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Pour combattre la post-vérité, les médias condamnés à innover

Pour combattre la post-vérité, les médias condamnés à innover
Suffit-il cependant de produire les meilleures argumentations possibles, de publier les enquêtes ou dossiers les plus étayés, d’être omniprésents dans les discussions sur les réseaux sociaux pour gagner la confiance ? C’est tout le volet de la réception des messages envoyés par les médias et de leurs effets qui s’ouvre. Une dimension que les rédactions connaissent mal, voire sont réticentes à investir. Une dimension qui suppose bien plus que des intuitions, mais un travail de recherche, d’enquête, d’analyse de terrain, demandant des moyens, des compétences, de sociologues notamment. L’un des ateliers « recherche » de l’édition 2017 des Assises du journalisme en fournissait une nouvelle illustration à propos du fact checking. Ne pouvait-on trouver meilleur argument pour valider l’approche en faveur de l’interaction avec les publics, sur les lieux même des échanges à propos des informations ? Related:  Info ou IntoxPause numérique 4

« Post-vérité » : nouveau mot ou nouvelles réalités Depuis au moins ces trente dernières années, un lent et méthodique travail de sape est à l’œuvre pour distordre les logiques de communication, au sens de permettre aux être humains d’être en contact et en intercompréhension les uns avec les autres, et les logiques d’information, au sens de faire des détenteurs de la souveraineté populaire des citoyens éclairés. Cela se faisant à travers la professionnalisation des métiers de la communication et de l’influence, ou les tactiques d’affaiblissement des médias présentés comme des ennemis. Dès lors, on peut identifier au moins trois racines profondes à la perception d’un basculement dans une ère de post-vérité où les fake news instillent le poison du doute. [3]. Accusation forgée dans les milieux conservateurs et dans le Parti républicain après le scandale du Watergate où la presse avait contraint à se démettre un président des États-Unis (Richard Nixon). Deuxième racine de la post-vérité, la naissance de l’industrie du mensonge.

Why the SaaS era of journalism will be our most exciting. The third in a series of posts. You can read the first post here. The second post here. Even though an entire generation has grown up with the internet at their fingertips, it’s important to remember that digital journalism is still in its infancy. For context, the Lumiere brothers presented the first motion picture film in 1895. Sound in cinema would take an additional five years, virtual reality headsets another 115. I began thinking about this longer time frame and the evolution of journalism five years ago when I co-wrote an article in Nieman Reports with Harvard Business School Professor, Clayton M. The article, Breaking News, was a look at how traditional journalism had been disrupted by the internet. During the first quarter century of the commercial internet, digital journalism has already gone through three eras: the portal years, the search years, and the social years. Think of this as the stories as a service era, where journalism will be paid for by readers, for readers.

Comment reconnaître du faux contenu en ligne : Fiche pratique anti-Fake News Comment reconnaître du faux contenu en ligne : 5 questions de base, c’est le titre d’une fiche pratique conseil (4 pages, en PDF) publiée début avril 2017, un vade-mecum réalisé par HabiloMédias, centre canadien d’éducation aux médias et de littératie numérique, qui non seulement fait le point sur le phénomène des « fake news » (fausses informations) mais propose un guide pour distinguer facilement le vrai du faux sur Internet. Nous sommes les acteurs du partage des fausses informations Depuis 2016, on entend de plus en plus parler de cet aspect de l’Internet en plein boom, en particulier sur les réseaux sociaux numériques. En effet, un quart des adultes ont déjà partagé une fausse nouvelle sur Internet et nous prêtons moins attention à valider les nouvelles et infos que nous voyons dans les flux en ligne de nos connaissances car nous leur apportons immédiatement crédit. 5 questions essentielles pour reconnaître des fausses infos Quels types de faux contenu devrais-je surveiller ?

Trends in Newsrooms 1: The Rise of Bots - World News Publishing Focus by WAN-IFRA Photo Credit: Rog01/Flickr It’s been more than a year since Quartz launched its nascent chat app that sparked interest, praise and criticism within the industry. And ever since companies like Facebook, Telegram or Kik made the technology to build chatbots available to the general public, news organisations have been experimenting with it in various forms. Most news organisations see this trend as just that: a chance to experiment with an emerging technology on established platforms. And clearly, these experiments are primarily centred around testing the waters of a more personalised experience with their users. But like with any new technology, chatbots come with the expected yin and yang. A more personalised news experience “I think one of the big advantages is the ability to personalise your news stream to your taste and to your needs,” said Andrew Haeg, CEO of GroundSource, a company that allows organisations to build chatbots. Boosting discovery of content Limitations of chatbots

Fact-checking : notre kit de survie en 5 gestes qui sauvent (partenariat avec le CFJ) | Meta-media | La révolution de l'information A jours trois du premier tour de l’élection présidentielle, Méta-Media et France Télévisions lance une batterie d’initiatives pour lutter contre la désinformation. Il n’aura fallu que quelques mois au petit monde de l’info pour adopter une novlangue désormais incontournable : pas un jour ne passe sans que l’on ne parle de fake news, de post-vérité, de hoax, de bulles de filtre, ou même de debunking… Si cette taxinomie a l’inconvénient de composer avec des contours flous, elle n’en reste pas moins révélatrice des dangers auxquels s’exposent aujourd’hui nos démocraties en ligne. En pleine année électorale, la France et l’Allemagne sont sans surprise les nouvelles cibles des propagateurs de fake news. D’autant que chez nous, l’élection présidentielle sera suivie de près par les échéances législatives... Comme c’est le cas tout au long de l’année, le service public réaffirme sa mission clé : fournir une information vérifiée. L'affiche est à télécharger au lien suivant.

Vice News Issues takes a “homepage-isn’t-dead” approach to big topics (first up: populism) Is it possible to take a step back and go deep on a topic on the Internet? It should be, but the busy, crazy news cycle of the last few months has made it difficult to focus on anything for more than a few minutes. A new project, Vice News Issues, is a digital magazine-y concept that’s trying to address the issue. “The push on the web these days is toward individual articles. Our first topic is populism, which, depending on who you ask, is either a dangerous, anti-democratic movement sweeping the globe or the force that’s going to reclaim power for millions of citizens. The package includes both long articles and video. “A lot of people will enter this from social, but we’re hoping that the visual language of design will get them to keep reading,” said Simone Landon, Vice News features editor. “Magazines, traditionally, are really good at unifying on a certain topic, bringing you from one story to another, and giving you an overall aesthetic,” said McCarthy.

« Tous Fact-Checkeurs » : une image n’est pas une preuve | Meta-media | La révolution de l'information Quatrième épisode de notre série « Tous Fact-Checkeurs », en collaboration avec Rue 89 Mooc et Le Monde, pour s’initier aux bonnes pratiques dans la course à l’intox. Il fut un temps, déjà bien lointain, où manipuler une image était l’apanage des graphistes, faussaires et autres professionnels aguerris. Mais aujourd’hui, le net offre une multitude d’outils aux truquistes en tout genre. Plus inquiétant encore : le potentiel de viralité de ces contenus trompeurs, qui continuent parfois de circuler après que leur caractère fallacieux ait été révélé. Il convient donc de se saisir à notre tour des nouveaux outils (moteurs de recherche inversés, sites consacrés à la chasse aux fakes…) pour éviter la propagation de fausses nouvelles.

Wikipedia founder Jimmy Wales launches Wikitribune, a large-scale attempt to combat fake news Good things can happen when a crowd goes to work on trying to figure out a problem in journalism. At the same time, completely crowdsourced news investigations can go bad without oversight — as when, for example, a group of Redditors falsely accused someone of being the Boston Marathon bomber. An entirely crowdsourced investigation with nobody to oversee it or pay for it will probably go nowhere. So what would happen if you combined professional journalism with fact checking by the people? The site is launching with a crowdfunding campaign to fund the first Wikitribune journalists (the default amount is $10 a month, but users can donate any amount they wish) “with the first issue of Wikitribune following shortly.” Wales had hinted at his thinking behind the project in a February editorial in The Guardian. Technology platforms can choose to expose more information about the content people are seeing, and why they’re seeing it.

« Tous Fact-Checkeurs » : pour remonter à la source de l’info | Meta-media | La révolution de l'information Troisième volet de notre opération « Tous Fact-Checkeurs », en partenariat avec Rue 89 Mooc et Le Monde, pour s’initier à un éveil critique et aux bonnes pratiques face à la désinformation. La campagne présidentielle en aura fait la plus brillante démonstration : nos partis politiques n’hésitent plus à donner écho aux rumeurs pour discréditer les candidats du camp opposé. Les grands médias, même parmi les plus reconnus, tombent parfois dans le panneau : faute de temps et de moyens, il paraît impossible pour les rédactions de vérifier scrupuleusement le flot ininterrompu d’infos qui leurs parviennent chaque jour. C’est là que le rôle des citoyens entre en jeu. Une invitation à la prudence qui devrait, espérons-le, couler de source dans les années à venir :

Local paper Østlands-Posten holds open meetings in its newsroom to create a new scene for public debate Credit: Screenshot from Østlands-Posten Østlands-Posten, a daily local newspaper serving the town of Larvik in Norway, has been inviting people to its newsroom to discuss subjects currently affecting the community and how the town could be improved. Two meetings have been held so far, with one more planned before the beginning of the summer, and the project has been successful enough to prompt the organisers to plan to do it all again in the autumn. Marthe Eveline Røsholt, news journalist, Østlands-Posten, told Journalism.co.uk the meetings aimed to counter an unfriendly debate climate on the politics scene in the country, where some people did not want to be involved in discussions out of a fear of being attacked for their views. "We wanted to create a new scene where everyone could speak and where you were allowed to talk without someone interrupting you. Politicians were not allowed to attend the first two meetings, as they were aimed at people who do not usually seek out the media.

« Tous Fact-Checkeurs » pour muscler l’esprit critique | Meta-media | La révolution de l'information Suite de notre opération « Tous Fact-Checkers », en partenariat avec Rue 89 Mooc et Le Monde, pour aider chaque citoyen à séparer le bon grain de l’ivraie en matière d’info. Chaînes en diffusion continue, alertes push, newsfeeds en tout genre : nous vivons aujourd’hui dans un monde d’abondance de connaissances où l’information est devenue la denrée la plus consommée. Mais pas nécessairement la mieux consommée. A l’ère de la profusion informationnelle, de l'infobésité, il devient impératif de donner à chacun les outils pour vérifier comment telle ou telle info a été fabriquée, et si elle s’inscrit du côté du fait ou de la simple opinion. Rumeur, diffamation, plagiat ? Une invitation à la démarche critique à partager au plus grand nombre, surtout en cette période d'effervescence électorale :

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