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[ITW] « Internet, c’est la démocratie directe »

[ITW] « Internet, c’est la démocratie directe »
Wikileaks a provoqué un séisme dans le monde de l'information. Marqué un tournant. Celui de l'ouverture d'une guerre civile numérique. Paul Jorion est anthropologue et blogueur sur les questions économiques et financières. Quel a été l’évènement déclencheur qui vous a poussé à écrire La guerre civile numérique ? L’évènement déclencheur a été le refus de Paypal et Mastercard de transmettre à Wikileaks les donations qui lui avaient été faites. Ce terme de « guerre civile numérique » est très fort, vous pensez vraiment qu’il s’agit là d’une guerre ? Mon éditeur voulait intituler le livre « l’insurrection numérique ». Ce qui est apparu par la suite comme une évidence, c’est la collusion profonde entre le gouvernement américain et les entreprises privées, pour faire la guerre à Wikileaks mais aussi à des journalistes et des éditorialistes qui défendaient le site de Julian Assange. Le gouvernement américain s’était déclaré favorable aux sites whistleblowers [lanceurs d'alerte]. gaelx

Du web social à l’internet social Voilà plus de 10 ans que l’on nous parle de l’internet mobile. Même si le web en mobilité a fait long-feu en Europe et aux Etats-Unis comparativement aux marchés asiatiques (principalement Corée du sud et Japon), les mobinautes se sont bien rattrapés depuis avec l’avènement de l’iPhone (De la place des smartphones dans notre quotidien). Je pense ne pas me tromper en disant que l’adoption de smartphones a été dopée par les usages ludiques (musique, jeux) et sociaux (accès permanent à vos contacts). Même si aujourd’hui il vous semble tout à fait naturel de publier des commentaires, messages et photos depuis votre smartphone, il n’en a pas toujours été ainsi, car les plateformes sociales de première génération (Friendster, MySpace, Skyblog) ne proposaient pas d’accès mobile. Nous sommes maintenant en 2011 et les choses ont beaucoup changé : Les réseaux sociaux (Facebook), plateformes de blog (WordPress, Tumblr) et autres sites de partage (YouTube) proposent tous un accès en mobilité.

Les leviers d’innovation du web pour les 5 prochaines années J’étais le mois dernier invité à Montréal pour donner une conférence sur l’avenir du web (le support est disponible ici : A quoi ressemblera le web de demain). Un sujet périlleux, car il est toujours difficile de faire le bon dosage entre anticipation (les tendances qui vont se concrétiser l’année prochaine) et futurologie (ce que nous devions être en mesure de faire dans 10 ans si le rythme d’innovation se poursuit). Je me suis tout de même prêté volontiers à cet exercice de style, car les ingrédients du web de demain sont déjà là. Comprenez par là qu’en décortiquant les bons signaux, vous pouvez avoir une vision assez fiable de ce à quoi vont ressembler les usages en 2015. Du web 1.0 au web 3.0 Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en 10 ans, tout à changé… ou pas ! Je pense ne pas me tromper en disant que l’histoire du web s’écrit par cycles de 5 ans marqués par la domination d’acteurs sur-puissants. Quatre leviers d’innovation stimulant de nombreuses pratiques disruptives

A la découverte d'UNIX Bonjour, Un ordinateur, vous le savez, sert à exécuter des programmes : navigateur web, traitement de texte, lecteur multimédia, jeux, etc. Et le plus important de tous ces programmes, c'est le système d'exploitation (souvent abrégé en OS : operating system). C'est le système d'exploitation qui pilote les périphériques, gère la mémoire, organise les fichiers et permet l'exécution des autres programmes. Le votre s'appelle certainement Windows. Aujourd'hui, je vous propose de découvrir le roi des OS Erreur ! (35,3 % pour Windows et 13,6 % pour Linux). Vous voulez en apprendre davantage sur le fonctionnement de votre ordinateur ? Alors, c'est ici que commence votre apprentissage... Cliquez sur les captures d'écran pour les agrandir : PC-BSD (avec KDE) FreeBSD (avec Fluxbox) OpenBSD (avec Fvwm) Solaris (avec JDS) OpenIndiana (avec GNOME) * : La part de marché concerne les revenus de la vente des OS et ne tient donc compte ni des UNIX gratuits (comme FreeBSD), ni des Linux gratuits (comme CentOS).

Kiva.org, une ONG de micro crédit en ligne Kiva, une ONG à but non lucratif, propose via son site Internet d'aider des micro-entrepreneurs dans des pays en voie de développement qui ne peuvent emprunter auprès des banques. Créer depuis 2005, l'objectif de Kiva.org est de rendre la vie meilleure aux personnes qui n'ont pas les moyens financiers pour développer leur projet ou sortir d'une impasse. Kiva travaille avec l'aide d'institutions de micro-finance et 450 bénévoles déployés dans 60 pays. Depuis sa création 235 millions ont déjà été prêtés avec un taux de remboursement de 98,83%. Le principe est simple il suffit de s'inscrire sur Kiva, de choisir un projet (détaillé en long et en large sur le site) et de le soutenir en versant un prêt (minimum 25$). Des partenaires sur le terrain gèrent directement les emprunts et aident les micro-entrepreneurs dans leur projet. Tous les deux mois le prêteur reçoit des nouvelles sur l'avancement du projet. Sources :

8 choses à faire et ne pas faire si vous souhaitez sensibiliser au Logiciel Libre Hier soir je suis tombé sur un article conseil en anglais de la FSFE qui déclinait quelques bonnes et mauvaises pratiques si vous voulez faire connaître le logiciel libre autour de vous (et tout le bien que vous en pensez). Pour ne pas surcharger la barque Framalang (qui doit tanguer quelque part entre les Seychelles et les Maldives), j’ai choisi de m’adresser à d’autres esclaves bonnes volontés du Libre. Ceux de l’émérite site LinuxFr qui présente la particularité d’abriter en son sein des êtres prêts à tous les sacrifices pour faire avancer La Cause. Et hop, un rapide journal bien senti avec un Framapad inside, et le tour est joué. Suffit d’attendre et de ne pas oublier de bien saluer tous ceux qui franchissent le pad (par contre j’avais oublié la bière, désolé). Ça a bossé dur et vite en tout cas, rien que pour le titre, on a eu les propositions suivantes : « De la communication efficace du logiciel libre », « Plaidoyer efficace pour le logiciel libre »[1]

HADOPI : de l’usage civilisé, sain et PUR d’Internet Aujourd’hui, la Haute Autorité issue d’une loi sensée protéger la création (mais pas les artistes ou les nouveaux modèles de distribution) qui est en « TRES TRES TRES grand danger à cause d’Internet… pas seulement la musique, mais TOUTES les formes de création », présentait son label qui devrait changer le monde et vous rendre responsables. Il se nomme PUR, pour Promotion des Usages Responsables. Et oui pauvres pêcheurs, si vous partagez, c’est que vous êtes des irresponsables, agenouillez vous et flagellez vous 100 fois au RJ45 catégorie 3.. repentez vous, PURifiez vous ! Vous ne vous en rendez pas compte mais à force de diffuser de la culture comme ça vous risquez d’instruire les autres… c’est totalement irresponsable comme attitude mon jeune ami. « Le label PUR est le garant d’une culture durable et légale. Ce label est accordé par l’Hadopi à l’issue d’une procédure encadrée par les dispositions des articles R. 331-48 et suivants du code de la propriété intellectuelle.

Vidéosurveillance : ce que révèle la Cour des comptes De nombreux systèmes de "vidéoprotection" ont été autorisés... en violation de la loi, mais avec l'aval des préfets. Florilège des critiques que l'institution de la rue Cambon vient de rendre publiques. Claude Guéant est un fin communiquant : ses remontrances à l’encontre de la Cour des comptes, lancées alors même que les journalistes n’avaient pas encore lu le rapport de la Cour sur le coût et l’efficacité de la politique de sécurité initié par Nicolas Sarkozy en 2002, ont été tout autant, sinon bien plus médiatisées que les problèmes soulevés par les magistrats. La lecture du chapitre consacré à la vidéosurveillance devrait être rendu obligatoire à tout maire désireux d’équiper sa ville de caméras. Accessoirement, on apprend aussi que le ministère de l’Intérieur, qui veut tripler le nombre de caméras, ne sait pas compter : il avait en effet évoqué “environ 30 000 caméras en 2009, et 40 000 en 2010“. Les membres de la commission les découvrent sur table. Des préfets juges et parties

Google + ou Facebook - ? - Techniques de lIngénieur Après Buzz et Wave, Google retente sa chance dans le social avec Google+, un réseau social qui ressemble peut-être un peu trop à Facebook. S’il fallait donner un signe tangible de l’importance des réseaux sociaux dans l’économie du Web, je choisirais probablement celui-ci : l’obstination de Google à prendre pied dans ce domaine. Après deux échecs retentissants nommés Google Buzz et Google Wave, voici en effet que le spécialiste des moteurs de recherche se lance dans une nouvelle expérience sociale, nommée Google+. Qu’on pourrait tout aussi bien appeler… Facebook. De quoi s’agit-il ? Google+ est construit sous la forme d’un assemblage (mashup) d’outils existants, complétés par des fonctionnalités sociales élémentaires. La nouveauté réside principalement dans le mode de gestion de ses amis ou contacts. Qui peut y accéder? Quoi de neuf alors ? Mais alors, quels sont les défauts ? Il y en a deux principaux. Le second, c’est que Google+ semble être sorti un peu trop vite des forges de l’éditeur.

Why are web workers happier? — Online Collaboration The research is conclusive: compared to office-based colleagues, those who are free to work where they choose are happier with their jobs. But why is this? The answer isn’t as clear as it might first appear to web work boosters. After all, ask non-experts for their opinion of telecommuting and you’ll likely get a mixed bag of advantages and disadvantages. Sure, controlling your own time is bound to be freeing and allow an easier juggle of home and work responsibilities, but what about the isolation? Don’t relationships fray without face-to-face contact, leading to misunderstandings and loneliness? It turns out there is research not only on the comparative happiness levels of office-based versus remote workers, but also on the reasons for the difference between the two. Other findings might come as a shock to those who fear that working from home or the local coffee shop is sure to harm interpersonal relationships with colleagues. Image courtesy Flickr user benjaminasmith

Si Jésus Christ est un hippie, Charles Darwin est un punk Greg Graffin, chanteur du groupe Bad Religion est aussi docteur en paléontologie et maître de conférence à UCLA. Il nous fait le récit de ce grand écart dans Anarchy Evolution. Article publié sur OWNI Sciences sous le titre, Les origines des espèces de punks Si Charles Darwin était vivant aujourd’hui, je pense qu’il serait très intéressé par le punk-rock. Une certaine remise en cause du dogme et de l’autorité, voilà ce qui lie deux mondes a priori très éloignés l’un de l’autre, celui de la biologie évolutionniste et celui du punk-rock. L’objet est étrange mais à l’image de la double vie de Greg Graffin, très jeune tombé dans deux marmites en même temps, celle de la musique et celle de la science. Comment faire la cigale et la fourmi en même temps Greg Graffin a déclaré avoir voulu devenir chanteur dès l’âge de neuf ans. I used to envision each Bad Religion concert as a unique environmental opportunity. Tiktaalik (Tiktaalik roseae ) : des nageoires avec des épaules, un coude et un poignet.

La CNIL explique comment effacer ses traces sur Google En attendant la mise en place d'un véritable droit à l'oubli, la CNIL publie un guide explicatif permettant d'effacer ses traces sur les moteurs de recherche. La CNIL explique que cette démarche se fait en deux étapes. D'abord en contactant le responsable du site Internet, puis en se signalant aux moteurs de recherche pour qu'ils nettoient leur cache. La Commission nationale de l’informatique et des libertés a publié lundi un mode d’emploi expliquant comment effacer ses données personnelles d’un moteur de recherche. La CNIL veut ainsi venir en aide aux internautes dont certaines informations nuisent à leur image ou à leur réputation. La CNIL explique qu’il faut d’abord se renseigner sur l’identité du responsable du site Internet concerné, en consultant les mentions légales, les conditions générales ou en contactant le propriétaire du nom de domaine par le biais du Whois. Lorsque cette première étape est terminée, il faut encore nettoyer le cache des moteurs de recherche. Lire

Internet : les jean-foutres ont pris le pouvoir En 1994, apparaissait le Web. L’un des premiers sites était Playboy.com. Depuis cette époque, toutes les entreprises ont ouvert une vitrine sur cette sous-partie d’Internet. Avec l’explosion du nombre d’ordinateurs interconnectés, sont apparus… les piratages. Car ce réseau a été bâti pour faire un nombre incroyable de choses, mais pas du commerce sécurisé. D’autant que généralement, le seul perdant, c’est le client. Pas de souci, tout cela est si vite oublié… Ceux qui ne l’oublieront pas sont généralement des anonymes, qui n’ont pas les moyens de faire payer ceux qui sont à l’origine de leurs ennuis. Bien entendu, ces entreprises, ces ministères, blâmeront les « pirates » qui ont accédé à ces données. Pourtant, on semble oublier un peu vite que le défaut de protection des infrastructures est le fait desdites entreprises, desdits ministères. Leurs économies de bouts de chandelles ont des conséquences. Tu vas voir ta gueule à la récré si tu protèges pas les données Bilan des courses ? Rien.

le journal du Libre Il est donc plus que jamais nécessaire de revenir aux fondamentaux de la Gestion Electronique de Documents pour définir les contours d’un système central permettant de valoriser l’actif immatériel de l’entreprise. A ces éléments, s’ajoutent les nombreuses demandes qui découlent des nouveaux usages qui font leur apparition dans le monde professionnel : travail collaboratif, documents dématérialisés à la source, etc. L’une des premières règles pourrait être celle de ne pas prendre son projet sous un angle purement technologique. En effet, les projets de GED sont implicitement et étroitement liés à des éléments organisationnels, métiers voire réglementaires. Il est donc nécessaire et impératif de penser un projet de GED dans son ensemble et de donner de la cohérence à ces différentes étapes. Bien concevoir son projet de GED implique donc de respecter de grandes étapes : L’acquisition Le traitement La publication et recherche Ziad WAKIM VP Solutions EVER TEAM

Open Data : Définition, état des lieux et perspectives Jeudi 9 juin 2011 4 09 /06 /Juin /2011 07:55 Ci-dessous une présentation très complète de l'Open Data par LiberTIC qui en donne la définition, en dresse un état des lieux et détaille les perspectives associées à son développement. Les éléments clés que je retiens : La présentation complète pour presque tout savoir sur l'Open Data : Depuis la parution de cette présentation en septembre 2010, la situation en France a peu évolué : la France est en retard sur le déploiement de l'Open Data et continue à facturer l'accès à des données publiques ! Ce billet introduit la nouvelle rubrique Open Data, dans laquelle je suivrais et soutiendrais les projets Open Data. Dans les prochains billets, je mettrais en valeur des initiatives et projets qui oeuvrent au développement de l'Open Data français comme : La carte un peu vide des initiatives Open Data en France : Billets en relation : Partager l'article ! inShare Par Julien Bonnel - Publié dans : Open Data 6

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