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Le salariat n’est pas mort, il bouge encore (3/4) : Du sens au travail

Le salariat n’est pas mort, il bouge encore (3/4) : Du sens au travail
Une série documentaire de Martine Abat et Rémi Douat, réalisée par Assia Khalid Les trajectoires et parcours professionnels ne sont pas linéaires, les passages d’un statut à un autre au cours de la vie active sont fréquents pour les travailleurs, soit qu’ils recherchent une meilleure position sociale, un revenu plus important, soit qu’ils recherchent plus de sens dans leur travail. La disparition du travail comme expérience collective et socialisatrice d’où peuvent émerger des solidarités, ceci sous l’effet des nouveaux modes de management, crée de la souffrance. Tout comme la difficulté qu’ont de plus en plus de professionnels à faire correctement leur travail ou le sentiment qu’ils ont de trahir leurs propres valeurs. On parle alors de Bullshit jobs, de jobs à la con, de boulots de merde. Et la révolution numérique n’est pas en reste pour générer son lot de nouveaux jobs de ce type. "Mon poste de manager, en fait, c’est de faire avaler des couleuvres"..." - Travailler quel boulot !

https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/le-salariat-nest-pas-mort-il-bouge-encore-34-du-sens-au-travail

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Ces centaines de milliers d’emplois qui n’attendent qu’une véritable volonté politique pour être créés Et si la France décidait enfin de prendre résolument le virage de la transition énergétique, abaissant réellement ses émissions de gaz à effet de serre, que se passerait-il pour l’emploi ? Si l’on en croit les scénarios très précis modélisés par les experts en énergie de l’association négaWatt, ou par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), des centaines de milliers d’emplois pourraient être créés [1]. La rénovation des bâtiments, le développement des modes de transports peu gourmands en énergie et l’accroissement des énergies renouvelables constituent, selon ces scénarios, les principaux pourvoyeurs de nouveaux emplois.

L’époque opaque et ses ingouvernables – Réflexions après un dimanche à Montreuil Dans une assemblée de 3 à 400 participants dont la très grande majorité avait une petite vingtaine d’années, réunie cet après-midi-là à Montreuil sous le mot d’ordre « génération ingouvernable », on se disait qu’il faudrait peut-être commencer par réfléchir à ce que c’est que d’être gouverné. On se disait aussi qu’on disposait à ce sujet d’une expérience – un trésor de défaites – à mettre au pot commun du débat : l’expérience d’une génération dont le propre est d’avoir accepté d’être gouvernée comme aucune autre par le passé. Car, une fois l’offensive mondiale des années 70 mondialement vaincue, ce n’est pas seulement par le gouvernement au sens politique que nous avons dû supporter d’être commandés, et pas seulement par des lois et règlements apposés sur nos vies. Sur les places occupées, on abordait tous les sujets, certains essentiels (de la domination masculine à la souffrance animale), d’autres absolument oiseux (une nouvelle constitution !

Ces « entreprises partagées » où s'invente une nouvelle forme de travail Durant sa semaine de travail, Fatima Lamyne, 47 ans, prospecte le marché et rencontre des clients pour leur proposer ses services de secrétariat administratif. Quand elle décroche une mission, elle travaille chez elle, dans le Val de Marne, et se fait payer sur facture. Cette facture, c’est la Coopérative d’activité et d’emploi (CAE) dont elle fait partie qui l’encaisse. En contrepartie, la CAE lui verse chaque mois un salaire, dont le montant est calculé selon le chiffre d’affaires prévu de son activité.

Cours de philosophie sur le Travail Introduction. 1) Définitions sommaires : -travail : a) sens général : activité par laquelle l’homme produit des biens et des services qui assurent la satisfaction de ses besoins naturels mais aussi sociaux (en transformant la nature) ; b) sens économique : activité rémunérée, obligatoire et souvent pénible (fatigante, etc.) La Suède relance le débat sur la journée de travail de 6 heures Réduire le temps de travail pour augmenter la productivité horaire et favoriser l'emploi ? Une idée qui semble tout droit sortie de la fin des années 1990 pour les observateurs français. Une idée qui avait aussi été abandonnée en Suède, avant d'être ressuscitée il y a peu par la mairie de Göteborg. "Je pense qu'il est temps d'agir pour de bon", martèle le premier adjoint au Maire de Göteborg et membre du Parti de Gauche, Mats Pilhem dans le quotidien suédois The Local.

Des économistes allemands proposent de passer à la semaine de 30 heures « Le chômage a atteint en Europe des ordres de grandeurs insupportables. Le chômage des jeunes est particulièrement effrayant », alertent des économistes allemands. Sans oublier les travailleurs pauvres, qui triment parfois 50h par semaine sans pouvoir en vivre. Dans une lettre ouverte, ces économistes proposent de réduire équitablement le temps de travail en passant à la semaine de 30h, sans baisse de salaires. Une proposition qui suscite le débat en Allemagne. Surprise au pays du « modèle allemand » : dans une lettre ouverte aux syndicats et aux partis politiques, des économistes allemands demandent une réduction du temps de travail à 30 heures par semaine.

Peut-on être heureux au travail ? Le bonheur au travail Synthèse S’épanouir dans sa profession est une aspiration forte pour beaucoup d’entre nous. Mais parce que nous n’exerçons pas le bon métier ou que nous l’exerçons dans de mauvaises conditions, cela n’est pas toujours possible. Chômage, le mythe des emplois vacants, par Hadrien Clouet (Le Monde diplomatique, février 2015) Monsieur François Rebsamen, le nouveau ministre du travail, s’est alarmé sur France Inter, le 19 novembre dernier, de l’existence de « quatre cent mille emplois non pourvus et abandonnés parce qu’ils ne trouvent pas de réponse ». Ces propos font écho aux « cinq cent mille offres d’emploi qui ne sont pas satisfaites » qu’évoquait M. Nicolas Sarkozy lors d’un entretien à l’Elysée le 24 août 2008, en ajoutant : « Certains ne veulent pas se mettre au travail. » Les chiffres fluctuent au gré des commentateurs, mais l’argument perdure. « Six cent mille emplois vacants : les chômeurs veulent-ils vraiment travailler ? », se demande ainsi l’animateur Jean-Marc Morandini (1). En mai 2014, le Mouvement des entreprises de France (Medef) a lancé sur France Télévisions une campagne de communication fondée sur la même équation facile.

Trends – Tendances, Le travail disparaît, prenons-en la mesure, le 4 janvier 2018 Le travail disparaît, prenons-en la mesure On aurait pu imaginer que dans le processus historique de mécanisation qu’a connu le genre humain, le bénéfice global de cette mécanisation aurait été partagé entre tous. Or il n’en a rien été : si le travail de la machine – aujourd’hui essentiellement robots, logiciels ou algorithmes – bénéficie quoi qu’il arrive à son propriétaire, les salariés ayant perdu leur emploi du fait de leur remplacement par une machine sont livrés à eux-mêmes : à eux de retrouver un autre emploi là où le travail humain n’a pas encore disparu. Dans son livre intitulé No More Work * l’économiste américain James Livingston souligne que pour le salarié, la machine n’a donc jamais été un allié mais un rival. Et un rival aujourd’hui de mieux en mieux armé car elle s’avère meilleure que nous dans un nombre croissant de tâches : extrêmement plus rapide, plus fiable et bien moins chère.

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