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Les seuils de pauvreté en France

Les seuils de pauvreté en France
Sur le même sujet Un million de pauvres de plus en dix ans 6 septembre 2016 La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2004 et 2014, le nombre de personnes concernées a augmenté d’un million au seuil à 50 % du revenu médian comme au seuil de 60 %, principalement sous l’effet de la progression du chômage. Toujours plus d’allocataires de minima sociaux 13 mai 2016 1,9 million de personnes touchent le RSA, au total quatre millions de personnes sont allocataires de minima sociaux. C’est quoi, être pauvre ? 12 février 2016 La pauvreté est une question de revenus, mais aussi de conditions de vie. Un million de travailleurs pauvres en France 17 décembre 2015 Un million de travailleurs vivent avec à peine plus de 800 euros par mois notamment du fait du temps partiel contraint. La misère persiste en France, l’un des pays les plus riches au monde La pauvreté selon le type de ménage La pauvreté selon l’activité La pauvreté selon l’âge La pauvreté selon le sexe

Quelle est la différence entre inégalité sociale et discrimination ? Une inégalité sociale correspond à une différence de situation des individus en raison des ressources qu’ils détiennent (éducation, revenus, capital social, etc.) ou de pratiques (santé, logement, situation d’emploi, etc.) qui peuvent être classées hiérarchiquement. Une discrimination est une différence de traitement fondée sur un critère illégitime et donc prohibé (âge, sexe, handicap, etc.). Les discriminations produisent des inégalités, mais les inégalités ne sont pas uniquement la conséquence de discriminations. En pratique, il est souvent difficile de démêler ce qui relève de la discrimination entre des individus du fait de certaines de leurs caractéristiques et ce qui relève des inégalités entre leurs milieux sociaux d’origine. On a longtemps mis en avant les inégalités sociales et sous-estimé les discriminations.

Dix ans d’évolution des inégalités en France : un bilan 19 novembre 2013 - L’Observatoire des inégalités scrute les inégalités depuis maintenant dix ans. Où en est-on aujourd’hui en France ? Quels sont les écarts qui ont augmenté ou diminué ? Les dix ans qui se sont écoulés ont été marqués par une très nette hausse des inégalités de revenus [1]. Tout n’est pas négatif pour autant. Les inégalités de revenus entre catégories sociales ne diminuent pas Le niveau de vie mensuel médian des ouvriers a augmenté de 14,6 % entre 2000 et 2010, soit + 174 euros, contre 4 % pour les cadres supérieurs (+ 102 euros). Les riches toujours plus riches Le niveau de vie moyen annuel des 10 % les plus riches est sept fois supérieur à celui des 10 % les plus pauvres en 2010. Les écarts de salaires entre les femmes et les hommes se sont réduits En 2000, les femmes gagnaient 80,3 % du salaire des hommes (dans le secteur privé et pour des temps complets). La pauvreté augmente fortement La précarité d’emploi des jeunes adultes est toujours aussi élevée

La pauvreté en Europe 16 mai 2014 - Le taux de pauvreté en Europe varie de 5,8 % à 16,9 % selon le seuil utilisé. A 60 % du revenu médian, le taux oscille de 10,1 % en Norvège à 23,1 % en Grèce. A 40 %, de 2,4 % aux Pays-Bas à 10,6 % en Grèce. 16,9 % des Européens, soit 84 millions de personnes selon l’institut Eurostat, vivaient sous le seuil de pauvreté en 2011 [1], si l’on prend en compte le seuil à 60 % du revenu médian national (voir encadré ci-dessous). La Grèce (23,1 %) et l’Espagne (22,2 %) ont les taux de pauvreté les plus élevés. En prenant en compte les seuils à 40 % du niveau de vie médian national (le cœur de la pauvreté), les hiérarchies et les écarts entre les pays sont modifiés. Ces données, qui datent de trois ans, minimisent le niveau de la pauvreté. Quel seuil de pauvreté retenir ? Les taux de pauvreté correspondent à une proportion de la population qui vit avec un revenu disponible inférieur au seuil de pauvreté. Pour en savoir plus : Photo / © absolut - Fotolia.com

Pourquoi y a-t-il de plus en plus de travailleurs pauvres en France ? Ils seraient entre 1,9 et 3,3 millions en France, mais les experts peinent à cerner le phénomène croissant des travailleurs pauvres, qu'ils imputent notamment au temps partiel, dans les services à la personne ou la restauration. "On fait face à une situation récente, sans système d'observation adapté, c'est encore du bricolage", résume l'économiste Denis Clerc, selon lequel "la pauvreté laborieuse concerne plus de deux millions de personnes". Il s'appuie notamment sur le chiffre de l'Insee des "individus pauvres selon leur activité BIT (bureau international du travail)", évalués à plus de 1,9 million en 2010. Pour Pierre Concialdi, de l'Ires, la vérité s'établit entre 2 et 3,3 millions. Confusion Second obstacle : le croisement de données individuelles (le travail) et d'autres relatives au ménage (les revenus) rend complexe l'interprétation du phénomène. L'Union européenne travaille d'ailleurs sur un nouvel indicateur, souligne-t-elle. Bas salaires "L'emploi paupérisant"

L'Europe doit-elle suivre le modèle nordique ? de Christoph Mayerl Les Scandinaves montrent qu'il n'est pas exclu de concilier la réussite économique avec un Etat social bien construit. Qu'entend-on par "modèle scandinave" ? Un tel modèle est-il applicable à l'Europe toute entière ? Bien vivre là où on habite, ainsi pourrait-on adapter le slogan par lequel la plus grande entreprise d'ameublement du monde s'adresse à ses clients allemands. Non seulement Ikea mais aussi l'Etat providence comptent parmi les modèles scandinaves couronnés de succès.Photo: AP Alors, quand viens-tu ? La Suède, le Danemark, la Norvège et la Finlande ont atteint ce que plus d'un économiste considérait comme impossible : le plein essor économique, et ce malgré une fiscalité élevée et un Etat social bien doté. Les Scandinaves marquent des points dans tous les domaines L'enthousiasme général est compréhensible. Les espérances sont grandes. La Suède constitue le modèle premier En quoi consiste le modèle scandinave ? Réforme précoce de l'Etat social Christoph Mayerl

L’état des lieux des inégalités de salaires en France 29 janvier 2013 - Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent au mieux 403 euros par mois, les 10 % les mieux rémunérés touchent au minimum 2 967 euros. Etat des lieux en équivalent temps complets Le salaire net mensuel médian s’élève à 1 675 euros [1] en équivalent temps plein (données 2010). Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent moins de 1 142 euros, contre 3 317 euros pour les 10 % des plus hauts salaires... Un écart de salaire de 2 175 euros, soit au minimum 2,9 fois plus. Les inégalités de salaires sont plus élevées chez les hommes que chez les femmes, ces dernières étant beaucoup moins nombreuses à toucher de hautes rémunérations. Si l’on considère les 50 % des salariés du milieu de la répartition (au-dessus des 30 % les moins bien payés et au-dessous des 20 % les mieux payés), on obtient des salaires mensuels nets compris entre 1 396 et 2 510 euros. Pour vous situer utilisez notre outil en ligne (données 2010) Photo / © Jérôme SALORT - Fotolia.com

La mobilité sociale en France 11 avril 2013 - La moitié des fils de cadres supérieurs deviennent cadres supérieurs, contre un dixième des fils d’ouvriers. Les chances d’accès aux positions sociales sont loin d’être équivalentes. Les chances d’accès aux positions sociales sont loin d’être équivalentes. 52 % des hommes âgés de 40 à 59 ans fils de cadres supérieurs étaient eux-mêmes cadres supérieurs alors que seuls 10 % des fils d’ouvriers du même âge occupaient le statut de cadre en 2003 selon les dernières données disponibles de l’Insee [1]. En revanche, 46 % des fils d’ouvriers étaient eux-mêmes ouvriers, contre 10 % des fils de cadres supérieurs. La mobilité se fait plus facilement entre catégories proches : un tiers des hommes dont le père avait une profession intermédiaire sont devenus cadres, alors qu’avec un père employé, il est moins fréquent de devenir cadre (22 %) mais davantage de devenir profession intermédiaire (28 %). Pour comprendre la mobilité sociale, il faut bien distinguer deux phénomènes.

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