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Entrer dans les communs par la prise en compte des pratiques des élèves

Entrer dans les communs par la prise en compte des pratiques des élèves
L’avènement du Web 2.0 a vu un accroissement des pratiques informationnelles des élèves1. Parmi celles-ci, deux nous amènent à penser la notion de Commun : le copier-coller et la consultation de Wikipédia. Dès 2009, dans le sillon de Nicole Boubée2, notre profession a réfléchi à la pratique du copier-coller en situation d’apprentissage3. Désormais, l’utilisation d’un document de collecte est légitimée, valorisée. Découvrir Wikipédia au collège : une séquence pédagogique Dans le cadre d’une séance pendant laquelle une campagne d’affichage « Pour ou contre Wikipédia ? Entrer dans les Communs par une communauté professionnelle Les réseaux et communautés de professeurs documentalistes développés en ligne sont un levier pour le développement des Communs numériques. Entrer dans les Communs par le besoin de ressources en ligne Travaillant avec nos élèves en publication, nous avons besoin de ressources réutilisables. Les communs, un objet d’enseignement? Auteur, autorité/droit de l’information

De quelle éducation aux médias avons-nous besoin ? Lors du dernier SXSW consacré à l’éducation, la chercheuse américaine danah boyd (@zephoria) a, comme à son habitude, délivré une très intéressante conférence sur la question de l’éducation aux médias (vidéo) devant un parterre de spécialistes. Intéressante parce qu’elle remettait en question certaines approches faciles ou rapides de la façon dont on considère l’éducation aux médias Image : danah boyd sur la scène du SXSW edu. Idéalement, l’éducation demande aux élèves de remettre en cause leurs hypothèses, de chercher de nouvelles explications. « Mais fondamentalement, c’est une forme de pensée critique qui demande aux gens de douter… Et ça me rend nerveuse ». L’éducation aux médias à l’heure de la post-vérité danah boyd avait commencé à éclairer ces questions dans un article publié l’année dernière. Expérience contre expertise Depuis longtemps, les responsables des droits civiques plaident pour le respect de l’expérience sur l’expertise. Fake news : le triomphe de la polarisation

Aaron Swartz : hacktiviste des savoirs Hacktiviste de génie, il s'est battu toute sa vie pour la libre circulation des informations et des savoirs. Voici comment Aaron Swartz a défendu l'Internet libre, avant de se suicider à l'âge de 26 ans. Un enfant prodige du net Aaron Swartz est un enfant surdoué. Son père édite des logiciels informatiques et le garçon se passionne pour les ordinateurs dès ses 3 ans. Adolescent, il participe à la création de deux innovations majeures du Web encore utilisées aujourd'hui : le flux RSS et la licence Creative Commons. Quand des enfants de son âge faisaient du vélo, du sport ou regardaient la télévision, Aaron travaillait de façon conséquente avec des hommes et des femmes trois fois plus âgés. Après un passage éclair d'un an à la prestigieuse université californienne de Stanford, Aaron Swartz se greffe, en 2005, à un projet qui va changer sa vie. Un grand idéaliste Aaron Swartz devient multimillionnaire à seulement 19 ans. Il a aidé à théoriser les fondements idéologiques d’Internet.

Karine Aillerie: Pratiques informationnelles informelles des adolescents Karine Aillerie a soutenu en décembre 2011, une thèse en Sciences de l'information et de la Communication sous la direction de Roger Bautier (Labsic Paris 13) dont le titre est « Pratiques informationnelles informelles des adolescents (14 – 18 ans) sur le Web ». Bonjour, tout d'abord, pourquoi avoir choisi ce sujet de thèse ? J'ai eu le CAPES de documentation en 1997, j'ai donc débuté mon activité professionnelle, en tant qu'enseignante documentaliste, au moment où « débarquaient » les « autoroutes de l'information » dans les établissements scolaires en général et dans les CDI en particulier... Cela a posé et pose encore beaucoup de questions à la profession, d'un point de vue documentaire et professionnel, d'un point de vue éducatif au final. Comment avez vous géré le traitement d'un sujet de recherche aussi proche d'une pratique professionnelle quotidienne ? Les adolescents sont-ils « sensibles », « conscients », « intéressés » par la sérendipité ?

Entre « communautés des contributeurs » et « société des usagers », les communs de masse 1Mis en ligne au début des années 2000, Wikipédia est aujourd’hui l’un des sites web les plus consultés du web. Né dans une relative confidentialité, le wiki a rapidement fait l’objet d’un processus de massification. Massification, d’abord, de ses contributeurs qui ont participé en nombre à la rédaction d’un corpus encyclopédique aujourd’hui devenu aussi populaire que contesté (Moatti, 2015 ; Sahut, 2014). Massification, ensuite, de ses usagers suite au développement de l’internet à haut débit en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord. Dans cet article, nous nous intéresserons plus spécifiquement à la version francophone de Wikipédia à l’aune de la question de recherche suivante : quels sont les effets sociologiques de la massification d’un commun ? 2Récompensée du prix de la banque de Suède en l’honneur d’Alfred Nobel en 2009, Elinor Ostrom a ouvert un sillage dans les sciences sociales en proposant un cadre analytique pour l’analyse des « biens communs » (Ostrom, 1990). Figure 1.

L'identité numérique 1.1. Identité ? Identités ? Pour comprendre ce qu'est l'identité numérique il faut partir de la source : qu'est-ce que l'identité ? Reprenons le schéma que Philippe Buschini a imaginé pour définir l’écosystème de l’identité traditionnelle : L’écosystème de l’identité traditionnelle [source : « L’identité personnelle renvoie l’individu à son individualité, aux caractéristiques qui le rendent unique. 1.2. Et l'identité numérique ? L'identité numérique est constituée de ce que nous sommes, de ce qui nous appartient, nous détermine. Cette identité numérique est d'autant plus difficile à cerner (et donc à maîtriser) qu'elle évolue dans le temps, non pas forcément en fonction de l'évolution de notre identité mais selon ce que l'outil informatique et la mémoire des ordinateurs dit de nous à un temps « T ». La fréquence suivante essaye de résumer la notion d'identité numérique : Mon identité numérique =IC + IC + IC --- --- --- à T-1 ; T ; T+1 TV TI TH NB. 1.3. 1.4. [source :

Et si on repensait le Street Art comme un bien commun L’excellent site IPKat, dédié aux questions de propriété intellectuelle, a publié un article écrit par deux juristes italiens qui proposent de reconsidérer le Street Art comme un bien commun. Plus exactement, il s’agit de repenser le cadre juridique applicable aux oeuvres peintes ou dessinées sur les murs des villes par des artistes sans l’autorisation des propriétaires des bâtiments (Il ne s’agit donc pas du Street Art « officiel », issu de commandes passées à des graffeurs par une municipalité ou des commerçants). Le raisonnement qui les conduit à faire cette proposition est intéressant à dérouler, tout comme les conséquences qu’ils en tirent. Street Art : une condition juridique paradoxale… Ces deux juristes commencent par considérer que cette forme de création artistique se trouve dans une situation paradoxale, révélatrice de l’incapacité du cadre juridique actuel à la saisir de manière satisfaisante. Mais pour une oeuvre de Street Art, les choses sont sensiblement différentes.

Vers la possibilité d’un Copyleft pour libérer les semences Le mois dernier, la nouvelle s’est diffusée qu’une initiative avait été lancée depuis l’Allemagne pour proposer une licence libre applicable aux semences. Ce projet, porté par l’organisation à but non-lucratif Agrecol, s’intitule Open Source Seeds et il a pour objet d’appliquer à la culture des végétaux les principes du Copyleft appliqués depuis les années 90 dans la sphère du logiciel libre, par le biais d’instruments comme la licence GNU-GPL. Le journal d’Arte a consacré un court reportage à ce sujet, qui permet de bien cerner l’intérêt et les enjeux de la démarche. A vrai dire, ce n’est pas la première fois que des licences libres applicables aux semences sont proposées et j’ai déjà eu l’occasion d’en parler deux fois sur ce blog : la première en 2013 et la seconde l’an dernier, à propos de deux licences en provenance des Etats-Unis. De l’importance du Copyleft pour les semences Problèmes récurrents de validité… Trouver un nouveau fondement dans le protocole de Nagoya ? WordPress:

Les communs, un projet ambigu, par Sébastien Broca (Le Monde diplomatique, décembre 2016) Le 11 janvier 2016, le secrétaire national du Parti communiste français Pierre Laurent présentait ses vœux pour l’année qui commençait et décrivait « la société que nous voulons » : « Un nouveau mode de développement où social et écologie se conjuguent pour l’humain et la planète, pour une société du bien-vivre et du bien commun. » « Bien commun » ? De l’autre côté de l’échiquier politique, le dirigeant du Mouvement pour la France, M. Philippe de Villiers, se réfère au même concept, mais pour justifier le recul de l’État auquel il souhaite œuvrer : « L’État n’existe plus comme fournisseur du bien commun. Il n’a aucun droit sur nous (1). » En mai 2016, quelques mois après l’annonce du Retour des communs par l’« économiste atterré » Benjamin Coriat (2), le libéral Jean Tirole publiait Économie du bien commun (3). Rarement concept se sera montré aussi malléable. Avril 1985, Annapolis (États-Unis). L’Italie en pointe (2) Benjamin Coriat (sous la dir. de), Le Retour des communs. (6) Cf.

Vikidia Les data, comment s'en emparer pour le « bien commun » - CLEMI Data et biens communs Avec les technologies numériques, les connaissances, les savoirs et les ressources peuvent être diffusés et copiés rapidement. Les municipalités, les institutions, les gouvernements mettent à dispo­sition des données publiques (« open data ») pour permettre : une modernisation des services publics en utilisant le numérique, l'émergence de nouveaux services et de créer de la richesse par le développement de l'économie numérique,l'amélioration de la connaissance et de la visibilité d'un terri­toire par le recoupement des données produites par les différents acteurs de ce territoire afin de le valoriser,l'accès à des sources d'informations fiables pour les journalistes, les chercheurs, les étudiants et tous les citoyens dans une pers­pective démocratique. www.data.gouv.fr/fr Les biens communs sont des ressources gérées collectivement par une communauté dans une logique de coopération et de partage, notamment par le biais des logiciels libres.

Le logiciel libre est-il un #Commun ? | Makina Corpus Qu'est-ce qu'un « Commun » ? On parle de commun dans le cas d'un système qui se veut le plus ouvert possible avec au centre une ou plusieurs ressources partagées, gérées collectivement par une communauté, celle-ci établit des règles et une gouvernance dans le but de préserver et pérenniser cette ressource. Cette notion de res communis existe en réalité depuis les Romains, et a perduré en occident durant le moyen-âge, avec par exemple la gestion commune des forêts, et dans le reste du monde avant sa colonisation par les européens. Mais depuis la fin du 18ème siècle dans nos sociétés occidentales, la révolution industrielle et avec elle la diffusion du mode de production capitaliste dans toutes les couches de la société ont imposé une dichotomie dans la notion de propriété : un bien appartient soit à l'État, soit au privé. On peut distinguer en simplifiant trois types de ressources pouvant être gérées en commun : Une ressource partagée La gouvernance du logiciel libre "6. Conclusion

Annuaire logiciels éducatifs libres — Wiki Faire Ecole A propos[modifier | modifier le wikicode] Cette page s'inscrit dans le cadre du programme sur le libre et les communs dans l'éducation initié par l'association Faire Ecole Ensemble. Elle recense des logiciels éducatifs libres et des logiciels libres utiles dans l'éducation. >> Infolettre >> Retour vers la page dédiée au programme ibre et communs dans l'éducation Liste des applications libres destinées aux enseignant.e.s[modifier | modifier le wikicode] Suite bureautique[modifier | modifier le wikicode] Création/Edition d'images[modifier | modifier le wikicode] Xia, est un «outil auteur» qui, couplé à Inkscape ou LibreOffice Draw, vous permet de réaliser simplement des images interactives (avec détails zoomables) et des jeux sérieux en html5.GIMP : Logiciel de retouche image/photo, alternative sérieuse à PhotoshopKrita : Alternative à Photoshop là aussi, mais plus axée création artistique. Lecture de fichiers vidéos[modifier | modifier le wikicode] Audacity. Un tutoriel complet ! Définition :

(Biens) Communs : de quoi parle-t-on ? - Balises - Le magazine de la Bpi Trois éléments indissociables Au cœur des biens communs, il y a trois éléments indissociables : une ressource, une communauté de personnes et des règles d’organisation. Le caractère commun ou non d’un bien se définit en fonction de son régime de partage, de son accès et de sa circulation. Un jardin, par exemple, peut être géré comme un service public, appartenir à une personne privée ou être géré en commun, c’est-à-dire selon des règles définies par un collectif de jardiniers amateurs. Ce schéma issu du rapport sur les Communs de la Fondation Heinrich Böll illustre les trois composants fondamentaux des communs. Les biens communs ne constituent pas une catégorie figée mais peuvent avoir des configurations variables sans toujours être strictement publics ou strictement privés. À la source des biens communs, il y a donc des expériences à rebours de l’individualisme des sociétés contemporaines et de l’idée d’une frontière étanche entre marchand et non-marchand. Exclusif versus ouvert

Chapril

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