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Antonio Casilli : « Le web reconfigure notre manière de faire société »

Antonio Casilli : « Le web reconfigure notre manière de faire société »
Pour l’été, InternetActu vous propose de revenir sur les usages d’internet en compagnie de quelques-uns des chercheurs, sociologues, anthropologues, psychologues qui nous aident à comprendre l’internet. A l’occasion de la parution des Liaisons numériques, vers une nouvelle sociabilité ? (Amazon), aux éditions du Seuil, nous avons rencontré son auteur, le chercheur en sociologie, Antonio Casilli (blog). Dans ce livre très documenté, qui puise à la fois dans la richesse des savoirs académiques et dans une expérience et réflexion très personnelle, Casilli démonte trois mythes de l’internet : le réel et le virtuel ne sont pas distincts, mais imbriqués ; les traces corporelles sont un moyen d’exprimer et réaliser son autonomie, ses stratégies ; les TIC ne sont pas désocialisantes mais reconfigurent notre manière d’être en société. InternetActu.net : Pourquoi les ordinateurs ont-ils acquis une place aussi intime dans nos vies ? Antonio A. C’est tout l’enjeu de la question de l’homophilie.

Ce que traduit la peur de la distraction La lecture de la semaine, il s’agit de quelques extraits d’un entretien que Cathy Davidson a donné le 21 août dernier au magazine en ligne Salon. Cathy Davidson enseigne les études interdisciplinaires à l’Université de Duke en Caroline du Nord et elle est l’auteure d’un livre intitulé Now you see it qui traite de la manière dont les travaux sur l’attention vont transformer notre manière de vivre, de travailler et de penser. Dans cet article de Salon, elle est interrogée sur les enfants et sur la manière dont nouvelles technologies modifient le cerveau des enfants, pas forcément dans le mauvais sens. Cathy Davidson commence par expliquer que le discours sur les nouvelles technologies et les enfants a complètement changé après la tuerie de Colombine (en 1999 deux adolescents avaient tué à l’arme automatique 13 de leurs condisciples et professeurs). Xavier de la Porte

Jeff Jarvis : «Internet, c’est la vie ; et la vie, c’est le foutoir» Jeff Jarvis incarne bien la figure américaine de l’activiste de l’Internet. À 57 ans, ce journaliste new-yorkais, devenu professeur de «journalisme entrepreneurial» à la New York University, s’est imposé comme une référence de la blogosphère avec son site Buzzmachine. Il y dissèque les dernières tendances de la nouvelle économie et des médias à l’ère numérique. Libéral-libertaire comme on dirait en Europe, Jeff Jarvis se livre à un véritable éloge de la «publitude» dans le livre Tout nu sur le Web tout juste sorti (éditions Pearson). Vous avez quelque chose contre la protection de la vie privée en ligne ? Pas du tout, notre droit à la vie privée et au contrôle des informations nous concernant est un droit fondamental de l’être humain. Et qu’en fait-on ? J’ai eu un cancer de la prostate et j’ai décidé de l’annoncer publiquement parce que je pensais que cela pourrait m’aider. La «publitude», selon vous, vaut mieux que la «privacy»… Qui le conteste ? Ça sert à quoi, la «publitude» ?

Internet n'est pas neutre, Internet est un pharmakon Hormis le fait qu’ils ont défié l’ordre islamique, il existe un point commun entre beaucoup des personnages du livre de Martine Gozlan, Les Rebelles d'Allah , en Tunisie, en Arabie Saoudite ou en Palestine, les outils de leur rébellion a été Internet. Un blog, Facebook, Twitter, beaucoup ont eu recours au médium numérique pour rendre public leur prise de position. S’ils ont utilisé Internet, c’est parce que leur parole était minoritaire, contestatrice, scandaleuse et inaudible et qu’ils n’avaient accès à aucun autre moyen de diffusion pour la rendre publique. Utiliser Internet pour rendre publique une parole minoritaire, contestatrice, scandaleuse et inaudible, qui trouble l’ordre, c’est exactement ce que font Dieudonné et ses partisans. Entendons-nous bien, il ne s’agit pas de mettre Dieudonné et ses partisans sur le mêmes plans que les héros de votre livre ou les bloggueurs chinois qui croupissent dans des camps, et de prôner un vaste relativisme abrité par la liberté d’expression.

Votre surveillance sur Internet, vous la voulez comment? Ces dernières années, les affaires Wikileaks et Prism, voire plus récemment Silk Road, ont mis en avant les problématiques liées à la vie privée et à la surveillance sur Internet. Que ce soit par des particuliers, des entreprises ou même l’Etat, nos activités sur le web sont épiées en permanence. Qu'est ce que le futur nous promet réellement en la matière? Les problèmes d’atteinte à la confidentialité des données sont consubstantiels à Internet. publicité Il n'est pas vraiment possible de contrôler par où passent les données et elles sont a priori visibles par n'importe qui. En fait, la question est de savoir quel régime de surveillance nous sommes prêts à accepter. Le panoptique: la surveillance de tous par tous Depuis ses débuts, Internet a été un espace où chacun pouvait s’exprimer, mais aussi un espace où chacun pouvait surveiller son voisin. Une société où chacun peut épier son voisin, est une société où nous sommes en permanence soumis au contrôle social. Nicolas Glady

Logging on to computers helps us get out more, insist economists | Technology | The Observer The commonly held belief that the internet is turning an entire generation into solitary web-junkies is a myth, according to new research. The findings may offer succour to parents worried that social networking sites such as FacebookFacebook are reducing their children's participation in school sports and cultural activities. In a paper to be presented to a gathering of Nobel prize winners later this month, three influential economists claim their work demonstrates the internet is actually making us more socially active. Stefan Bauernschuster, Oliver Falck and Ludger Woessmann of the Ifo Institute in Munich reject the claim that the internet isolates people socially and erodes the traditional foundations of society. The three economists found that once adults had access to broadband, their attendance at theatres, cinemas, bars or restaurants actually increased. The research comes in the wake of an Ofcom survey that shows Britain's burgeoning love affair with new technology.

La vie privée, un problème de vieux cons ? InternetActu | • Mis à jour le | Par Jean-Marc Manach Sommes-nous aussi coincés et procéduriers au regard de notre vie privée que la société de nos grands-parents l’était en matière de sexualité ? Dit autrement : assiste-t-on aux prémices d’un bouleversement similaire, d’un point de vue identitaire, à celui de la révolution sexuelle ? C’est la thèse esquissée dans un très intéressant article consacré aux bénéfices sociaux, personnels et professionnels du partage des données par les utilisateurs de réseaux communautaires et sociaux type “web 2.0“. Pour le professeur Ravi Sandhu, responsable de l’Institut de la cyber sécurité à l’université du Texas à San Antonio, l’absence de pudeur des “natifs du numérique” (traduction de digitals natives, le surnom donné à ceux qui ont grandi environné de technologies de l’information) serait comparable à l’attitude désinhibée avec laquelle les jeunes des années 60-70 abordaient la sexualité : Big Brother, un truc de vieux ? L’argument est un peu court.

Web 2.0 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cartographie sensible du web 2.0 L'expression « Web 2.0 » désigne l'ensemble des techniques, des fonctionnalités et des usages du World Wide Web qui ont suivi la forme originelle du web[1]. Elle concerne en particulier les interfaces permettant aux internautes ayant peu de connaissances techniques de s'approprier de nouvelles fonctionnalités du web. Les internautes peuvent d'une part contribuer à l'échange d'informations et interagir (partager, échanger, etc.) de façon simple, à la fois au niveau du contenu et de la structure des pages, et d'autre part entre eux, créant notamment le Web social[2]. L'internaute devient, grâce aux outils mis à sa disposition, une personne active sur la toile. L'expression « Web 2.0 » utilisée par Dale Dougherty (en) en 2003, diffusée par Tim O'Reilly en 2004 et consolidée en 2005 avec l'exposé de position « What Is Web 2.0 »[3] s'est imposée à partir de 2007. Présentation[modifier | modifier le code]

7 Radical Disruptions to Business Sean Carton | August 1, 2011 | 0 Comments inShare45 Trends that rocked business as we know it. If you look at industries disrupted by the Internet over the past 15 years, you'll find that most have been rocked by the following trends: 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. If you look at nearly any industry based on information - travel, entertainment, publishing, journalism (just to name a few) - they've been irrevocably transformed over the past 10 to 15 years because of these trends. No matter how much the music, film, and television industries throw digital rights management technologies at the problem, no matter how many obnoxious licensing deals they cut, and no matter how many people they sue, these information industries inevitably will be forced to admit that things can never go back to they way they used to be. To be fair, all of these industries have been making adjustments over the years. If they don't give customers want they want, when they want it, and how they want it, someone else will.

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