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Censure des médias sociaux: éléments pour une sociologie des émeutes britanniques

Censure des médias sociaux: éléments pour une sociologie des émeutes britanniques
La censure des médias sociaux, prônée par David Cameron, empêcherait-elle les émeutes? Une simulation sociologique montre que cela ne ferait qu'augmenter le niveau général de violence, bien que réduisant l'acmé des crises. Les liens de cet article sont en anglais. Oh, sublime hypocrisie des médias traditionnels européens ! Les mêmes technologies, glorifiées pendant le “Printemps arabe” pour avoir fait chuter à elles seules des dictateurs, sont maintenant au cœur d’une panique morale sans précédent pour avoir soi-disant alimenté les émeutes britanniques d’août 2011. Même la BBC s’est mise, le 9 août, à adopter un discours diabolisant sur les réseaux sociaux et à parler du pouvoir qu’ils ont à rassembler pas cinq, mais 200 personnes pour former un « gang » d’émeutiers [rioting « mob »]. Oh, le raffinement exquis de l’art ancestral du deux poids deux mesures! La meilleure approche est plus innovante et repose sur la simulation sociale. Le modèle de violence civile d’Epstein (revisité)

Les tendances du partage social et de l'authentification en 2011 Chaque réseau social est utilisé par l’internaute pour un usage précis. Facebook est souvent utilisé pour communiquer avec les proches. Twitter a vocation à partager du contenu et des opinions. LinkedIn et Viadéo, sont uniquement des réseaux à vocation professionnelle. Comment chaque réseau arrive-t-il à se différencier ? Ces chiffres sont à prendre avec du recul. Le partage de contenu est aussi très présent sur le web et les réseaux sociaux. 59% d’internautes préfèrent partager sur Facebook et 33% sur Twitter. Les entreprises qui souhaitent aller plus loin dans leur échange avec les internautes doivent donc tenir compte de ce besoin de connexion et de partage. L’Étude Janrain

[Infographie] Facebook vs. Twitter vs. Google+ en deux et simples images Vendredi 5 août Réseaux sociaux - 5 août 2011 :: 11:44 :: Par Jean-Luc-Atie Deux petites images qui rappellent et qui résument les fonctionnalités que nous offrent les trois réseaux sociaux, Google+, Facebook et Twitter. On peut remarquer que quelques réseaux sociaux ne sont pas vraiment comparables. (Source image 1 – Source image 2) 10 règles universelles pour les réseaux sociaux ? Alors que Facebook annonce être proche d’un accord avec je ne sais quelle autorité américaine à propos « de la confidentialité », je déclare que je m’en fous. Tout cela est bien trop compliqué et les conditions générales d’utilisation sont bien trop compliquées. Les réseaux sociaux doivent avoir des règles claires, les mêmes pour tous, et compréhensible par le commun des mortels. Voila un début de proposition : Article I : les utilisateurs doivent déclarer leur identité réelle. Ne braillez pas avant d’avoir lu l’article 2. Et, de toute manière, personne ne vous demande vos papiers quand vous vous inscrivez. Article II : les utilisateurs doivent pouvoir conserver un anonymat (dans le respect de l’article 1, l’identité réelle doit être connue uniquement de l’entreprise gérant le réseau social) et bénéficier d’un nom d’usage. Article IV : il ne doit pas y avoir de limite d’âge. Les mômes peuvent actuellement créer un compte en mentant sur leur âge. Tiens !

Internet, réseaux sociaux, twitter : sensibilisation Internet, réseaux sociaux, Twitter ... un outil pour élargir un réseau professionnel Communauté de pratique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir COP. La théorie des communautés de pratiques formalisée par Wenger (1998)[1] s'inscrit dans une évolution épistémologique qui a conduit le domaine de la gestion des connaissances d'une vision technocentrée vers une vision anthropocentrée. Cette théorie prône une perspective sociale de l’apprentissage, insérée dans les pratiques collectives au sein des communautés de pratique. Cette position offre un cadre original de lecture des phénomènes d’apprentissage collectif et permet d’envisager celui-ci sous un angle différent. Wenger (2005), développe le concept de communautés de pratique comme un groupe de personnes qui travaillent ensemble (à travers des plateformes internet par exemple tels que des forums, des vidéo-conférences, des courriels…) et qui sont en fait conduites à inventer constamment des solutions locales aux problèmes rencontrés dans leur pratiques professionnelles. ou autres. Portail de la sociologie

Les Communautés de Pratique, une nouvelle étape dans la gestion des connaissances Introduction La bonne santé d’une entreprise repose en grande partie sur ses ressources humaines. Elles en font la force, la réactivité et le dynamisme. Le bon fonctionnement de l’entreprise dépend fortement de sa capacité à disposer au bon moment de la bonne information. Après avoir rappelé quelques fondamentaux liés à la gestion des connaissances, nous évaluerons la mise en place d’une communauté de pratique au sein d’une entreprise et l’impact du système d’information et des nouvelles technologies sur son développement. Première partie Pré – requis Vaste débat que de tenter de définir ce qu’est la connaissance ! Premier constat, il ne faut pas limiter la connaissance à une donnée explicite, stockable…la connaissance est aussi quelque chose de dynamique, perpétuellement réinventée On appelle « connaissance explicite (ou tangible) » les connaissances contenues dans les bases de données ou dans les documents papiers et numériques. De la gestion des connaissances aux communautés de pratique

Justine Sacco, ou les infortunes de la vertu en ligne Sacco et vendetta (numérique): peut-être, ces dernières heures, avez-vous entendu parler de l'affaire Justine Sacco, cette consultante en communication clouée au pilori virtuel (et depuis licenciée) pour un tweet plus que déplacé sur l'Afrique, où elle disait, juste avant d'embarquer sur un avion, «En route pour l'Afrique. J'espère que je ne vais pas choper le sida. Je blague, je suis blanche!». Sur son blog, le sociologue des réseaux Antonio Casilli propose, sous le titre sadien «Justine ou les infortunes de la vertu», une analyse intéressante de cet évènement dont il estime qu'il révèle «le sens hypertrophié de la justice» à l'oeuvre sur Internet: «Nous sommes incités à participer en ligne parce "quelqu'un a tort sur Internet", pour citer le célèbre dessin de xkcd, et par le désir de prouver que nous avons raison. «Je ne pense pas que Justine soit "une personne horrible qui mérite d'être punie". Jean-Marie Pottier Partagez cet article

Eléments pour une sociologie des Social Justice Warriors - Une heure de peine... Vous avez sans doute entendu parler de Justine Sacco, cette spécialiste des relations publiques qui, suite à un tweet d'humour raciste, a fait l'objet d'une campagne de dénonciation sur Twitter, au point d'en perdre son emploi (). Ne vous en faites pas, je ne vais pas en profiter pour reprendre la question de l'humour : si vous ne voyez toujours pas ce qu'il y a de problématiques avec ces "blagues" qui ne font rire personne, je ne peux plus rien pour vous. Non, il y a d'autres choses à dire à propos de cette histoire qui, bon an mal an, n'est ni la première ni, certainement, la dernière. Face à ces histoires, l'attitude courante en Occident a été de lever un sourcil moqueur à propos de ces pauvres Africains "pas assez rentrés dans l'Histoire", encoure soumis à leurs croyances magiques et shamaniques, ces grands naïfs qui ne jouissent pas de notre belle rationalité à nous qu'on a, et puis, bon, faut reconnaître que c'est un peu de leur faute tout ça. Revenons à Justine Sacco.

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