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[ETUDE] - Les 11-18 ans sur les réseaux sociaux ça donne quoi ? -

Les adolescents et Internet : en finir avec les idées reçues Ils s’appellent Zoé, Mathys, Julie ou encore Loïc. Ce sont des adolescents qui n’ont pas connu « le monde sans internet ». Pour cette raison, On dit souvent d’eux qu’ils sont des « digital natives » dotés de capacités innées, inscrites même dans leur développement biologique . On voit en eux aussi souvent des consommateurs passifs du numérique, aliénés aux logiques économiques déployées sur les réseaux. Bref, de Zoé, Mathys, Julie et les autres, on dit beaucoup de choses. La parole aux adolescents Pour le savoir, c’est à eux qu’il faut s’adresser, c’est eux qu’il faut observer, c’est avec eux qu’il faut échanger. Les parcours de chacun de ces adolescents sont faits de rencontres, de points d’achoppement, de moments déclencheurs, de prises de conscience, de retournements de situations… Ils prouvent que les pratiques informationnelles et communicationnelles sont évolutives, profondément dépendantes d’un contexte, à la fois social, culturel et académique. Vérités et contre-vérités

Digital natives (1) : démythifier le mythe des « natifs vs immigrants » du numérique Le mythe du « natif du numérique » (digital native) émerge en 2001 sous la plume du chercheur américain Marc Prensky dans un article publié en deux volets intitulé « Digital Natives, Digital Immigrants) ». Il se fonde sur une idée principale polarisante : les jeunes nés après 1980 sont des indigènes du numérique de par leurs usages et ils apprécient les contenus « du futur » (future content) plutôt que ceux du « patrimoine » (legacy content). Leur style d’apprentissage et leur façon de traiter l’information sont radicalement différents de la génération des « immigrants du numérique » (digital immigrants). Celle-ci se trouve confrontée au défi d’un langage obsolète pour former une population de natifs à la fois aux contenus du patrimoine et du futur… dans le langage des natifs. Un mythe en lien avec le vécu américain Une société du risque et une panique médiatique Les « 4 D » de la panique médiatique Le rôle structurant de la panique

Médias d’information : où sont les jeunes En janvier dernier, l'Observatoire de l'audiovisuel et du numérique interrogeait les relations entre les jeunes et les médias. Comment les jeunes s'informent-ils et que font les médias pour attirer et intéresser cette audience ? Les débats, organisés par l'Ina en partenariat avec l'Agence France Presse, France Médias Monde et "Le Monde", réunissaient professionnels des médias et chercheurs en sciences humaines et sociales. Observatoire de l'audiovisuel et du numérique - Séance du 22 janvier 2016. -- Crédit photo : JESHOOTS / Pixabay.

L’info et les jeunes : comment décrypter les nouvelles pratiques numériques S’enquérir des pratiques d’information des jeunes est décisif dans un univers de la presse en pleine mutation, qui peine à renouveler son lectorat, et qui, donc, vieillit. Considérant que c’est davantage aux rédactions de s’adapter aux nouvelles pratiques d’information à l’ère numérique, qu’aux publics d’accepter de suivre les consignes de lecture que les dispositifs médiatiques proposent, comprendre les pratiques des jeunes publics (en dessous de 25 ans) revient à anticiper sur ce qui sera à terme des pratiques d’information dominantes que les rédactions devront satisfaire. En effet, il n’y a aucune raison de croire que les pratiques nouvelles d’aujourd’hui seraient liées à un effet d’âge et qu’elles disparaîtront en entrant dans l’âge de la pleine activité sociale. Les jeunes d’aujourd’hui ne vont pas, avec le temps, subitement adopter les modes de consommation d’information de leurs parents ou grands-parents. Un indéniable effet générationnel Alors qu’observe-t-on ?

Jeunesse et Internet : Un adolescent sur cinq croit tout ce que dit Google La publicité sur Internet n’est pas toujours clairement définie. Et de nombreux jeunes internautes au Royaume-Uni n’arrivent pas à faire la différence avec une recherche classique. Les enfants et adolescents d’aujourd’hui ont beau être des « digital native », c’est à dire des jeunes ayant grandi dans un environnement numérique, cela ne veut pas dire qu’ils ont la faculté de déceler ce qui est vrai ou pas. Et de nombreux publicitaires jouent sur cette confusion. C’est ce qu’a mis en lumière Ofcom, un site anglais qui s’occupe de réguler les médias, dans leur dernière étude. Dans un des tests, on montrait à des enfants âgés de 8 à 15 ans la première page de Google après une recherche pour des chaussures de sport. Cette étude portait sur 1379 interviews de parents et d’enfants chez eux, afin de mieux comprendre comment les esprits plus jeunes réagissent devant Internet. Des chiffres qui doivent en tout cas nous faire réfléchir sur l’accès des plus jeunes à Internet.

L’adolescent et les réseaux sociaux : quels impacts psychiques ? The Conversation France travaille en partenariat avec l'émission de vulgarisation scientifique quotidienne « La Tête au carré », présentée et produite par Mathieu Vidard sur France Inter. L'auteure de cet article, Angélique Gozlan, a parlé de ses recherches dans l'émission du 20 mai 2016 avec Aline Richard, journaliste science et technologie pour The Conversation France. Réécoutez leur intervention, à 15'30". Il y a quelques jours, une jeune femme de 19 ans se suicidait en direct sur Périscope. De quoi s’interroger sur une question essentielle qui dépasse cet évènement : l’impact des réseaux sociaux sur l’adolescent. Le fait divers de Périscope tend à diaboliser les réseaux sociaux en pointant les effets néfastes de ceux-ci, tant du point de vue de l’acteur que du spectateur. Pour se construire, tout adolescent a besoin de se mettre en image au-devant de soi, de paraître et de se montrer. Expressionnisme adolescent Quelle différence avec l’expression adolescente classique ?

Devenir un utilisateur averti du web se joue au début du collège Ado-Numericus geek ou simple consommateur du web ? L’adolescent d’aujourd’hui est au centre de nombreux débats sur ses pratiques numériques. On fait le point. Deux mesures concernant les jeunes et leur usage du portable et des réseaux sociaux ont suscité des débats sur leur pertinence : l’interdiction du portable au collège, et dans le projet de loi consacré à la protection des données la volonté de renforcer le contrôle sur l’inscription aux réseaux sociaux : âge minimum de 16 ans et autorisation nécessaire des parents. Ces débats m’ont amené à m’interroger sur les usages numériques des adolescents. Plus précisément, je me suis dit que pour juger de la pertinence de ces mesures, j’avais besoin d’avoir des réponses à trois questions : Quel est le niveau d’équipement des jeunes en matériel numérique connecté à Internet ? Et je voulais aller plus loin que ce que je constate dans mon entourage. 95 % des 12-17 ans possède un ordinateur à la maison et un accès à Internet (1).

Atelier des médias Bienvenue en adosphère (RFI) L'Atelier des médias, c’est, à la fois, une émission de radio et un réseau social à l’écoute de l’innovation, de la société numérique et des révolutions dans le monde des médias. Vous aussi venez découvrir nos histoires, reportages et entretiens et, si vous le souhaitez, vous inscrire : Le travail de Ziad Maalouf, Simon Decreuze et de leur équipe est, chaque semaine, enrichi, stimulé, orienté, aiguillé par vos contributions, vos réactions, vos commentaires, vos suggestions, via la communauté de l'Atelier des médias. Présentation : Ziad Maalouf. Avec la collaboration de Marie-Stéphanie Servos, Constance Léon et Camille Deloche. Le site de L'Atelier des médias :

La génération connectée ne l'est pas seulement à l'infotainement On voit souvent dans les réseaux sociaux le canal privilégié des contenus viraux qui informent en divertissant la génération Mobile First, et moins comme opportunité pour les jeunes de s'exprimer à travers des médias hyper-locaux. C’est pourtant l’autre effet moins connu de la génération connectée, qui ne l'est pas seulement à l'infotainement. Les ados ne sont pas tous et pas seulement des aficionados de news acidulées, et tous sont loin de se reconnaître dans les selfies de stars instagramées sous un soleil surfait. Beaucoup d'entre-eux sont demandeurs de médias qui les informent sur ce qu'il se passe autour d'eux, et qui leur donne en même temps la possibilité d'être une voix de leur quartier ou de leur village. Radio connectée A France bleu Touraine, par exemple, la convergence entre le site, l’appli mobile et la page Facebook permet d’aller chercher les jeunes de la région là où ils sont. Contenus personnalisés Participation et conversation Parler des jeunes, parler aux jeunes

Les usages des 10-13 ans, ces clandestins du web social Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab de l'Information Bien que légalement ils ne devraient pas y être, il n'est un secret pour personne que les moins de 13 ans ont investi les réseaux sociaux en mentant sur leur âge pour s'inscrire : les 7-12 ans passent 6h10 connectés chaque semaine, un chiffre en hausse de 30 minutes par rapport à 2016 et 45 minutes par rapport à 2015 selon Ipsos. Très influente bien que clandestine, cette « génération tête baissée » fascine par ses usages des plateformes que l'agence Heaven décrypte dans son deuxième baromètre « Born Social »*. Qui sont les clandestins des réseaux sociaux ? L'inscription sur les réseaux sociaux est déjà majoritaire dès la 5e (62,3%) et incontournable à la fin du collège, à 85,4% d'inscrits. Heaven note une stagnation du taux d'inscription entre 2016/2017, peut-être le signe que l'âge d'une certaine autonomie numérique ne peut baisser indéfiniment. Quelques verbatim sur les usages : YouTube, la télé des jeunes

Quelles sont les pratiques numériques des moins de 20 ans en France ? Ipsos publie les résultats d’une étude qui dresse le portrait numérique des jeunes français de moins de 20 ans. 4 700 enfants et jeunes adultes ont été interrogés. Les ados passent 15 heures par semaine sur Internet Quelle que soit la tranche d’âge étudiée, la navigation sur Internet est bien plus accrue qu’il y a 5 ans. Les 13-19 ans passent plus de 15 heures par semaine sur Internet tandis que les 7-12 ans y consacrent environ 6 heures. 81 % des adolescents ont un smartphone Le smartphone est l’écran N°1 des 13-19 ans. 81 % d’entre eux en possèdent un. 69 % possèdent une console de jeu, 68 % un ordinateur et 34 % une tablette. Les applications préférées de la génération Z Cette année, une application tire son épingle du jeu chez les 13-19 ans. Hors écran : les activités pratiquées le plus souvent Les moins de 20 ans ne passent pas toute leur vie sur Internet. Recevez par email toute l’actualité du digital

Pourquoi les collégiens préfèrent-ils Snapchat et ses messages fantômes Depuis le 3 août 2018, les téléphones portables sont interdits dans les établissements scolaires. Jusqu’à lors, les chefs d’établissement avaient la possibilité d’autoriser leur utilisation en dehors des salles de cours, sur le temps de pause des élèves. Aujourd’hui, on craint cependant que ces appareils puissent distraire les collégiens de leurs apprentissages et qu’ils ne détériorent la vie collective. On les soupçonne de donner aux adolescents un accès prématuré aux images violentes et pornographiques et on craint qu’ils n’en fassent des victimes de racket ou de cyberharcèlement, surtout avec des applications comme Snapchat, qui ne laissent pas de traces. L’attention médiatique et politique est avant tout portée sur les dérives des usages des smartphones. Toutefois, on sait peu de choses sur l’utilisation qu’en font les adolescents au quotidien. Converser en images Snapchat est la plateforme préférée des adolescents français. Les adolescents utilisent plusieurs plateformes.

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