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Des tablettes gravées vieilles de 14 000 ans découvertes dans le Finistère

Des tablettes gravées vieilles de 14 000 ans découvertes dans le Finistère
Exhumées près de Plougastel-Daoulas, ces gravures apportent un témoignage inédit sur la culture des chasseurs-cueilleurs de la période dite « azilienne ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hervé Morin « Cette iconographie était-elle liée à la chasse, peut-être pour assurer son succès ? Les deux principales pièces gravées, décrites dans la revue PLOS One du 3 mars, jettent une lumière nouvelle sur cette période de la préhistoire de la fin du paléolithique, avant que les chasseurs-cueilleurs ne cèdent la place aux éleveurs agriculteurs du néolithique. « Un corpus graphique exceptionnel » Le responsable de la fouille Nicolas Naudinot (université de Nice-Sophia-Antipolis, CNRS) et ses collègues ont étudié le site chaque été depuis 2013, discrètement, « par peur des pillages », certains chasseurs de vestiges n’hésitant pas à dérober des blocs de sol qu’ils tamisaient à même la forêt. Les chercheurs ont donc concentré leur premier article sur deux plaquettes ornées sur les deux faces. Related:  Politique Société économie travail

Génocide au Rwanda : le pape implore le pardon pour l’Eglise catholique La reconnaissance directe des responsabilités de l’Eglise de Rome dans la tuerie de 1994 contre les Tutsis est une première. L’Histoire jugera de son ampleur et de ses conséquences mais le pape François a fait un pas inédit, avec une reconnaissance en forme de repentance qui devrait contribuer à décrisper les relations entre le Rwanda et le Vatican. Pour sa première visite au Saint-Siège et sa première rencontre avec un pontife, lundi 20 mars, Paul Kagame, le chef d’Etat rwandais, qui, à la différence de nombre de ses pairs africains, n’a jamais porté sa foi en bandoulière, n’a pas tardé à tweeter sa satisfaction à l’issue d’« un échange cordial » d’une vingtaine de minutes, comme le signale le communiqué du Vatican. « Un grand jour (…) Un nouveau chapitre dans les relations entre le Rwanda et l’Eglise catholique [s’est ouvert] », écrit le président rwandais, tout en saluant « un acte de courage » de la part du pape François. « Les péchés de l’Eglise »

A La Réunion, les requins déchirent le vivre ensemble Huit attaques mortelles en six ans et un bouc émissaire : la réserve naturelle. Depuis sa création, il y a dix ans, elle oppose surfeurs et écolos, politiques et scientifiques, créoles et « métros ». M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Pierre Sorgue Une de plus. Aussitôt, la nouvelle a couru l’île en une routine macabre. Querelles et anathèmes Une fois de plus, Jean-François Nativel, président de l’association Océan prévention Réunion, a déploré un mort, demandé plus d’empathie pour un « être humain » que pour « un poisson », dénoncé les « bureaucrates parisiens » qui « interdisent la mer » au lieu de « repousser les prédateurs ». Mais Jean-Paul ­Virapoullé, maire (centre droit) de Saint-André, l’a accusée d’« engraisser » les requins, s’en est pris aux « soi-disant scientifiques » qui affirment le contraire et « feraient...

« L’hystérie des frontières a souvent fait le malheur des hommes » Dans une tribune au « Monde », Pierre Grosser, professeur à Sciences Po, revient sur l’idée évoquée par Jean-Luc Mélenchon, lors du débat télévisé du 20 mars, d’une conférence européenne sur la sécurité où il serait question de rediscuter des frontières (notamment à l’est). LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Grosser (professeur agrégé à Sciences Po, Centre d'histoire de Sciences Po) TRIBUNE. Une grande conférence qui permettra de résoudre tous les problèmes frontaliers de l’Atlantique à l’Oural ? Et pourquoi pas faire de même en Asie, en Afrique ou au Moyen-Orient ? Ou à l’échelle du monde, avec une conférence pour les frontières terrestres et une pour les frontières maritimes ? Cela occuperait les diplomates français pour un bon moment, puisque, comme l’a rappelé le candidat de La France insoumise à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, la France est sur les cinq continents ! Et pourquoi s’arrêter à l’Oural ? Le monde d’où nous venons La question des Grands Lacs en Afrique ?

Toucher le(s) fond(s) Le 30 Mars 2017, Facebook a annoncé sur son blog une nouvelle fonctionnalité permettant à chacun de "lever des fonds" pour n'importe quel type de "cause". "More Ways to support causes". Cet annonce est signée Naomi Gleit qui est "VP Social Good", dont littéralement Vice-présidente en charge du ... Donc concrètement la possibilité de lever des fonds vous permettra (individus et ONG "non-profit") de ramasser des sous sans passer par ces dangereuses externalités (pour Facebook) que sont les classiques sites de crowdfunding / fundraising. Et là me direz-vous, pourquoi un individu se mettrait-il à aller demander de l'argent sur Facebook ? Pour chacun de ces cas de figure (et bien d'autres) vous aurez donc désormais la possibilité, directement depuis votre compte, de faire la manche. "This gives public figures, brands, businesses and organizations new ways to fundraise on Facebook for the nonprofits they support. Misère Crowdsourcée. Mais qu'importe. Je vous explique. "Et si ça avait marché ?

« Si c’est un homme » de Primo Levi, itinéraire d’un chef-d’œuvre Monument de la littérature concentrationnaire publié en 1947 chez un petit éditeur, le best-seller traduit dans une quarantaine de langues mettra quarante ans à toucher un large public. C’est un petit livre sans prétention, un de ces bouquins hors d’âge vendus trois sous dans les vide-greniers du dimanche. Mieux vaut l’ouvrir à gestes prudents : les pages sont peu nombreuses – 200, pas une de plus – et d’une fragilité de parchemin. La couverture est sobre, d’un blanc un rien passé, mais frappée d’un titre en lettres de sang, Se questo è un uomo (« si c’est un homme »), et du nom de l’auteur, Primo Levi. Un collector très recherché Trente ans après la mort de l’écrivain italien (le 11 avril 1987), cette édition originale de son œuvre la plus célèbre est un collector très recherché, millésime 1947, coté de 3 000 à 5 000 euros. Levi lui-même s’étonnait tant du destin de ce livre qu’il le qualifiait de « créature nomade ».

Les candidats face au défi du pouvoir d’achat Sujet de préoccupation majeur des Français, cette thématique est également au centre des propositions des prétendants à l’Elysée. Mais la notion recouvre des réalités très différentes. C’est un classique des campagnes présidentielles, et le millésime 2017 ne fait pas exception. Avec les thèmes de l’emploi et du protectionnisme, le pouvoir d’achat revient comme un mantra dans la bouche de la majorité des prétendants à l’Elysée. Benoît Hamon (PS) se pose en « candidat de la feuille de paie », reprenant une formule lancée par son concurrent Arnaud Montebourg pendant la primaire de la gauche, en janvier. « Le vrai serial killer du pouvoir d’achat des Français, c’est Madame Le Pen avec la sortie de l’euro et le retour du franc », avait taclé le 20 mars François Fillon, le candidat Les Républicains, accusé de présenter un programme défavorable aux plus modestes. Qu’est-ce qui détermine le pouvoir d’achat ? Pour beaucoup de Français, la notion paraît abstraite.

La révolution russe en plan large Le 8 mars 1917 débutait la révolution russe. Cent ans après l’événement, une floraison d’ouvrages le replacent dans une temporalité plus large. LE MONDE DES LIVRES | • Mis à jour le | Par André Loez (Historien et collaborateur du "Monde des livres") Il y a cent ans et un jour débutait la révolution russe. Renouvelés, accrus, accompagnés de grèves, les cortèges des jours suivants précipitaient la chute de Nicolas II. Décloisonnements bienvenus Si l’on doit faire un bilan historiographique de cette séquence stupéfiante, notons qu’elle n’a pas reçu, dans les deux dernières décennies, le même degré d’attention de la part des chercheurs que la période stalinienne, revisitée grâce à des archives nouvellement disponibles. C’est dans cette temporalité élargie que s’inscrivent trois ouvrages publiés à l’occasion du centenaire, un très riche témoignage contemporain parcourant la Russie et l’Ukraine, et deux travaux de recherche plus classiquement centrés sur Lénine.

Hausse significative des troubles psychologiques aux Etats-Unis D’après une étude publiée lundi, 8,3 millions d’Américains souffrent de pathologies qui nécessitent un suivi médical. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Lauer (New York, correspondant) « Les maladies mentales sont en hausse, les suicides sont en hausse et l’accès aux soins psychiatriques se détériore. » Ce sombre tableau des Etats-Unis est celui dépeint par Judith Weissman, chercheuse au Centre médical Langone de l’Université de New York, dans une étude publiée, lundi 17 avril, dans la revue Psychiatric Services. L’enquête révèle notamment que plus de 8,3 millions d’Américains souffrent de troubles psychologiques importants : un record. Ce sont ainsi 3,4 % de la population qui sont victimes de dépressions, de stress ou d’angoisses, qui nécessitent un suivi médical. Il y a dix ans la proportion n’était que de 3 %. Déclassement économique Pénurie de professionnels La dégradation de l’accès aux services de soins est significative.

A Cuba, les trous de mémoire de l’histoire officielle Depuis la mort de Fidel Castro et le rétablissement des relations diplomatiques entre Washington et La Havane, les tabous tombent à Cuba, analyse notre journaliste au service International, Paulo A. Paranagua. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Paulo A. Paranagua ANALYSE. Toutefois, depuis la maladie et la mort de Fidel Castro, en novembre 2016, la machine de propagande tourne à vide. Nouvelle vague Trois films récents, présentés aux rencontres de Toulouse, Cinélatino, montrent des réalisateurs de la nouvelle génération avides de renouer avec un regard critique, de revenir sur des sujets tabous ou méconnus, de combler les trous de mémoire provoqués par l’histoire officielle.

Jürgen Habermas : « Une rupture dans l’histoire de la République française » Dans un entretien au « Monde » et à l’hebdomadaire « Die Zeit », le philosophe allemand voit dans l’éventuelle victoire d’Emmanuel Macron la possibilité de faire voler en éclats l’opposition sclérosée entre la droite et la gauche et d’endiguer en partie l’essor du Front national. ENTRETIEN. Dans ses réponses au questionnaire du Monde et de Die Zeit, le célèbre philosophe et théoricien allemand de l’« Ecole de Francfort », auteur d’une importante réflexion sur l’Europe (La Constitution de l’Europe, Gallimard, 2012), considère l’élection du candidat d’En marche ! comme le signe d’une recomposition politique salutaire et inédite. Que pensez-vous de la situation politique en France ? Jürgen Habermas.- J’observe une certaine tendance à la dépression chez mes collègues français. A quel point faut-il craindre de voir Marine Le Pen accéder à l’Elysée à la faveur de la grave crise traversée par la Ve République et par les partis traditionnels, à gauche comme à droite ?

Michel Winock : « Fillon prend le risque de saper l’édifice constitutionnel instauré par de Gaulle » L’historien explique au « Monde » que si la gauche n’a pas le monopole de la rue, l’appel d’un leader de droite contre l’autorité judiciaire est sans doute une première. LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Frédéric Lemaître Michel Winock est un historien, spécialiste de l’histoire contemporaine et notamment des idées politiques. Il est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels La Droite, hier et aujourd’hui (Editions Perrin, 2012). Il publie, le 9 mars, La France républicaine (Editions Robert Laffont, « Bouquins », 1 280 p., 32 €). Dans quelles circonstances la droite, supposée incarner l’ordre républicain, a-t-elle déjà appelé ses partisans à descendre dans la rue ? La droite n’a pas toujours incarné l’ordre républicain, loin s’en faut. C’est ainsi que, dans les années 1880, s’est développé un mouvement populiste derrière le général Boulanger dont les modes d’action pouvaient être des manifestations de rue.

Lawrence Lessig : « Le problème de la démocratie actuellement c’est qu’elle n’est pas représentative » Dans une interview au « Monde », Lawrence Lessig, professeur à Harvard et l’un des principaux penseurs d’Internet, défend une réforme de la démocratie américaine. LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Martin Untersinger Lawrence Lessig est un des principaux penseurs d’Internet. Le premier livre de ce professeur de droit à Harvard, Code, anticipait en 2000 les lignes de tensions et les grandes évolutions d’Internet. Il se bat depuis maintenant plusieurs années pour rendre le système politique américain plus représentatif, notamment en y diminuant l’influence de l’argent. Lire aussi : L’esprit d’Aaron Swartz plane toujours sur le Web Il a récemment contribué à Celui qui pourrait changer le monde, un ouvrage dédié au prodige du Net Aaron Swartz paru mardi 21 mars en France aux éditions B42. Vos idées sur la démocratie et celles d’Edward Snowden semblent partir dans des directions différentes. C’est certainement vrai. La technologie peut aider à y parvenir ? Bien sûr. Absolument.

Hollande naturalise vingt-huit « tirailleurs sénégalais » Les vétérans décorés samedi recouvrent une nationalité qu’ils avaient perdue à l’indépendance des colonies en 1960. François Hollande a présidé, samedi 15 avril, à l’Elysée, une cérémonie de naturalisation de vingt-huit « tirailleurs sénégalais » ayant combattu dans les rangs de l’armée française en Indochine ou Algérie, cinquante-sept ans après les indépendances africaines. Parmi ces vingt-huit tirailleurs figurent vingt-trois Sénégalais, deux Congolais, deux Centrafricains et un Ivoirien. Ces tirailleurs appartiennent à la « dernière génération » d’une longue lignée de combattants africains engagés volontaires ou enrôlés d’autorité dans les rangs de l’armée française. Il s’agit de « reconnaître l’engagement et le courage des tirailleurs sénégalais issus de l’Afrique subsaharienne, qui ont combattu pour la France dans les différentes opérations militaires entre 1857 et 1960 », explique l’Elysée. Pétition signée par 60 000 personnes

De la conception comportementale des environnements de travail Noam Scheiber (@noamscheiber) pour le New York Times vient de lancer un autre pavé dans la mare des nombreuses difficultés que connaît actuellement Uber (après notamment les questions autour de Greyball que nous évoquions récemment), en montrant comment l’entreprise – ainsi que son grand concurrent sur le territoire américain, Lyft – utilisait le design comportemental pour optimiser le travail de ses chauffeurs, c’est-à-dire, comme il le dit lui-même, comment il les « manipule au service de la croissance de l’entreprise ». Depuis 2013, grâce aux conseils d’un cabinet spécialisé dans l’économie comportementale, Uber a considérablement fait évoluer le design de son application destinée aux chauffeurs. A la fois pour éviter la fuite des chauffeurs à la concurrence et à la fois pour améliorer sa relation avec eux, en rendant l’interface plus conviviale, plus agréable. Vers des environnements de travail pour nous pousser à travailler ? La finalité des objectifs est-elle partagée ?

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