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L'identité et ses enjeux en contexte numérique

La construction du sujet et de l'identité 10 avril 2016 Quatrième podcast TechForThoughts : Renaissance Numérique reçoit Virginie Julliard, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université de Technologie de Compiègne. Statuts, hashtag, photos, emoji, like… Que signifie ces nouveaux codes sociaux ? Facebook compte maintenant 1 milliard et demi d’utilisateur, dont 28 millions de Français qui y consacrent en moyenne 1h30 par jour. Ces chiffres et le succès des réseaux sociaux démontrent une chose au moins : le besoin humain de partager ses expériences et de manifester ses émotions. Aujourd’hui donc nous allons faire un peu de philosophie dans la continuité des travaux de Michel Foucault sur la construction du sujet. Pour cela, vous êtes sur le bon podcast, Tech for thougts, la french Tech des idées, et c’est aujourd’hui Virginie Julliard, Maître de conférence à l’université de Compiègne en sciences de l’information et de la communication, qui va nous fournir notre matière à penser.

L’impact de notre vie numérique sur notre identité et notre réputation - Identité et réputation numériques I. Qu’est-ce qu’une vie numérique ? Dans ce nouvel espace qu’est Internet, nous avons parfois une autre vie, une vie bien différente de notre vie quotidienne, une vie numérique ! Nous créons cette vie numérique en utilisant de très nombreux services qui n’ont parfois aucun équivalent dans le monde réel. – Publication de contenus : blog, podcast, videocast, journalisme citoyen (Agoravox,…), encyclopédies collaboratives (Wikipedia), plateforme de FAQ collaborative (Yahoo! – Partage de contenus : photos (FlickR), vidéos (YouTube, Dailymotion…), musique ou liens (del.icio.us) ; – Publication d’avis sur des produits, des services, des prestations (TripAdvisor, Epinions, …) ; – Participation à des réseaux sociaux : sur un thème particulier (motos, cuisine, jeux,…) ; pour les profesionnels (LinkedIn, Viadeo, Xing…) ; à vocation universelle (MySpace, Facebook, Orkut,…) ; – Achats en ligne sur des sites comme Amazon ou eBay avec des systèmes de paiement type Paypal ; II. III. IV. V. VI.

Définition, construction et retombées de l'identité numérique : interview de Jean-François Ruiz Ce billet marque l’ouverture de la semaine spéciale Identité numérique sur ce blog, qui donnera la parole à de nombreux spécialistes. Si vous êtes lecteur de ce blog, vous connaissez sûrement Jean-François Ruiz. Membre du jury de notre dernier Concours des blogs emploi, il co-anime avec brio le blog Révolution Web 2.0 en Live ! depuis plus de trois ans. L’identité numérique fait beaucoup parler en ce moment. L’identité numérique est devenue un sens commun. On ne compte plus le nombre de bad buzzs qui font suite à une mauvaise gestion de son e-reputation. Effectivement, les médias multiplient les mauvais échos, mais ce sont des cas qui permettent à l’opinion de se rendre compte du phénomène. Quel type de retombées positives peuvent découler d’une bonne gestion de son identité en ligne ? Une fois que l’on a compris comment çà marche, et si on maitrise le média internet, on peut fortement se développer socialement. Cela peut-il aider dans la recherche d’un emploi ? Il arrive en complément.

Construction d'une identité numérique et vie privée chez les adolescents Introduction Les adolescents (nous parlerons ici d’un public de collégiens et de lycéens donc âgé de douze à dix-huit ans environ) sont extrêmement présents sur Internet et en particulier sur les réseaux sociaux. On entendra ici par « réseau social » un système qui permet de communiquer par Internet avec différentes personnes, qu’on les connaisse ou non, et de créer du lien social. Les adolescents se construisent une véritable identité numérique, qui passe par les blogs, les différentes applications et autres réseaux. Identité numérique L’adolescence est une période charnière pour la construction identitaire de chaque individu. Les réseaux sociaux comme Facebook ou les applications comme Instagram, permettent de poster des évènements et ce, en temps réel. Effectivement, la majeure partie des adolescents utilise les plates-formes leur permettant d’échanger, de dialoguer avec leur cercle intime. Un autre réseau social s’est popularisé ces dernières années : snapchat. Conclusion

Identité numérique et faux profils Sur Internet, nous avons un problème lié à la gestion de l’identité numérique. De plus en plus de services traitent nos données personnelles et de plus en plus d’informations privées sont volontairement partagées pour obtenir une expérience plus personnalisée en ligne. C’est sans compter les moyens d’espionnage de plus en plus intrusifs provenant à la fois des organisations gouvernementales et des services en ligne divers. En d’autres termes, les violations de la vie privée inquiètent de plus en plus à l’heure où les internautes partagent plus que jamais leurs données personnelles. Qu’est-ce que l’identité numérique ? Il s’agit d’une notion dont on entendra de plus en plus parler. L’identité numérique pose à la fois problème pour les internautes (anonymat, contrôle des données personnelles, etc) et pour les sites marchands (transactions frauduleuses, faux comptes, etc). L’identité numérique n’est pas forcément déclarative, mais peut-être calculée ou déduite. La loi Informatique et Libertés

L’adolescence à l’épreuve du virtuel : entre construction identitaire et excès SLG : Les médias ou les parents expriment encore régulièrement leurs craintes face aux pratiques numériques des jeunes. Les partagez-vous ? MS : Philippe Gutton, spécialiste de l’adolescence, parle de la création comme processus adolescent. Pour valoriser ce phénomène, nous avons créé avec Marie-Rose Moro(5)Marie Rose Moro est psychiatre pour enfants et adolescents, psychanalyste, docteur en médecine et en sciences humaines. SLG : Comment expliquez-vous ce rejet du monde « réel » par les no-life ? MS : J’ai reçu pendant 6 ans 200 jeunes de 15 à 25 ans, en majorité des garçons – sauf une fille –, souvent déscolarisés, qui passaient leur temps à incarner un elfe ou un troll dans World of Warcraft et préféraient le combat virtuel à celui, trop coûteux, de la réalité. SLG : Qu’est-ce qui explique l’attachement très fort de ces jeunes aux jeux vidéo ? MS : Dans la réalité, les adolescents sont perturbés par l’idée que l’autre puisse être un ennemi.

Le droit à l’oubli, un droit de l’homme numérique — Droit des technologies avancées La décision rendue par la Cour de justice de l’Union européenne le 13 mai 2014 consacre le droit à l’oubli numérique, un droit qui tend à faire de chacun d’entre nous « le seul archiviste de son propre passé sous réserve du devoir de mémoire » (1). Cette décision historique de reconnaissance du droit à l’oubli est l’aboutissement d’un débat commencé en 1997 aux Etats-Unis avec l’affaire Reno contre l’American civil liberties union (ACLU) et qui va se poursuivre avec la réforme de la directive européenne 95/46/CE sur la protection des données à caractère personnel. 1. 1.1. C’est en 1997 que la Cour suprême des Etats-Unis à la longue tradition de gardienne du premier amendement de la Constitution sur la liberté d’expression, a posé les termes du débat sur les limites de l’internet, dans l’affaire Reno v. Ces dispositions ont été jugées inconstitutionnelles par la Cour suprême car beaucoup trop vague dans la définition du type de contenu qu’elles pénalisaient. 1.2. 2. 2.1. 2.2. 2.3. 2.4.

Qu’est-ce que l’identité numérique ? - Chapitre 1 - Les logiques identitaires - OpenEdition Press À la recherche des premières traces de l’identité numérique 1En mars 1974, le projet français de système automatisé pour les fichiers administratifs et le répertoire des individus (SAFARI) visait à permettre l’interconnexion des administrations à partir d’un matricule commun. Le rejet de ce projet fut à l’origine de la loi « Informatique, fichiers et libertés » du 6 janvier 1978. Un débat, récurrent depuis, se fait jour autour du partage administratif de données de plus en plus étendues sur les individus, dans le cadre de l’administration électronique. 1 Pierre Truche, Jean-Paul Faugère, Patrice Flichy, Administration électronique et protection des don (...) 2En 2002, lors de la remise officielle du rapport Administration électronique et protection des données personnelles1, Michel Sapin, ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’État se prononce contre un identifiant unique de l’usager. Identifiants, identification, identité(s) Définition de l’identité numérique ? La demande

La construction d'une identité numérique via un jeu vidéo online politiquement incorrect Le jeu vidéo BCL est un jeu en réseau qui permet à des joueurs de s’affronter à travers un monde virtuel sportif (Moras et Héas, 2003). Il peut donc être perçu comme un système de communication, d’interactions complexes et de médiations entre les acteurs (ici les joueurs et leurs avatars) (De Ceglie, 2007). Pour nous : « un système d’interactions (ou de relations) est, finalement, un ensemble d’interactions qui donne un sens à une action qui s’insère en son sein » (Watzlawick et al., 1972, p. 37). Par cette vision, nous allons montrer que le jeu vidéo BCL est un système artefactuel de communication, car il construit une réalité sociale virtuelle, indissociable du contexte et des acteurs (De Ceglie, 2007). Selon la psychologie cognitive, l’artefact implique une activité représentationnelle de la part du sujet, qui sert à structurer, contrôler et réguler ses actions avec l’artefact et qui aboutit à la construction d’un modèle mental (Giroux et Larochelle, 1987).

Droit à l’oubli numérique et droit à l’information : un équilibre difficile Valérie-Laure BENABOU et Judith ROCHFELD, « Les moteurs de recherche, maître ou esclaves du droit à l’oubli numérique ? Acte 2 : Le droit à l’oubli numérique, l’éléphant et la vie privée », Dalloz 2014, pp. 1481-1485. Jean-Michel BRUGUIERE, « Droit à l’oubli numérique des internautes ou… responsabilité civile des moteurs de recherche du fait du référencement ? (retour sur l’arrêt de la CJUE du 13 mai 2014) », Communication Commerce électronique, mai 2015, pp. 15-23. Jean-Michel BRUGUIERE, « Le "droit à" l’oubli numérique, un droit à oublier », Dalloz 2014, pp. 299-301. Céline CASTETS-RENARD, « Google et l’obligation de déréférencer les liens vers les données personnelles ou comment se faire oublier du monde numérique », RLDI, n° 106, juillet 2014, pp. 68-75. Anne DEBET, « Droit au déréférencement : .fr ou .com ? Etienne DROUARD, « Arrêt Google de la CJUE sur le “droit à l’oubli”... ou l’oubli du droit ? Laure MARINO, « Un "droit à l’oubli" numérique consacré par la CJUE »,

Les dangers de l'identité numérique chez les jeunes | Ce blog cherche à comprendre les dangers de l'identité numérique chez les jeunes. Quels sont les risques ? Comment y remédier ? et comment mieux protéger son identité numérique ? Le tout accompagné de L’empreinte digitale, cet élément de réputation qu’on oublie si (et trop) souvent ! Ces derniers temps, l’affaire médiatique de Mehdi Meklat a contribué à remettre sous les projecteurs un élément de réputation que les médias sociaux ont amplifié pour le meilleur ou pour le pire : l’empreinte digitale. Pourtant, aussi étonnant que cela puisse être, la chronique n’en finit pas d’épingler des cas de personnalités publiques (ou ayant une vie publique) en exhumant des propos dérangeants, insultants ou totalement contradictoires avec l’image qu’elles entendent cultiver. Le Web social a beau être un tuyau incessant de contenus. Il n’en demeure pas moins une implacable mémoire avec laquelle tout communicant doit apprendre à gérer. Les années passent et les faux pas continuent. Pendant longtemps, il était l’icône des médias. Tweet qui roule, peut beaucoup mousser ! Le cas de Mehdi Meklat est intéressant à plus d’un titre. Errare humanum est, perseverare diabolicum Une troisième affaire a agité les médias sociaux en octobre 2016. Intégrer le marqueur temporel Sources

Conférence du 9 février 2012 sur le thème de "l'identite et ses usages en contexte numérique" by allem_groupe_b Feb 3

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