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France : Ce que nos enfants n'apprennent plus au collège

France : Ce que nos enfants n'apprennent plus au collège
Le saviez-vous ? Clovis, Saint Louis ou François I er , mais aussi Henri IV, Louis XIV ou Napoléon ne sont plus étudiés dans les collèges français ! Rayés des programmes ou relégués en option. Raison invoquée par l'Education nationale: il faut consacrer du temps, entre la sixième et la cinquième, à «l'enseignement des civilisations extra-européennes», de l'empire du Mali à la Chine des Hans. C'est ce scandale pédagogique et culturel que dénonce l'historien Dimitri Casali dans son salutaire Altermanuel d'histoire de France (Perrin), dont Le Figaro Magazine publie des extraits. Clovis, Charles Martel, Hugues Capet, Louis IX, dit Saint Louis, François Ier, Louis XIII ont disparu des instructions officielles de sixième et de cinquième. Ces absences sont incompréhensibles. Le règne de Louis XIV est quant à lui relégué à la fin d'un programme de cinquième qui s'étend sur plus de mille ans d'Histoire. A côté des «oubliés» et des «relégués» des programmes, il y a les «optionnels»...

Arts Expositions : Néron et Messaline quittent le Bar Romain Les peintures de Gustave Surand, qui ornaient le célèbre restaurant parisien, seront vendues aux enchères lundi. Des copies prendront la relève. C'était la Belle Époque. À Paris, en 1905, au 6, rue Caumartin, le peintre Gustave Surand (1860-1937) orne les murs du Bar Romain de treize toiles évoquant la Rome antique. Le Bar Romain se situe juste à côté de l'Olympia, la salle de spectacle inaugurée en 1893, et ses vedettes franchissent vite la porte du restaurant: la danseuse américaine Loïe Fuller, Joséphine Baker, puis Jacques Tati, Fernand Raynaud, Barbara. Après deux cambriolages «Bruno Coquatrix allait chercher ses acteurs au bar, poursuit Pierre Sueur. Pierre Sueur découvre, lui, l'endroit, en 2004. Après deux tentatives de cambriolage, il préfère s'en séparer. Exposition publique jusqu'au dimanche 21 août (10h-13h et 15h-19h) et lundi 22 août (10h-11h).

La pédagogie du gibet Lecteurs et lectrices de Smollet, de Defoe, de Fielding, amateurs de l’œuvre gravé et peint de William Hogarth, de picaresque et de littérature canaille, ce classique de l’histoire sociale anglaise est pour vous ! Peter Linebaugh y évoque, dans un récit haut en couleur, la destinée tragique d’hommes et de femmes à la vie fragile, tireurs de bourse, prostituées, fieffés coquins, bandits de grand chemin, resquilleurs en tout genre. Mais on y voit surtout l’ombre d’une législation criminelle violente destinée à contenir dans la subordination le peuple londonien, l’ombre du gibet de Tyburn, véritable arme aux mains d’un capitalisme conquérant. Peter Linebaugh, Les pendus de Londres. Peter Linebaugh, historien de la société anglaise et irlandaise, historien du travail et de la colonisation, mais aussi auteur très engagé dans le combat abolitionniste, intellectuel marxiste, est moins connu en France que son alter ego Markus Rediker. À la Une du n° 59

Etudier à Harvard gratuitement depuis chez soi, c’est possible - Enseignement / Internet Imaginez : vous êtes devant votre ordinateur, assis confortablement dans votre canapé. A l’écran, Earl Francis Cook, éminent professeur en épidémiologie à l’université d’Harvard, dispense un cours sur les méthodes quantitatives dans la recherche clinique et de santé publique. Une heure plus tard, la leçon est finie. Depuis quelques mois, les enseignements des meilleures universités du monde sont à portée de clic. Près de 3 millions d’étudiants Ce projet d’enseignements gratuits en ligne massifs (Massively open online courses, MOOC, en anglais) a été lancé aux Etats-Unis il y a un peu plus d’un an. Emportées dans le même élan, les universités de Stanford, Princeton, de Pennsylvanie et du Michigan créent ensemble leur propre plate-forme, Coursera. La formule est à peu près la même partout : des cours magistraux hebdomadaires en vidéo dispensés pendant dix semaines en moyenne, approfondis par des lectures personnelles et des travaux communs, et ponctués de devoirs et d’examens.

Livres : Rentrée littéraire : des livres d'histoire inattendus  RENTRÉE LITTÉRAIRE 2011 - Jean-Christian Petitfils signe une biographie de Jésus et Jacques Le Goff s'intéresse à La Légende dorée. L'histoire de Rome, la vie du Christ et le Moyen Âge continuent d'inspirer les recherches les plus passionnées en cette rentrée 2011. On savait Xavier Darcos féru de Tacite et d'Ovide. Le voilà auteur d'un Dictionnaire amoureux de la Rome antique, qui paraît chez Plon, fin septembre. Au chapitre des livres inattendus: une biographie de Jésus de Jean-Christian Petitfils, spécialiste de Louis XIV et de Louis XVI. L'histoire n'est pas seulement tragique, elle peut aussi être lugubre, mais ce n'est pas une raison pour détourner les yeux. Liens entre théologie et politique dans l'islam De son côté, Fabrice d'Almeida, professeur à la Sorbonne, se penche, dans Ressources inhumaines, sur la vie quotidienne des gardiens des camps de concentration au cœur de l'Allemagne de Hitler. Heureusement, cette rentrée n'exclut pas la poésie.

Vie et mort des civilisations L’histoire a vu se succéder de grandes puissances qui semblent connaître un même destin : naissance, croissance et mort. Mais le destin des cultures suit une autre dynamique que celle des empires. Ce qui invite à reconsidérer l’histoire des civilisations. Qu’est ce qu’une civilisation ? Quelque part dans notre imaginaire, le mot « civilisation » évoque d’abord des mondes disparus. L’Empire romain, sa grande armée, ses empereurs, le Colisée, les arènes, les grandes voies qui sillonnent un territoire immense. À première vue, la définition d’une civilisation est donc assez claire : c’est une puissance (économique, politique et militaire) soudée par une culture commune (une écriture, une langue, un art, une religion) qui domine un grand espace à une époque donnée. Sauf qu’à y regarder de plus près, l’histoire se laisse rarement enfermer dans des schémas aussi simplistes. La notion de civilisation s’est construite en trois temps correspondant grosso modo aux trois derniers siècles.

Ministère de la ré éducation nationale Nous sommes mal élevés… non pas que nous parlions la bouche pleine ou mettions nos doigts dans le nez ! Non ! mais nous méritons d’être rééduqués sans doute pour être plus républicains. En fait, nous, les adultes, nous sommes peut-être largement perdus pour la cause, aussi faut-il battre le fer chaud, travailler l’argile pendant qu’elle est malléable : bref, l’État, bon père parent 1, la République bonne mère parent 2 ont décidé de porter leur bienveillante sollicitude d’éducateurs sur nos enfants : nous sommes désormais doté d’un ministère de la rééducation nationale. Car vos enfants ne sont pas vos enfants, vous connaissez la formule de Gibran… La morale laïque à l’école. Aujourd’hui plus rien de tel mais Vincent Peillon espère que l’école de la République parviendra à atteindre un objectif ambitieux. La morale laïque c’est comprendre ce qui est juste, distinguer le bien du mal, c’est aussi des devoirs autant que des droits, des vertus, et surtout des valeurs (JDD). Like this:

Coco Chanel, "fashionista fasciste" et agent du IIIe Reich Elle a libéré les femmes de leurs corsets, dévoilé leurs mollets mais aussi collaboré avec le régime nazi : dans une nouvelle biographie titrée « Coucher avec l’ennemi, la guerre secrète de Coco Chanel », qui sort le 16 août aux Etats-Unis, le journaliste américain Hal Vaughan évoque une facette nettement moins brillante de la vie de l’icône française. Dans un article qu’il consacre à l’ouvrage, le site américain The Daily Beast revient sur la distinction entre les pétainistes, convaincus par le régime du Maréchal, et les « pétainisants », qui considéraient plus prudent de ne pas se prononcer contre lui, sans pour autant en être de fervents supporters. Il ajoute : « Malheureusement pour Coco Chanel, elle tombe dans la première catégorie. » L’article du Daily Beast précise que la biographie dresse un portrait de l’icône française un peu plus sombre qu’à l’accoutumée : Intermédiaire des nazis pour l’opération « Chapeau de couture » Au cinéma, les bios de Coco Chanel évitent la période

Au Botswana, en quête des origines de l’humanité Le géomorphologue Laurent Bruxelles poursuit une quête de longue haleine : retrouver des fossiles d’hominines anciens, autrement dit de nos plus vieux ancêtres, dans les grottes d’Afrique australe. Pour le chercheur, il n’y a pas de doute : l’Afrique dans sa quasi-totalité est le berceau de l’humanité, et de nombreux fossiles restent encore à découvrir. Avec une équipe de scientifiques français et botswanais, il s’est rendu dans les Aha Hills, à la frontière entre Botswana et Namibie. Cet article a été initialement publié dans le n° 12 de la revue Carnets de science #1 – 21 novembre – En route à travers le bush 17 heures. Nous avons atterri ce matin même à Maun, une ville située dans le centre du Botswana. Partis de la ville de Maun, au centre du Botswana, les chercheurs de la mission « Human Origins in Botswana » s’enfoncent dans la brousse. 19 heures. #2 – 22 novembre – Un long cheminement scientifique 6 heures. #3 – 23 novembre – Une école sous tente 7 heures. 5 heures.

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