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Cnesco : Pas de consensus sur la différenciation ?

Cnesco : Pas de consensus sur la différenciation ?
"C'est important de ne pas être d'accord. C'est ce qui fait avancer le débat". En ouvrant la seconde journée de la conférence de consensus sur la différenciation le 8 mars, Nathalie Mons, présidente du Cnesco, co-organisateur avec l'IFé de l'événement, a vu juste. Les oppositions perceptibles le 7 mars sont apparues au grand jour entre des positions très méfiantes envers la différenciation pédagogique et des partisans du travail en groupe. "Le concept de différenciation fait-il sens ?" "D'un point de vue scientifique, le concept de différenciation fait-il sens ? La journée du 7 avait déjà vu des conceptions divergentes, notamment lors des interventions de Clermont Gauthier, Marcel Lebrun ou Michel Grangeat. Pour Benoit Galand, le concept de différenciation pédagogique ne veut pas dire grand chose. B Galand s'en tient donc à signaler des pratiques qui réduisent les écarts entre les élèves comme proposer des feedbacks précis et réguliers accompagnées de suggestions. François Jarraud Related:  DifférenciationDifférentiation pédagogique

Recommandations Un temps d’apprentissage ajusté aux rythmes d’apprentissage des élèves Aucun élève ne progresse à la même vitesse mais chacun doit avoir accès aux savoirs essentiels, cruciaux. Cela passe par une réorganisation du temps d’enseignement et/ou par une préparation des élèves en amont du cours. Un rapport adéquat entre l’élève et l’école La logique de l’école doit rencontrer la logique de l’enfant pour faire évoluer son univers de référence (fondé sur son environnement familial, culturel et social). Un environnement structuré, avec des aides et des repères Plus un élève est loin des savoirs scolaires, plus il a besoin d’être guidé de façon structurée dans ses apprentissages : énoncé clair des objectifs de l’enseignement, synthèses régulières, retours aux consignes, bilan de ce qui a été appris… Par exemple, des problèmes déjà résolus peuvent être présentés aux élèves afin de leur faire exprimer ce qu’ils comprennent des procédures mises en œuvre.

Cnesco : Comment différencier l'enseignement ? Comment adapter l'enseignement pour la réussite de tous les élèves ? C'est la question de fond posée par la conférence de consensus organisée par le Cnesco et l'IFé les 7 et 8 mars à Paris, en partenariat avec Le Café pédagogique. Plusieurs centaines de participants sur place, des centaines en ligne, un défilé impressionnant de chercheurs français et étrangers, un jury composé de professionnels : cette nouvelle conférence descend dans la classe pour observer les pratiques. "Les pays qui réussissent le mieux sont ceux qui font le lien entre la recherche et les préoccupations des praticiens". Ce 7 mars pas moins de 11 chercheurs se succèdent à la tribune autour de trois objectifs : définir la différenciation pédagogique, établir le lien avec le socle commun et réfléchir aux dispositifs dans la classe. Différenciation structurelle et pédagogique Dominique Lafontaine (université de Liège) oppose différenciation structurelle et différenciation pédagogique et présente la première.

Réfugiés Conférence de consensus Cnesco : la différenciation pédagogique (...) Revoir les interventions de la conférence Cnesco : Pas de consensus sur la différenciation ? "C’est important de ne pas être d’accord. C’est ce qui fait avancer le débat". En ouvrant la seconde journée de la conférence de consensus sur la différenciation le 8 mars, Nathalie Mons, présidente du Cnesco, co-organisateur avec l’IFé de l’événement, a vu juste. "Le concept de différenciation fait-il sens ?" La journée du 7 avait déjà vu des conceptions divergentes, notamment lors des interventions de Clermont Gauthier, Marcel Lebrun ou Michel Grangeat. Pour Benoit Galand, le concept de différenciation pédagogique ne veut pas dire grand chose. B Galand s’en tient donc à signaler des pratiques qui réduisent les écarts entre les élèves comme proposer des feedbacks précis et réguliers accompagnées de suggestions. Enseigner les comportements Clermont Gauthier avait déjà suscité des réactions en présentant l’enseignement explicite, comme il le conçoit, comme la méthode efficace d’enseignement.

La différenciation - réflexion et pistes concrètes - La tanière de Kyban Présente, autant que je le peux, sur les réseaux sociaux, j’essaye de rester au contact d’un maximum de collègues. C’est de cette façon que j’ai réalisé qu’un certain nombre de croyances circulaient autour du thème de la différenciation. Croyances parce que peu sont étayées par la recherche et parce qu’on est capable de trouver, aujourd’hui, des articles qui disent tout et son contraire. Croyances sur ce qui nous est demandé de faire et croyances sur ce qu’il est mieux de faire. Si chacun est bien sûr libre d’en penser ce qu’il veut, il m’a semblé potentiellement utile de rédiger un article sur ma vision de la différenciation. L’article parlera probablement plus à de jeunes enseignants mais intéressera aussi peut-être des plus rodés qui cherchent à prendre un peu de distance avec leur pratique. L’objectif de la différenciation Il arrive que l’on puisse lire, ici et là, que la différenciation est une forme de nivellement par le bas. Du collectif à l’individuel Le collectif L’individuel

Différenciation pédagogique • 22 % des enseignants en collège, en France, déclarent pratiquer un enseignement différencié, contre 44 % en moyenne dans les pays ayant participé à l’enquête TALIS 2013. • 37 % des enseignants en collège, en France, déclarent avoir co-enseigné au moins à une occasion, contre 58 % en moyenne dans les pays ayant participé à l’enquête TALIS 2013. • 15 % des enseignants de CM1 français déclarent avoir participé « plus d’une fois à une formation continue sur le thème de la gestion des besoins individuels des élèves, dans les deux dernières années », contre 42 % en moyenne dans les pays ayant participé à l’enquête TIMSS 2015. Lettre Édu_Num Thématique N°01 — Enseigner avec le numérique Sommaire La sélection des ressources présentée ci-dessous s'inscrit particulièrement dans la continuité des travaux engagés au sein du dispositif TraAM (Travaux Académiques Mutualisés), notamment le TraAM ÉMI (Éducation aux Médias et à l'Information) dont l'un des thèmes 2015-2016 aborde les notions de « hoax », « rumeur » et « désinformation ». L’objectif de la présente lettre est donc de mettre l’accent sur des ressources numériques utiles pour différentes disciplines et différents niveaux. Elle s'organise selon 3 axes : un axe théorique se terminant par un glossaire définissant les principaux termes, un axe pédagogique réunissant des exemples de scénarios pédagogiques et un axe de veille permettant de découvrir des ressources complémentaires à la fois numériques et imprimées. Cette lettre a été élaborée en collaboration avec les experts DNE A. Le mot-valise d'infopollution est un terme qui englobe bon nombre de notions connexes. Consulter le glossaire (fichier PDF)

Travail coopératif entre et avec les élèves À retenir Pour que le travail des élèves en groupe soit efficace, il faut créer entre eux une interdépendance positive.Il faut prévoir des occasions pour expliciter aux élèves les objectifs, les contenus des tâches, stratégies et processus, et les attentes en termes de comportements.L’observation de l’enseignant est importante durant les travaux de groupes, afin de prendre des informations sur les élèves, de repérer les difficultés et les forces, et de réguler les apprentissages. Il existe un mille-feuille de dispositif dans et hors la classe, pourtant très peu évalué de façon rigoureuse.Enseigner aux enseignants à s’autoréguler permet que ceux-ci l’enseignent à leur tour aux élèves.L’autorégulation a un effet très positif sur les résultats en mathématiques et en langue des élèves.

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