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Le Seum Collectif

Le Seum Collectif
[Ce texte contient des descriptions de viol. Nous avons choisi de présenter deux textes qui montrent le débat actuellement en cours, au sein du Seum des meufs, sur la question du sexe hétéro ] C’est une réalité pour les femmes que d’avoir à composer sans cesse avec le sexe forcé au cours d’une vie normale. Le sexe imposé, habituellement le coït, est un enjeu central dans la vie de chaque femme. Laquelle d’entre nous n’a jamais été confrontée au sexe forcé au cours de sa vie ? En réalité, le premier rapport hétéro c’est le début d’une longue vie de contraintes face à l’exigence de coït, mais aussi de stratégies qu’on imagine, qu’on teste, qu’on met en œuvre. « Je ne trouve pas que ma première fois ait été violente au sens physique du terme, par contre je suis sûre qu’elle a été à 100% forcée. “De ma première fois, je me rappelle surtout du malaise et de la peur. Elle doit s’y plaire Maintenant, les meufs sont poursuivies par la peur d’être des mal-baisées. Elle doit le contrôler WordPress: Related:  Baby feminism!FEMINISME

Pour en finir avec le déni et la culture du viol en 12 points Pour bien trop de personnes encore, qu’elles soient ou non des professionnelles susceptibles de prendre en charge des victimes, il y a un véritable refus à penser les violences sexuelles, à en reconnaître la réalité et les conséquences, mais également à les entendre lorsqu'elles sont révélées. Imposer le silence aux victimes, les culpabiliser leur permet de se débarrasser très facilement du problème : plus besoin de remettre en cause l’opinion favorable qu’elles peuvent avoir des personnes désignées comme agresseurs, et du monde dans lequel elles pensent vivre en sécurité. Le refus d’intégrer que de telles violences aient lieu dans des espaces que ces personnes veulent continuer à penser comme protecteurs et fiables, le sentiment d’horreur face à des crimes et des délits qui les rendent impensables et inconcevables, la peur des conséquences d'une dénonciation des violences, font que par angoisse, lâcheté ou complicité, tout sera mis en place pour dénier les violences. La sidération

La faute à Ève Qu’il faut que les femmes aient le même salaire que les hommes pour le même travail, ça me paraît évident. Qu’elles puissent avoir le droit de vote, le droit d’avorter, qu’elles soient traitées en égales, c’est la putain de moindre des choses. Évidemment, il faut se bagarrer pour. Voilà. J’ai eu ça dans la tête pendant vraiment longtemps. Et puis un soir, il m’est arrivé un truc moche. Je me lance… : Un dimanche soir, à 21h52, j’ai découvert que j’étais raciste. J’étais sur Twitter, et j’ai cliqué sur une vidéo. J’ai eu l’impression d’être Ellen Ripley. Et j’ai réalisé d’un coup. J’ai avalé la pilule rouge, sans préavis. Depuis j’essaie d’apprendre. Et des fois, quand j’essaie d’expliquer un peu tout ça à des gens, je les écoute me répondre ce que j’ai dit moi-même pendant tellement d’années que je ne peux pas vraiment leur en vouloir, même si j’ai envie de leur fracasser la boîte crânienne à grands coups de pilule rouge. Voilà.

GALANTERIE MASCULINE ET "ALIENATION OBJECTIVE" DE LA FEMME : CONSIDERATIONS INTRODUCTIVES : DON ET INTERET : PRIX DES CHOSES DONNEES ET VALEURS DES GENS QUI REÇOIVENT.Les discours de genre et du féminisme consacrés, discours dans une large mesure critiques du système social de «la domination masculine » (BOURDIEU, 1998) sont aussi pour la plupart des rationalisations de légitimation de la mobilisation sociale pour «l’égalité dans la différence » (BADINTER, 1986), pour la parité des sexes en tant qu’expression de la modernité : « C'est essentiellement la question de la modernité qui [est] l’enjeu dans le débat sur le statut de la femme » (SAMANDI 1998 : 4). Expliquez-moi la culture du viol | Simonæ Les conséquences de la culture du violLes viols sont fréquents : en France, 1 femme sur 6 et un homme sur 20 déclarent avoir subi des viols ou des tentatives de viol au cours de leur vieLes viols sont peu dénoncés : seules 10 % des victimes portent plainte suite aux viols ou tentatives de viol subisLes violeurs restent impunis : seuls 1 % des viols font l’objet d’une condamnationLes victimes sont mises en cause : pour 4 français·e·s sur 10, la responsabilité du violeur est atténuée si la victime a eu une attitude provocante en public ou a flirté avec lui (toutes les infographies utilisées dans cet article ont été réalisée par l’association Mémoires Traumatiques) Études de victimation Chaque année, en France, on compte 256 000 victimes de viol ou de tentative de viol : 208 000 femmes dont 124 000 mineures et 46 000 hommes dont 30 000 mineurs (INSEE – ONDRP, 2014 – 2012 et CSF, 2008). Plaintes et condamnations Le viol est bel et bien un phénomène de masse. 2) La myriade de fausses accusations

De la scientificité dans le débat féministe. – Kumokun – Medium Il y a quelques jours, certains milieux féministes sur Facebook étaient en ébullition après la parution d’un nouvel article de Peggy Sastre sur Brain Magazine. Pour expliquer cette levée de bouclier, il faut rappeler qui est l’autrice et quelle est sa position sur l’échiquier idéologique (anti)-féministe. Elle est détentrice d’un doctorat de philosophie portant sur les généalogies de l’éthique et l’origine des comportements moraux telles que pensées par Nietzsche et par Darwin. Cette trame évolutionniste semble traverser de part en part son parcours intellectuel, puisqu’en tant que journaliste-autrice, elle développe le concept d’évoféminisme, qui se veut un féminisme basé sur des connaissances et des analyses évolutionnistes (au sens de Darwin), plutôt que sur des analyses sociologiques. 1) que son énoncé principal est faux : le déclin du nombre de rapports sexuels ne peut pas être imputé aux possibles tensions issues de la lutte féministe contre la culture du viol

Contre le couple Ca fait un moment que je pense à écrire mon avis sur le couple. On me demande souvent pourquoi je suis contre le couple. Ce n’est pas si simple. A la limite, il faudrait plutôt que ce soit les gens qui m’expliquent pourquoi ils sont pour, et pourquoi ils se mettent en couple. Justifier mon opposition au modèle du couple est compliqué dans la mesure où j’ai plutôt l’impression que ce serait aux autres de justifier l’existence de ce modèle, mais je suis en minorité, il me faudra donc énoncer des évidences oubliées et enfoncer quelques portes ouvertes. Par ou commencer? Le couple est une institution sociale Première chose importante, le couple est une institution sociale. Le couple, ce n’est pas entièrement personnel. Le couple est en fait l’institution sociale de base. Au sein du couple, il existe des règles, des droits et des devoirs qui n’ont pas été inventées ni décidées par ses protagonistes. Le couple est obligatoire Ne le lache surtout pas ! Le couple est une institution patriarcale

« Mais, et l’inceste consenti alors ? » | Prose [TW inceste, pas de description de violences] Quand je cherche des fanfics, des séries, de la fiction au sens large, je tombe parfois sur des récits d’« inceste consenti » sans l’avoir vu venir. Quand je cherche des contenus érotiques, il m’arrive au détour d’un clic ou au fil des pages de me retrouver face à du « roleplay d’inceste ». Quand je cherche des ressources pour gérer les conséquences de l’inceste ou pour réfléchir au sujet selon une perspective féministe, je tombe encore une fois malgré moi sur des histoires d’« inceste consenti ». Et quand je me mets dans une position de vulnérabilité pour discuter publiquement de comment mon vécu d’inceste complique ma vie, on vient me demander mon avis sur l’« inceste consenti » dans mes mentions sur Twitter ou les commentaires de mon blog ? Comprends, lecteur/trice, qu’à la longue, je sois un peu outrée. Je vais le dire une bonne fois pour toute : j’en ai rien à taper de l’« inceste consenti ». Je suis là pour parler de violences. WordPress:

Le mot “autrice“ vous choque-t-il S’il vous est arrivé de pousser un cri d’horreur en entendant le mot autrice (pour auteure) et de pester contre cette sale manie qu’ont adopté les Présidents de dire, en préambule de leurs discours, «Français, Françaises», lisez ce qui suit. Pourquoi le mot queue est-il féminin et le mot vagin masculin ? C’est l’arbitraire de la langue. Au XVIIe siècle, des puristes décident de faire rentrer les mots de force dans des cases sexuées. Couramment utilisé au XVIe siècle, le mot autrice vient du latin auctor-auctrix, «matrice naturelle des doublets auteur/autrice et acteur/actrice». Tomber en quenouille Il s’avère en effet que de nombreuses règles de grammaire, de conjugaison et de masculinisation des mots datent d’une époque qui correspond à une crise dynastique : dans les années 1580, «alors que la descendance d’Henri II et de Catherine de Médicis semblait assurée, avec quatre garçons, aucun n’a eu de fils légitime et presque tous sont morts jeunes, voire très jeunes.»

“Qui ne dit mot consent” - Considérations sur le viol et le patriarcat “Qui ne dit mot consent” - Considérations sur le viol et le patriarcat L’année dernière, on a commencé un cycle de réflexion autour du genre et du patriarcat [1]. « On », des filles, des garçons, avec la volonté d’approfondir des réflexions, plutôt en mixité, en examinant au cas par cas les envies et besoins de chacun.e. Dans mon cas, ce cycle venait répondre à plusieurs besoins. D’abord, celui de régler des comptes « personnels », des blessures, des souffrances, infligées par le système patriarcal, mais aussi par l’ensemble des normes imposées par le capitalisme et la morale. Une tentative de reprendre pied dans mon corps et mon esprit mutilés par ce monde. Ensuite, il s’agissait à mes yeux d’élaborer une perspective de lutte autour d’enjeux trop souvent considérés comme secondaires. Développer des idées seul.e ne suffit pas. Personnellement, j’ai mis des années avant de pouvoir mettre le mot « viol » sur ce truc que j’ai vécu quand j’avais 12 ans. Une femme n’existe pas sans homme.

Les 8 choses qu'on entend forcément lors d'un débat féministe Cet article est (très) librement adapté inspiré de l’article de Cracked : 8 Things Some A$$#ole Says in Every Debate About Sexism. J’ai féminisé/masculinisé volontairement les rôles, par pure provocation gratuite, car je suis un instrument du démon. #8 Le « Duh-DoS » La technique est simple. NON, l’égalité au niveau professionnel existe, il n’y a pas de sexisme au travail, prouve-le moi immédiatement ! Et l’interlocutrice de chercher sources, références statistiques (c’est bien pratique). Dans le monde de l’informatique, ce type d’attaque est appelé « DDoS » (Distributed Denial of Service). Bonus : Le Duh-DoS occupe alors une fausse position d’autorité. Parade : Lui rappeler que c’est à celui qui affirme que revient la charge de la preuve. #7 Le « Semantic Quo » Outre ses goûts vestimentaires plus que douteux, le Diable se cache dans les détails. Je vois que tu utilises le mot « genre » dans ta phrase. Parade : Idem que ci-dessus. #6 « Sois une sainte ou va te faire foutre » #4 L’Outré

7 raisons pour lesquelles tant d’hommes ne comprennent pas le consentement sexuel – Vous n'êtes pas ici Je vous propose aujourd’hui la traduction d’un article écrit par David Wong le 3 novembre 2016 sur Cracked.com. L’article original est ici. Il détaille des mécanismes qui incitent les hommes à ne pas prendre en compte le consentement des femmes en matière de sexualité (ce qu’on appelle la culture du viol). Je le trouve clair et bien illustré par des exemples de culture populaire très connus. Comme toujours, n’hésitez pas à commenter si vous avez des remarques à faire sur le fond ou la forme (la traduction, la grammaire et l’orthographe…). Eh bien, il y a une chose que vous devez savoir : depuis ma naissance, on m’apprend que c’est exactement ce comportement que les femmes désirent. Nous continuons à enseigner cela aux garçons, tous les jours. 7 — « Imposer son désir aux femmes les fait tomber amoureuses » Donc nous sommes bien d’accord que les héros de culture pop influencent les jeunes, n’est-ce pas ? Très bien, voici la première leçon que j’ai reçue sur le consentement sexuel. Sexy.

Une bonne fois (pour toutes?) Les fausses allégations de viol sont rares Dans l'enquête de victimation Enquête "Cadre de vie et sécurité" 2011 réalisée conjointement par l'INSEE et l’ONDRP (Observatoire National de Délinquance et des Réponses Pénales), on mesure qu'en 2009-2010, 1% des femmes de 18 à 75 ans ont déclaré avoir été victimes de violences sexuelles soit un peu moins de 220 000 femmes. Ce taux est de 0,3% pour les hommes de 18 à 75 ans : un peu plus de 60 000 hommes seraient victimes de violences sexuelles chaque année . En 2011, d'après les statistiques centralisées par la Direction centrale de la Police Judiciaire, 4983 personnes majeures ont porté plainte pour viol en commissariat de police et de gendarmerie. On constate donc un écart extrêmement important entre le nombre de déclarations d'agressions et le nombre de plaintes enregistrées. Les viols et les agressions sexuelles sont les crimes et délits pour lesquels on porte le moins plainte en France. De nombreuses personnes croient que les femmes mentent lorsqu'elles disent avoir été violées :

Voici 150 dates pour célébrer les droits des femmes tout au long de l'année - BuzzFeed News

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