudder. Comment ne pas être d’accord avec Jean Gadrey [1], comment ne pas vouloir mettre plus de justice fiscale et faire payer des impôts équitables à ceux qui, à ce jour, bénéficient d’avantages fiscaux considérables, impôts dont la perception permettrait effectivement une « relance durable ». Quelques données. (graph1)(cliquez sur le graphique pour l’agrandir) (graph2) Quelles solutions ? (graph3)

Money has been privatised by stealth | Ben Dyson It's common knowledge that printing your own £10 notes at home is frowned upon by Her Majesty's police. Yet there's a small collection of companies that are authorised to create – and spend – more new money than the counterfeiters have ever been able to print. In industry jargon, these companies are called "monetary and financial institutions", but you probably know them by their street name: "banks". The money that they create, effectively out of nothing, isn't the paper money that bears the logo of the government-owned Bank of England. Hard to believe, isn't it? Here's how it works. Through this process of creating money, banks have been able to inflate the money supply at a rate of 11.5% a year, pushing up the prices of houses and pricing out an entire generation. Of course, the flipside to this creation of money is that with every new loan comes a new debt. But how did something as important as money become privatised?

Michael Hudson on How Finance Capital Leads to Debt Servitude This edited transcript is expanded from a live phone interview with Michael Hudson by Dimitris Yannopoulos for Athens News. It summarizes some of the major themes from Hudson’s new book, The Bubble and Beyond: Fictitious Capital, Debt Deflation and Global Crisis, which is available on Amazon. Q: How has the financial system evolved into the form of economic servitude that you call “debt peonage” in your book, implying a negation of democracy as well as free-market capitalism as classically understood? A: The original hope of banking and finance capitalism in the 19th century was that banks would make productive loans to finance industry. This was defined as productive lending. As matters have turned out, banking has allied itself with real estate, mineral extraction, oil, gas and monopolies instead of with industry. Banks have the privilege of creating credit and charging for access to it. This is the basic problem with the Anglo-American-Dutch banking system. A: Just the opposite.

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