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Rédiger une thèse : retours d’expériences

Rédiger une thèse : retours d’expériences
Writing home (cc National Library of Scotland) Pour sa quatrième séance, le séminaire « Le Doctorat, côté pratique(s) » a accueilli trois jeunes docteurs en sciences sociales pour un retour sur expérience de la rédaction de la thèse. Ce séminaire est un atelier pluridisciplinaire organisé par une équipe de doctorants au sein de l’école doctorale 486 ScSo de l’Université de Lyon dans le but d’animer une réflexion suivie autour des différentes étapes du travail de thèse et du parcours d’un doctorant en sciences humaines et sociales. Il souhaite constituer un espace de dialogue pour que les doctorants puissent aborder les questions pratiques liées à la thèse avec des interlocuteurs compétents. La séance s’est déroulée en présence de la responsable des doctorats d’Histoire et d’Histoire de l’art au sein de l’ED, Isabelle von Bueltzingsloewen. Construire un plan de thèse Comment le présenter ? Pour ce qui est de l’avis du directeur sur le plan, chacun a vécu une situation différente.

Comment écrire sa thèse ? Quelques conseils J’ai participé la semaine passée à un atelier d’écriture organisé par la Conférence Universitaire de Suisse Occidentale, qui propose aux doctorants une formation très riche aux compétences transversales. Il s’agissait en l’occurrence de deux journées de formation sur le processus d’écriture académique : comment écrire une thèse, un article, ou une communication ? La formation m’a beaucoup appris et a le mérite d’expliciter certaines pratiques dont on ne parle pas toujours, que ce soit avec les autres doctorants ou avec son directeur de thèse. Ecrire tous les jours Le premier conseil donné durant cet atelier est d’écrire tous les jours. L’écriture comme processus Pour bien comprendre ce qu’est l’écriture, et ne pas brûler les étapes, il est utile de considérer l’écriture comme un processus à trois ou quatre phases minimum. D’abord, il convient d’écrire pour faire sortir les idées, puis on rectifie ce qu’on a écrit, on précise ce qu’on a voulu dire, dans un deuxième temps.

Remarques sur la mesure du temps de travail Profession : doctorant.e-enseignant.e | Docere Les formalités de la fin de thèse Une fois le manuscrit fini : soulagement. La thèse est enfin finie ! En fait, pas tout à fait… Restent un certain nombre de « détails » qui n’en sont pas et qui parfois demandent un certain délai. Petite remarque préliminaire : chaque école doctorale, voire chaque université a ses propres règles en matière de délai et formalités. Date de rendu La date de rendu définitif de la thèse est généralement celle du dépôt électronique à la bibliothèque de l’université, ou plus rarement, celle du dépôt des exemplaires papiers demandés par l’école doctorale. Si vous avez repéré des coquilles, des éléments que vous souhaitez modifier formellement, il faut que le jury en ait donné l’autorisation sur le procès-verbal de soutenance (différent du rapport), sans quoi l’université ne vous laissera pas modifier le texte déposé, avant diffusion. Il est possible d’imprimer ses exemplaires avant cette date limite si l’on veut les envoyer au jury plus tôt. Dépôt du texte Formalités administratives

Former les doctorants à la pédagogie Eva est en deuxième année de doctorat, son domaine de recherche est la sociologie urbaine. Elle travaille à mi-temps à la bibliothèque universitaire pour financer son doctorat. Lors d’un rendez-vous avec son directeur de thèse, celui-ci lui propose de prendre en charge, en tant que vacataire, deux TD de L1 et un CM en L3. Le cas d’Eva est une situation tout à fait banale, rencontrée par de nombreux doctorants, surtout dans les disciplines des Sciences humaines et sociales. Lien entre l’enseignement et l’apprentissage des étudiants Chaque enseignant a sa propre conception/représentation de l’enseignement. La conception de l’enseignement influe sur l’approche et l’approche influe sur le type d’apprentissage que l’étudiant va développer (Frenay, 2006; Trigwell, et al., 1999). La formation doctorale dans l’espace francophone (hors France) Au Québec, en Suisse et en Belgique, la formation pédagogique des doctorants est largement développée. Conclusions et propositions

Faire relire sa thèse pour corrections Au cours de la rédaction de la thèse (et en général à la fin !), chacun est amené à faire relire tout ou partie du manuscrit pour corrections. Que celles-ci soient scientifiques ou simplement formelles – l’adverbe est sans doute de trop car les corrections formelles ne sont jamais ni rares ni simples – comme les relecteurs sont nombreux pour l’ensemble du texte et parfois pour une seule et même partie, mieux vaut respecter quelques règles qui rendent les relectures plus efficaces. Premier conseil : renommer le fichier de correction Souvent le correcteur ouvre le fichier matrice, le modifie, l’enregistre et le renvoie tel quel. Deuxième conseil : deux documents Toujours disposer de deux documents : son propre document maître sur lequel on reporte les corrections envoyées dans un second fichier. Troisième conseil : le mode d’emploi Établir, au moment de l’envoi des différents tronçons de thèse, un « mode d’emploi » aux correcteurs pour les guider dans leurs relectures. Imprimer ce billet

Comment mieux faire connaître mes recherches ? Sucked into the ground par Timove, licence CC Texte de mon inter­ven­tion à la Jour­née des entrants CNRS, qui s’est tenue à Beaune, les 19 et 20 novembre 2009. On m’a demandé de vous pré­sen­ter, à vous, nou­veaux entrants CNRS (je n’oserai pas dire « jeunes »), com­ment mieux faire connaître vos recherches. Je com­men­ce­rai par pré­ci­ser que vous êtes des cher­cheurs et des ITA, et que le pro­gramme de ces jour­nées fait sur­tout la part belle aux cher­cheurs. Je m’attellerai donc, ici, à répondre à la ques­tion « com­ment mieux faire connaître NOS recherches » ? Les ITA ont un pro­blème de visi­bi­lité. Le CNRS a des médailles de bronze, d’argent et d’or pour ses cher­cheurs. Mais je m’égare. Je vous pro­pose d’aller au bout de la démarche et d’engager une stra­té­gie d’ego-référencement. Parce que si vous ne vous en occu­pez pas, quelqu’un s’en occu­pera pour vous. Adop­tons, donc, quelques principes. 1. Misez avant tout sur des dis­po­si­tifs en libre accès. 2. 3. 4. ShareThis

Survivre aux blocages | Survivre à son doctorat, en cent étapes et plus Je n’avais pas envie de vous parler de blocage cette semaine, mais le sujet s’est imposé. En effet, en ce moment, j’expérimente le blocage de façon quotidienne. Mais de quoi est-ce que je veux parler exactement? Selon le dictionnaire d’Antidote, une définition de blocage est : [PSYCHOLOGIE] Comportement consistant en une impossibilité d’agir ou de réagir intellectuellement dans une situation donnée. Donc, un blocage peut être face à l’écriture, à l’analyse de ses données, ou tout simplement à démarrer n’importe quelle tâche. Cela dit, que faire pour survivre au blocage? Une première constatation : il est plus simple de trouver des idées au sujet du blocage d’écriture (le fameux syndrome de la page blanche). 1-N’ayez pas peur d’être mauvais (1,2) Souvent, on a peur de se lancer et que ce soit mauvais ou que ça ne fonctionne pas. 2-Donnez-vous une série de petits objectifs (1,2) «Dans 1 mois, j’aurai fini cet article ». 3-Diviser votre temps en sections (2,3)

De l’écrit universitaire au texte lisible: conseils d’un éditeur militant à l’attention des doctorants Partagés entre la honte d’être lus et la peur d’être ignorés, les étudiants se résignent trop souvent à voir leurs thèses « caler des pieds de table » ou s’empoussiérer dans les rayons inexplorés des bibliothèques de la Faculté. L’intervention de Jean Ferreux au séminaire d’ACT (séance du 03/12/2010) offre diverses réponses à cette sensation de vanité des écrits académiques. Anthropologue, baroudeur, cadre supérieur de l’aviation civile devenu directeur des Editions Téraèdre, il est l’auteur de l’opuscule De l’écrit universitaire au texte lisible (2009), fruit de son expérience au contact d’étudiants et de chercheurs. Son témoignage invite à penser le rapport à l’écriture en dehors du cadre strictement universitaire. L’écrit universitaire: stigmate d’une institution toute puissante ? Qu’est-ce au juste qu’un « écrit universitaire » ? De fait, il n’est pas surprenant qu’à force de lire des chercheurs en sciences sociales, les étudiants finissent par parler comme eux. Conclusion

Survivre aux modifications de son manuscrit | Survivre à son doctorat, en cent étapes et plus Après avoir travaillé, retravaillé, réécrit et modifié une première version d’un manuscrit, vous l’envoyez à un ami, un collègue, votre directeur pour une première lecture. Plein d’espoir, vous trouvez que c’est un bon texte. Plus qu’un bon texte, c’est le meilleur texte que vous n’avez jamais écrit! Vous ouvrez le document révisé… il est complètement rouge (ou bleu, de toute façon, Word change toujours la couleur). Vous avez alors une ou toutes les réactions suivantes : Désespoir, car vous ne finirez jamais votre doctorat. La chose la plus difficile que ma maîtrise m’a apprise, c’est à survivre aux modifications de mon texte, surtout par mon directeur(1). J’ai aussi développé ma stratégie(2) pour atténuer le désespoir ressenti à l’ouverture d’un document révisé : Je survole le document, pour regarder l’ampleur de la tâche. Facile à dire, difficile à faire. (1)Certains directeurs commentent peu.

Entrer dans la ronde des revues en SHS Publier ou ne pas publier, that is the question (récurrente dans le séminaire ACT, car ô combien centrale). Mais plus encore : comment publier ? Pour y répondre, Christine Langlois, rédactrice en chef de la revue Terrain, et Joël Noret, co-rédacteur en chef de la revue Civilisations étaient les invités de la séance du séminaire du 4 février 2011. Ils sont venus avec quelques prospectus, catalogues et autres exemplaires de leurs publications, pour discuter de la santé des éditions en SHS en France et ailleurs, mais aussi et surtout avec un certain nombre de conseils pratiques et d’encouragements qu’il a fait bon écouter. Présentation des revues Terrain et Civilisations Civilisations : Diffusée depuis 1951, cette revue publie des articles en français et anglais relevant des différents champs de l’anthropologie et des sciences humaines plus généralement. “A vot’ bon sens m’sieurs-dames” Ou quelques “tuyaux” partagés par nos invités, à l’occasion de cette séance. Terrain. Imprimer ce billet

Répondre à un appel à contribution Du 9 au 12 juin 2010 s’est déroulé un atelier d’écriture, organisé par quatre doctorants (de l’EHESS et de Institut d’Urbanisme de Paris). L’un des temps de travail était consacré aux réponses à des appels à contribution : nous vous proposons ici un rapide survol des questions évoquées à cette occasion. Qu’est-ce qu’une réponse à un appel à contributions ? Une proposition de contribution est un texte assez court (une demi-page ou une page maximum) dans lequel on décrit un projet d’article, que l’on propose à la revue qui a fait paraître un appel à contribution. C’est donc un texte qui parle d’un texte à venir, qui n’existe pas encore… ! NB : si notre proposition est acceptée, cela ne signifie pas pour autant que l’article qui suivra sera nécessairement accepté. Quelques conseils pour rédiger une réponse à un appel à contribution : Ne pas oublier l’objectif de ce texte : faire en sorte que notre proposition soit acceptée ! Quelques questions à se poser pour vérifier la clarté du texte

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