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Usbek & Rica

Usbek & Rica
« Extravaillance ». À comprendre dans le sens de « ex-travaillance ». Le titre de l’exposition d’Alain Damasio, Nobert Merjagnan et Didier Fiuza Faustino présentée dans le cadre de la 10ème Biennale Internationale Design de Saint-Etienne donne tout de suite le ton au spectateur : le travail tel qu’on le connaît aujourd’hui, à savoir l'emploi salarié aliénant, synonyme d’effort et de souffrance, appartient au passé. « Working Promesse ». Le spectateur doit prendre le temps de s’immerger dans cet espace de « design sonore », confortablement installé dans l’une des cinq stations d’écoute scénographiées par Didier Fiuza Faustino. Usbek & Rica : Que signifie exactement ce titre, « Extravaillance » ? Oui, c’est un mot imaginé pour donner aux gens le courage de faire le deuil d'une conception totalement absurde du travail. Donc le futur sera forcément peuplé de machines ? Oui, de machines dont on peut accepter qu’elles nous libèrent d’une grande partie du travail répétitif et mécanisable. Related:  Travailler Autrementtravail2Politique

L’autogouvernance peut-elle devenir un modèle de société ? Le livre du consultant en organisations Frédéric Laloux, Reinventing Organizations, vers des communautés de travail inspirées est devenu l’une des Bibles des livres de management sur les entreprises libérées. Et effectivement c’est un longseller très inspirant, riche en exemples et en détails qui rendent l’ensemble vivant. Pour autant, pas plus que le livre de Getz ou de Robertson, on n’y trouvera pas une méthode à appliquer pas à pas pour transformer son organisation, d’abord et avant tout parce que ces transformations sont expérientielles : leur réussite dépend de leur appropriation et de leur adaptation. L’essentiel du livre est consacré à la description d’exemples d’entreprises auto-gouvernées rencontrées aux quatre coins du monde (par exemple, celle des infirmières néerlandaises de Buurtzorg qu’évoquait le Ouishare Mag), dont il souligne des principes d’organisation, des méthodes, des pratiques, des processus, des traits culturels communs qui les caractérisent. Effectivement.

Le salariat n’est pas mort, il bouge encore (3/4) : Du sens au travail Une série documentaire de Martine Abat et Rémi Douat, réalisée par Assia Khalid Les trajectoires et parcours professionnels ne sont pas linéaires, les passages d’un statut à un autre au cours de la vie active sont fréquents pour les travailleurs, soit qu’ils recherchent une meilleure position sociale, un revenu plus important, soit qu’ils recherchent plus de sens dans leur travail. La disparition du travail comme expérience collective et socialisatrice d’où peuvent émerger des solidarités, ceci sous l’effet des nouveaux modes de management, crée de la souffrance. Tout comme la difficulté qu’ont de plus en plus de professionnels à faire correctement leur travail ou le sentiment qu’ils ont de trahir leurs propres valeurs. On parle alors de Bullshit jobs, de jobs à la con, de boulots de merde. Et la révolution numérique n’est pas en reste pour générer son lot de nouveaux jobs de ce type. "Mon poste de manager, en fait, c’est de faire avaler des couleuvres"..." - Travailler quel boulot !

BALLAST | Danièle Obono : « Il faut toujours être dans le mouvement de masse » Entretien inédit pour le site de Ballast La députée nous a donné rendez-vous dans un café du XIXe arrondissement de Paris, non loin de La Chapelle. En chemin, nous croisons quantité d’affiches la montrant, riant, aux côtés de Jean-Luc Mélenchon dans le cadre des dernières élections législatives. Ancienne bibliothécaire, la militante, taxée par le « cerveau » du sinistre Printemps républicain d’être l’un des symboles de « l’interpénétration étonnante entre l’islamisme et le gauchisme », n’en finit plus d’agiter les réseaux sociaux depuis son passage chez les Grandes Gueules de la radio RMC : là n’est pas l’objet de cet entretien. Nous tenions à revenir sur son parcours, théorique et pratique, sur le fil rouge de ses convictions et ses évolutions, de la Ligue communiste révolutionnaire à la France insoumise. Aimé Césaire parlait de la « colère créatrice ». La colère et la rage du peuple. C’est un sentiment qui vous met en mouvement, personnellement ? Ça dépend des moments. Alors 1917… Non.

Antichrist - Film (2009) - SensCritique Les couards qui ont peur de L'art vont trier... 5,5 de moyenne, énormément de critiques négatives... Non mais vous n'êtes pas sérieux les gens ! Constatant que beaucoup d'entre vous sont restés bloqués devant l'aspect trashouille du film, je me suis senti investi d'une mission de prêcheur qui a pour but de vous convaincre qu'Antichrist n'est pas qu'une provocation gratuite, qu'il y a un vrai fond, et que le film transcende ces horreurs,... Lire la critique de Antichrist Du Lars ou du cochon ? J'avais beaucoup entendu parler d'Antichrist, on me l'avait dépeint comme un film trash, sombre et relativement gratuit, alors forcément je n'étais pas très motivé à l'idée de m'infliger une scéance de torture-porn par simple curiosité. Une forêt de gland ! Critique de Antichrist par Zogarok Lars Von Trier est ce genre de cinéastes cherchant à heurter le spectateur, pour qui le pire est de susciter l’indifférence ou des points de vue mitigés. Critique de Antichrist par Gérard Rocher

Le design fiction, un nouvel outil pour se projeter dans le futur La station Arts et Métiers, à Paris. (Crédit : Stephen Butterworth /Wikimedia Commons) Pour se projeter dans le futur, il existe pléthore de techniques allant de la créativité à la prospective. Toutes offrent des voies entre le présent et des futurs probables et préférables, à risque ou vertueux. Étrangement, et jusqu’à une époque récente, les efforts parfois considérables engagés dans ces technologies de projections faisaient l’impasse sur cet autre versant de la créativité humaine qu’est la science-fiction et, plus largement, les imaginaires de la culture populaire. Ceux-ci contribuent pourtant à matérialiser des futurs possibles, et sont à ce titre une sorte de grand laboratoire d’idées. Le design fiction est à la croisée de ces deux univers. La culture de l'innovation Le futur devient alors un prétexte pour envisager le présent autrement et surtout décider de nouvelles orientations pour agir. 1. 2. 3. 4. 5. [2] [3]

L’intrapreneuriat : les grandes entreprises passent aussi à l’action ! - SeeMy : Plateforme collaborative pour l'innovation Dans un contexte de recherche et de valorisation de l'innovation, l'intrapreneuriat a le vent en poupe ! De nombreuses grandes entreprises soutiennent déjà les démarches de leurs salariés pour mener des projets innnovants en interne, comme illustré dans notre article 15 entreprises qui ont gagné à écouter leurs salariés ! En effet, au-delà de l’avantage budgétaire, les entreprises voient dans cette collaboration une nouvelle façon d’envisager les relations avec leurs équipes. Et pour cause, il s’agit pour le salarié de se présenter comme un spécialiste apportant son expertise et ne nécessitant d’aucune supervision. Pour autant, ce passage du salarié à l’intrapreneur n’est pas évident pour tous les profils : certains s’enthousiasmeront d’acquérir de nouvelles responsabilités et d’apporter un sens particulier à leurs missions ; d’autres, au contraire, ne seront pas prêts à franchir ce cap. En quoi consiste l'intrapreneuriat ? Les conditions du succès L'intrapreneuriat se décline autour de :

atelier Et si le monde numérique qui se déploie devant nous, nous imposait de nouvelles façons de penser le travail de demain ? De nouveaux paradigmes pour de nouveaux enjeux et un même défi : faire du travail une source d’émancipation pour tous. On a parlé travail de demain au Lab Postal 2020. « La vie fleurit par le travail » chantait Arthur Rimbaud. Pour la 9ème édition du Lab Postal, le rendez-vous annuel de la Tech organisé par La Poste, la question du travail était au cœur des discussions. Conférence « Faire autrement : vers de nouveaux schémas de pensée » au Lab Postal 2017 Vers une société de Makers polyvalents Nous sommes entrés dans un nouvel âge du faire qui amène un infléchissement de la définition de ce qu’est le travail et son organisation. Claude Terosier, présidente et fondatrice de la start-up MagicMakers, rappelle ainsi le rôle fondateur de l’expérientiel. Développer des palettes de talents en changeant les modalités de formation

héo raconte : "Je me voyais mourir sur le sol, attaché au banc" Pour la première fois depuis près de quatre mois, Théo, 22 ans, a décidé de s’exprimer. Frappé et gravement blessé après l’introduction d’une matraque dans l’anus lors d’une intervention policière à Aulnay-sous-Bois en février, Théo revient sur les faits, sa vie aujourd’hui, et ce qu’il attend désormais de la justice française. Trois des quatre policiers ont été mis en examen pour violence, un autre pour viol. Viol présumé de Théo par un policier : les deux versions qui s'affrontent Quatre mois ont passé depuis que vous avez été agressé par les forces de l’ordre à Aulnay-sous-Bois, le 2 février 2017. Je ne me plains pas, je pense à d’autres gens qui subissent pire souffrances que les miennes. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Vous n’avez donc pas repris le cours de votre vie d’avant ? Non, je suis comme dans une bulle, parce que les miens sont là. Il était 16h54 quand je suis sorti de chez moi. Vous vous retrouvez donc seul avec les quatre policiers à ce moment-là ?

Non, personne n'a écrit de manifeste à Google disant que les femmes ne sont pas faites pour l'informatique Temps de lecture: 6 min Imaginez. Vous avez sué sang et eau sur un projet. Un texte, par exemple. Vous aviez beaucoup de choses à dire et votre sujet vous tenait particulièrement à cœur, mais vous vous êtes donné un mal de chien pour être concis. «J'attache beaucoup d'importance à la diversité et à l'inclusion» Comme vous êtes bien placé pour savoir que votre article risque d'en «indigner» plus d'un sur les réseaux sociaux, que vous connaissez mieux que personne ce pouvoir de nuisance et que la poursuite de votre carrière pourrait accessoirement en dépendre, vous n'y allez pas par quatre chemins. «J'attache beaucoup d'importance à la diversité et à l'inclusion, et je ne nie pas l'existence du sexisme, comme je ne promeus pas le recours aux stéréotypes.» Une dizaine de lignes plus loin, pour conclure le résumé de votre article, vous écrivez: «Quand un ingénieur Google défend la domination masculine dans la tech» La presse française n'est pas en reste: (Parce qu'expliquer n'est pas justifier)

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