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Les jeunes boudent l’engagement politique traditionnel

L'engagement des jeunes aujourd'hui Un article de Jean-Claude Richez (responsable de l'Unité de la recherche, des études et de la formation de l'INJEP) paru dans le numéro 1 des "Cahiers de l'action" : "Des ressources pour l'engagement et la participation et des jeunes". Il y a dans le discours que tient notre société autour de l'engagement des jeunes un véritable paradoxe. D'un côté, le discours sur les jeunes qui ne veulent plus militer, qui ne s'engagent plus, qui refusent de prendre des responsabilités dans les associations, de l'autre, incontestablement une forte mobilisation des jeunes autour des sujets les plus variés, des JMJ au mouvement altermondialiste pour ne retenir que les deux formes les plus spectaculaires ces dernières années. C'est à la déconstruction de ce paradoxe que nous voudrions ici nous attacher. Aujourd'hui, les jeunes s'engagent, mais autrement.

Les jeunes ont-ils délaissé la politique  L’historienne Ludivine Bantigny revient pour La Croix sur l’engagement politique des jeunes. Pour elle, ce dernier ne se traduit plus par le vote. Mais des mouvements comme Nuit debout montrent bien que certains ont une conscience politique particulièrement aiguisée. Comment expliquez-vous que les jeunes du mouvement Nuit debout ne veulent pas être affiliés à un parti politique ? Ludivine Bantigny (1) : On ne peut pas dire que les partis sont complètement absents du mouvement Nuit debout. Il y a des jeunes qui sont dans des partis politiques et qui sont présents place de la République, comme des militants du Front de gauche ou encore d’Europe Écologie-Les Verts. Mais c’est vrai que pour une majorité, les partis suscitent la méfiance, car ils représentent le monopole de la politique par les dirigeants. Plus largement, quelles sont les autres formes d’engagement politique des jeunes aujourd’hui ? L. Certains se tournent vers des associations ou des syndicats. L. L.

L'engagement des jeunes aujourd'hui Un article de Jean-Claude Richez (responsable de l'Unité de la recherche, des études et de la formation de l'INJEP) paru dans le numéro 1 des "Cahiers de l'action" : "Des ressources pour l'engagement et la participation et des jeunes". Il y a dans le discours que tient notre société autour de l'engagement des jeunes un véritable paradoxe. D'un côté, le discours sur les jeunes qui ne veulent plus militer, qui ne s'engagent plus, qui refusent de prendre des responsabilités dans les associations, de l'autre, incontestablement une forte mobilisation des jeunes autour des sujets les plus variés, des JMJ au mouvement altermondialiste pour ne retenir que les deux formes les plus spectaculaires ces dernières années. C'est à la déconstruction de ce paradoxe que nous voudrions ici nous attacher. Aujourd'hui, les jeunes s'engagent, mais autrement. Ces éléments sont à rapprocher d'autres phénomènes. Le cas de l'AFEV est de ce point de vue exemplaire. Jean-Claude Richez

Les jeunes s’intéressent-ils à la politique Publié le 12 décembre 2016 Par la rédaction de Contrepoints. Une étude BVA pour les Apprentis d’Auteuil de novembre 2016 s’intéresse au rapport de la jeunesse à la politique ainsi qu’aux idées et aux formes d’engagement auxquelles ils adhèrent. Engagement et représentation : la jeunesse hors des cadres traditionnels de la politique 45% des jeunes de 17 à 24 ans se disent engagés d’une manière ou d’une autre. Néanmoins, cet engagement est plutôt limité au sein des partis politiques (9%) ou des syndicats (7%). Parallèlement, la jeunesse s’estime insuffisamment représentée en politique (87%), dans l’entreprise (79%) et dans les médias (66%). Ainsi, la représentation de la jeunesse dans les différents milieux cités semble assez proportionnelle à son engagement dans chacun de ces milieux… La jeunesse se mobilise peu et se sent peu écoutée Seuls 43% des jeunes interrogés sont certains d’aller voter à la présidentielle de 2017 alors que 8% sont certains de ne pas aller voter. Quels fautifs ?

Jeunes en politique : pourquoi s'engagent-ils ? Jeunes dans la rue lors de la manifestation parisienne du 11 janvier 2015. Photo : reussirmavie.net Chacun raconte ses "débuts" en politique, les raisons qui l'ont conduit à s'engager et celles qui le poussent aujourd'hui. Tous savent dire le sens des changements pour lesquels ils militent : une société plus libre, plus juste ou plus européenne... Hélène, 22 ans, Les Républicains, Villemomble (Seine-Saint-Denis) Etudiante en affaires publiques et régulations sociales : "La valeur liberté au coeur de mon engagement" "Mes parents et mes grands-parents étaient très investis en politique. "Il y a quelque chose de grisant dans le militantisme" Après mes deux années d’études à l'Institut d'études politiques de Toulouse, j'ai fait un stage d'un an en politique. "C'est un exercice intellectuel permanent, on apprend à faire face à la critique" Mon engagement politique m'a énormément appris. Benjamin, 23 ans, Les Jeunes Ecologistes, Marseille (Bouches-du-Rhône) "Il y a beaucoup trop d'injustices"

Pourquoi les jeunes se détournent de la politique Si environ un jeune sur deux dit ne pas s'intéresser à la politique, selon un sondage réalisé pour l'AFEV, ils expriment un grande envie de mieux la comprendre. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Isabelle Rey-Lefebvre Les jeunes sont en retrait de la politique mais cela n'est pas du désintérêt bien au contraire. Ils souhaitent plus de démocratie et aimeraient mieux en comprendre le fonctionnement. Céline Braconnier, sociologue et professeure à l'université de Cergy-Pontoise, en commente les résultats. Comment se manifeste la défiance des jeunes envers la politique ? Céline Braconnier : La politique n'est importante que pour 55 % des jeunes interrogés, loin derrière la santé, la famille, le travail, les loisirs, les amis, la vie sentimentale ou les études. La distance que les jeunes prennent à l'égard des formes traditionnelles d'expression politique ne signifie pas forcément qu'ils se replient sur eux-mêmes.

L’évolution de l’engagement politique chez les jeunes » Je vote Il y a quelques semaines, deux étudiantes de l’Université Catholique de l’Ouest Bretagne Sud, Anne Pinson et Karen Michel, nous ont fait parvenir un dossier consacré à « l’engagement politique chez les jeunes français actuellement ». Nous avons choisi de publier deux de leurs article sur ce site ! L’évolution de l’engagement politique chez les jeunes. Même si les jeunes prennent part différemment à la vie politique aujourd’hui, ils ont un rôle à jouer puisque celle‐ci compte pour un jeune sur deux en France. Les jeunes et la politique… Beaucoup d’idées reçues à ce sujet. C’est ce que démontre une double étude menée par l’association nationale des conseils d’enfants et de jeunes (Anacej). Anne Muxel, sociologue au Centre d’Etudes de la vie politique française, affirme quant à elle, qu’ils sont certainement les plus critiques et les plus exigeants. administratives et une reconnaissance du vote blanc. Il faut ainsi aller outre un bon nombre d’idées reçues. Propos recueillis par Anne PINSON

L’engagement politique chez les jeunes L’engagement des jeunes qu’il soit d’ordre politique, par le vote, le militantisme, ou encore civique, au sein d’associations, d’intérêt pétitionnaire etc.… est fortement remis en cause ces dernières années. L’abstention chez les jeunes électeurs est ainsi sous les feux des projecteurs. Ils apparaissent très éloignés des structures traditionnelles du devoir civique de voter, qui lui, est toujours très prégnant et systématique chez les plus âgés de l’électorat. S’interroge donc l’identité citoyenne des jeunes. En cela, le web fait évoluer les formes de l’action collective sur plusieurs aspects. « Le pouvoir politique doit sans doute reconsidérer ce peuple citoyen plus critique plus autonome et plus protestataire fait de toutes ces individualités moins encadrées institutionnellement et s’adresser à lui d’une autre façon » Anne Muxel Et le rapport au vote ? Il faut ainsi relever une profonde mutation du rapport au vote en France.

European Youth Forum juillet 25, 2016 Le Rapport mondial de la Jeunesse sur l’Engagement civique des Jeunes, élaboré par le Département des Affaires économiques et sociales des Nations Unies (UN DESA) est paru le 15 juillet. Ce rapport est publié tous les deux ans et se concentre sur l’engagement civique des jeunes. Son objectif consiste à « fournir une base aux discussions politiques sur l’engagement civique des jeunes » pour que les jeunes puissent se sentir inclus dans tous les secteurs des sociétés où ils vivent. Le Forum européen de la Jeunesse se réjouit de ce rapport car il analyse comment les jeunes peuvent être focalisés sur la création et la formulation de la politique jeunesse, via des formes traditionnelles et émergentes d’engagement civique. Le rapport aborde d’importantes préoccupations économiques des jeunes, parmi lesquelles le chômage, les stages, l’entrepreneuriat et les syndicats. Lire le rapport complet ici : The World Youth Report On Youth Civic Engagement

L'engagement post-it est au goût des jeunes Les jeunes ne s’intéressent plus à la politique. Cette rengaine revient lors de chaque année électorale comme 2017. Les taux de participation aux deux tours de la présidentielle et des législatives de 2017 peuvent certes le laisser penser : 20 % seulement des 18-29 ans ont voté à l’ensemble de ces scrutins et leur taux d’inscription sur les listes électorales est au plus bas. Si cette faible participation électorale des jeunes n’est pas nouvelle, le phénomène s’amplifie. Désaffection politique et syndicale "La faible participation des jeunes aux élections s’explique notamment parce qu’ils sont encore dans une phase de moratoire politique, ils se cherchent encore comme citoyen", explique Vincent Tiberj, professeur à Sciences Po Bordeaux. Le monde syndical est également touché par une faible présence des jeunes. En cause, notamment, l’évolution du marché du travail, avec une entrée plus tardive mais surtout une stabilisation repoussée. Zoom Les jeunes plébiscitent le service civique

Six idées reçues sur les jeunes et la politique Les jeunes et la politique ? Chaque scrutin est l'occasion d'évoquer leur abstention, particulièrement élevée. Et puis... pas grand-chose. L'association nationale des conseils d’enfants et de jeunes (Anacej), qui regroupe des communes dotées d'un conseil municipal des jeunes, a commandé une double enquête sur le vote des nouvelles générations, à l'issue des élections municipales de mars et après les élections européennes de mai. Idée reçue n°1 : les jeunes s'abstiennent, mais ils voteront en vieillissant « C'est une idée très répandue, et fausse : l'abstention des jeunes est générationnelle. Idée reçue n°2 : les jeunes ne s'intéressent pas à la politique. « Certains expriment du désintérêt. Mais ceux qui votent témoignent que le sentiment dominant, dans les discussions avec les jeunes abstentionnistes, est le sentiment de déception. C'est une génération idéologique, dans le sens où elle met en place ses propres idées. Idée reçue n°3 : les jeunes pensent que la démocratie ira mieux demain

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