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Comment les enfants apprennent à reconnaître les "fake news"

Au fond de la jolie salle de classe trône une affiche de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. On y retrouve des allégories et symboles incarnant la philosophie du texte fondateur de la République française : le bonnet phrygien, la lance des sans-culottes, une table de Loi, le tout surmonté d’un œil – la raison – lui-même encadré d’un triangle équilatéral – l’égalité. Un jour, Géraldine Gythiel, enseignante dans cette école du XIe arrondissement de Paris, l’a montrée à ses élèves de CM2. Alors, pour la première fois, elle participe à la Semaine de la presse et des médias dans l’école. Des enfants influencés par les réseaux sociaux Un enjeu à l’acuité plus essentielle que jamais, à l’ère des fake news, des intox de la fachosphère et du complotisme – depuis quand des gamins d’à peine 10 ans sont-ils au fait de rumeurs conspirationnistes, qui se répandent aussi vite que l’encre sur leurs papiers buvards ? D’où vient l’info ? Related:  Fake news (détecter...)EMI

Fact-checking : notre kit de survie en 5 gestes qui sauvent (partenariat avec le CFJ) | Meta-media | La révolution de l'information A jours trois du premier tour de l’élection présidentielle, Méta-Media et France Télévisions lance une batterie d’initiatives pour lutter contre la désinformation. Il n’aura fallu que quelques mois au petit monde de l’info pour adopter une novlangue désormais incontournable : pas un jour ne passe sans que l’on ne parle de fake news, de post-vérité, de hoax, de bulles de filtre, ou même de debunking… Si cette taxinomie a l’inconvénient de composer avec des contours flous, elle n’en reste pas moins révélatrice des dangers auxquels s’exposent aujourd’hui nos démocraties en ligne. En pleine année électorale, la France et l’Allemagne sont sans surprise les nouvelles cibles des propagateurs de fake news. D’autant que chez nous, l’élection présidentielle sera suivie de près par les échéances législatives... Comme c’est le cas tout au long de l’année, le service public réaffirme sa mission clé : fournir une information vérifiée. L'affiche est à télécharger au lien suivant.

Comment permettre à un élève/étudiant d’améliorer ses capacités de compréhension et de réflexion ? – Donnez du sens à vos études Voici un extrait de mon site capsule.donnezdusens.fr dans lequel je propose des outils d'accompagnement aux enseignants et aux parents. Les différentes activités qui composent cet atelier ont pour objectif d'amener vos élèves, étudiants ou enfants à améliorer leurs capacités de compréhension et de réflexion. Objectifs : – Prendre conscience des freins qui nous empêchent de nous approprier sereinement de nouveaux savoirs et savoir-faire – Comprendre ce que "comprendre" et "réfléchir" veulent dire – Identifier quelles sont les questions à se poser pour avoir une compréhension approfondie d'un contenu – S'approprier une technique de réalisation de fiches de révision qui permet d'améliorer ses capacités de réflexion face à un problème Activités : 1) Activité n°1 : L'objectif de la première activité est d'amener l'élève à prendre conscience d'un obstacle à la compréhension mis en évidence par le pédagogue Serge Boimare : la difficulté à supporter ce qu'il nomme "le temps de suspension". Comment ?

Aux Etats-Unis, des lycéens apprennent à débusquer les « fake news » Le musée de la presse et du journalisme de Washington propose aux jeunes un atelier pour apprendre à repérer les fausses informations. Un phénomène exacerbé par les réseaux sociaux. Kyrie est bien embarrassée. Comment savoir si la phrase du président philippin, Rodrigo Duterte, incitant ses compatriotes « à tuer les vendeurs de drogue », est vraie ou pas. La jeune Américaine de 17 ans a deux minutes pour se faire une opinion. Ce programme a été lancé au printemps par le Newseum, le musée de la presse et du journalisme de Washington, alors que le terme fait florès depuis l’élection de Donald Trump. « Sur les sites suspects, repérez un contact, un historique, cherchez sur Internet le profil des sources ou des “experts” cités dans l’article. » Kim Ash, formatrice au Newseum Coïncidence ou pas, au Newseum, les classes ne désemplissent pas. Celia, 17 ans elle aussi, est aux prises avec une information qui la laisse sceptique. L’apprentissage de la démocratie

« Hoax » : l’instit qui apprend à ses élèves à devenir des détectives du Web - 9 janvier 2017 Sur la vidéo du youtubeur Hygiène mentale (voir ci-dessous, à partir de 5 min 29), les enfants ont les yeux cachés derrière des masques rigolos en papier journal. Au tableau, la maîtresse leur montre une photo : on semble voir des supporters se battre dans les tribunes d’un stade. A leurs côtés, un homme en slip brandit une pelle. « Alors, qu’est-ce que vous pensez de cette image ? » les interroge Rose-Marie Farinella, enseignante. La suite après cette publicité Capture de la photo montrée au tableau En moins de deux secondes, plusieurs mains se lèvent. « Parfait ! Et puis on n’arrête pas les élèves qui bombardent une poignée d’autres arguments pour démonter le photomontage. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Introduction : le projet de Rose-Marie Farinella, qui anime des ateliers à l’école de Taninges, par Hygiène Mentale Savoir détecter un « hoax » Partie 2, par Hygiène Mentale sur le projet de Rose-Marie Farinella Rue89 : Pourquoi avoir mis en place ces ateliers ? Oui. Argh.

L’inventeur du Dragibus noir meurt en emportant son secret Gunther Schnurrbart, le génial inventeur du Dragibus noir, est mort cette nuit à 98 ans en emportant dans sa tombe la recette de la confiserie tant convoitée. La production des Dragibus noirs était sous-traitée à la famille Schnurrbart par l’entreprise Haribo depuis 1936 à la suite d’un accord commercial passé entre M.Schnurrbart et Hans Riegel, fondateur d’Haribo. « Du dragibus, oui, mais du noir, du noir, du noir ! » Le mystérieux Gunther Schnurrbart avait créé le bonbon à l’âge de 22 ans, alors qu’il travaillait en tant que commis-confiseur pour Haribo. Après qu’il eut “raté” une fournée de Dragibus rouges, M.Riegel l’avait renvoyé en servant malgré tout les bonbons aux clients, ravis. Bonnois faisant la queue pour avoir un autographe de Gunther Schnurrbart, 1936. Un véritable amour pour la confiserie Recontacté par un Riegel réalisant qu’il avait commis “la plus grosse erreur de sa vie”, Schnurrbart avait refusé de revenir à Haribo et passé le fameux accord de sous-traitance.

Peut-on être nuancé sur les réseaux sociaux ? La mode est aux tweets et aux messages type Facebook sentencieux et définitifs ou outranciers, renforcés par une typographie insupportable et parfois des fonds de couleur agressifs. Il est demandé de réagir vite et lorsque la réponse à telle déclaration, à tel évènement, semble tarder, on interpelle la personne concernée sur son absence de réaction. Ainsi, on évoque le silence du ministre de l’éducation nationale au message stupide du MEDEF « si l’école faisait son travail, j’aurai du travail », alors que celui-ci faisait part de sa consternation dans la journée (mais il a donné le mauvais exemple en réagissant par tweets sur de multiples sujets). l’ignorance par les « pédagogistes ». Malgré ce qui précède, il me semble important d’être présent sur les réseaux sociaux, car si ceux qui aiment la nuance, la complexité, la mesure, sont absents, il ne restera que les « flingueurs » et autres « snipeurs ». Ajoutons qu’il faut sans doute se méfier des effets de loupe des réseaux sociaux.

À la source des fake news, l’interdépendance presse/réseaux sociaux Les acteurs dominants du numérique développent une stratégie de séduction des producteurs de contenus C’est une considération qui fait l’unanimité : la presse a besoin des réseaux sociaux (et des moteurs de recherche). Cette certitude, appuyée par quantité d’études montrant que les internautes s’informent de plus en plus sur les réseaux sociaux, est devenue quasiment une doxa, une considération indiscutable. Pourtant, si la presse, notamment écrite, dans la mesure où les éditions papier subissent d’importantes pertes d’audience année après année, a effectivement besoin de ces relais d’audience que sont les réseaux sociaux et moteurs de recherche, les acteurs dominants de la conversation numérique (Facebook, Google, Snapchat ou Twitter) ont tout aussi besoin de la presse. Facebook a, par exemple, créé en 2015 un outil taillé spécialement pour les rédacteurs : les « articles instantanés », un format dédié à la lecture mobile.

Parcours EMI | Accueil 12 réseaux sociaux en fiches pratiques pour une utilisation pédagogique Dans le cadre de l’enseignement des MITIC (Médias, Images et Technologies de l’Information et de la Communication) à l’école, le centre Fri-Tic (centre de compétences responsable de tous les aspects en lien avec les MITIC) dans le domaine de l’enseignement du canton de Fribourg (Suisse) met à jour régulièrement des fiches signalétiques sur les principaux réseaux sociaux grand public et leur possible utilisation dans un cadre pédagogique. Ces fiches réseaux sociaux (liste complète ci-dessous) diffusées sous licence Creative Commons décrivent avec précision les infos nécessaires et principales fonctions, pratiques numériques avec ces plateformes tout en portant un regard critique et des possibilités pédagogiques avec ces services. Les fiches utilisent une grille commune d’analyse (voir en fin d’article). 12 services de réseaux sociaux analysés Fiche d’analyse Facebook (pdf) Fiche d’analyse Twitter (pdf) Fiche d’analyse Spotify (pdf) Fiche d’analyse Snapchat (pdf) Fiche d’analyse Skype (pdf) Bilan

Qu'est-ce qu'une « fake news » ? - Prim à bord Un phénomène en croissance sur le web Très utilisé par les journaux et les médias depuis les dernières élections, le phénomène de « Fake news » ou de fausses informations est en pleine expansion. Les dernières élections présidentielles américaines et françaises ont confirmé la tendance avec de nombreux exemples. Aussi, il se doit de sensibiliser les internautes à plus de vigilance sur le web. En effet, les fausses informations publiées ont pour objectif de tromper le lecteur, de le manipuler pour orienter son jugement. Loin d’apparaître anodines, ces publications peuvent avoir une incidence importante du fait de la démultiplication et de la diffusion massive qu’offre internet. Douter et se questionner avant de croire une information Adopter une attitude critique sur internet devient une posture nécessaire pour ne pas se laisser piéger par ces tentatives de désinformation ou d’intox produites par des individus peu scrupuleux. Quels types de faux contenu devrais-je surveiller ?

Education aux médias et à l'information - Doc pour docs Parcours Éducation aux Médias et à l’Information de Alexandra Maurer et Denis Weiss mis en ligne en 2016 organisé autour de modules pour une formation des lycéens, (mais aussi des enseignants) à une utilisation responsable de l’internet. A travers six entrées illustrées par des icônes : médias, comprendre, trouver, produire, vous, exercices, le parcours « vise à contribuer à l’EMI et faciliter l’exercice d’une citoyenneté numérique active et créative. » Les axes généraux : l’EMI dans les programmes et les ressources officielles pour son enseignement, Caractéristiques et organisation de l’internet, des médias sociaux et de l’informatique - code, algorithme, ordinateur - Recherche et validation de l’information, Gestion de son identité numérique et surveillance sur le web, Outils et compétences pour créer sur le web. Presse et médias Jeux sérieux, Droit de l’image. Voir l’Aide pour mieux utiliser le site.

7 sites pour débusquer les intoxs sur le Net - Letudiant.fr - L'Etudiant Les réseaux sociaux et le Web foisonnent de rumeurs et d'informations non vérifiées, parfois instrumentalisées à des fins politiques. À l'occasion de la Semaine de la presse et des médias dans l'école, l’Etudiant vous fournit les outils qui vous permettront de ne pas vous laisser berner par tout ce qui circule en ligne. Pour sa cuvée 2017, la Semaine de la presse et des médias dans l'école se déroule sous des auspices particuliers. Ceux du débat sur les "fake news" en France, la diffusion délibérée de fausses informations. Et des questions essentielles sont au cœur de cette discussion : les médias traditionnels sont-ils toujours fiables ? TinEye et "reverse search", débusquer les images trompeuses Retouchées, manipulées, antidatées, sorties de leurs contextes, les photos qui circulent sur les réseaux sociaux sont parfois détournées pour leur faire dire n'importe quoi. Toutes ces photos et vidéos peuvent être sujettes à des manipulations. Décodex, dénicher les "fake news"

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