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Sociétés : Zara accusé de travail forcé au Brésil

Sociétés : Zara accusé de travail forcé au Brésil
L'inspection du travail de l'Etat de Sao Paulo enquête sur les fournisseurs de la marque espagnole, accusés d'employer des ouvriers migrants dans des conditions proches de celles de l'esclavage. Inditex, l'un des plus importants détaillants de vêtements au monde se retrouve au milieu d'un scandale en Amérique Latine. L'enquête des autorités brésiliennes sur deux ateliers fournisseurs de sa marque de vêtements Zara à Sao Paolo a montré 48 irrégularités. Seize travailleurs clandestins, originaires de la Bolivie et du Pérou étaient forcés d'y travailler à raison de 14 heures par jour, a indiqué mercredi un porte-parole de l'Inspection du travail de l'Etat de Sao Paulo. «Il s'agit de la plus importante opération depuis le lancement du programme d'éradication des conditions précaires de travail à Sao Paolo», a indiqué dans une interview à l'ONG Reporter Brasil le contrôleur Guiliana Cassiano Orlandi. Les fournisseurs montrés du doigt Régularisation «exigée»

Conditions de travail chez Zara Zara accusée de faire travailler des enfants en Argentine… A quoi servent les milliards qu’ils possèdent, alors que leur vie ne suffira pas à les dépenser?… Pourquoi ces psychopathes, ont cette envie de toujours plus, par la domination du plus petit au plus grand des humains? Le sont ils eux même humains? Merci à Zara de nous proposer des fringues pas pas trop mal à des prix corrects, mais on ne demandait pas tant. « Face à cette découverte, une organisation non gouvernementale a déposé une plainte judiciaire contre la marque espagnole ainsi que deux marques argentines, Ayres et Cara Cruz, pour «exploitation présumée d’immigrants sans papiers et de mineurs» dans trois ateliers argentins, selon le site Venezolana de Television.La marque Zara appartient à la société Inditex, contrôlé par l’homme d’affaire espagnol Amancio Ortega.

Promesses de changements dans les conditions de travail au Bangladesh Six géants du textile, dont H & M et Zara, vont mettre en place un système d’inspection indépendant pour contrôler leurs fournisseurs au Bangladesh, après la catastrophe qui a fait plus de 1 100 morts chez les ouvriers du textile. Les salaires des ouvriers devraient augmenter. L’effondrement du Rana Plaza, au Bangladesh, semble en train de faire évoluer l’attitude des grandes marques qui se fournissent dans ce pays. La marque suédoise H & M et l’entreprise espagnole Inditex, qui gère les magasins Zara, ont annoncé lundi soir s’être rangées derrière cette proposition. Carrefour interpellé Deux marques supplémentaires ont rejoint les signataires lundi soir : C & A et Primark, portant à six le nombre d’entreprises engagées. D’autres marques sollicitées ne se sont pas encore prononcées : « Nous avons interpellé Carrefour, qui est l’un des plus importants acheteurs au Bangladesh. L’italien Benetton et les américains Wal-Mart et Gap sont également sollicités. Des catastrophes à répétition

Site officiel de ZARA Zara et l’exploitation des travailleurs au Chili Zara, l’enseigne phare du groupe Inditex, contrôlée à 60% par le multimillionnaire Amancio Ortega, troisième fortune mondiale, précarise ses effectifs de production au Chili en les soumettant à des conditions de travail indignes. Pour y faire face, les travailleurs ont décidé de s’organiser en un syndicat unique et luttent désormais pour un emploi plus digne. Carmencita Verdugo, présidente du syndicat des travailleurs de Zara Chili (Sindicato Zara Chile), a signalé lors d’un entretien avec Equal Times que les mauvaises pratiques de la multinationale de prêt-à-porter au plan de l’emploi se mondialisent et que « derrière l’image qu’elle s’emploie à colporter d’elle-même se cache la précarisation d’un nombre incalculable de personnes ». Des liens ont été découverts entre l’entreprise d’Ortega et l’exploitation d’immigrés dans des conditions s’apparentant à l’esclavage dans des pays comme le Brésil et l’Argentine. Une législation du travail héritée de la dictature Les abus d’« EsclaviZara »

Convention collective nationale du commerce de détail de l'habillement et des articles textiles du 25 novembre 1987, révisé par avenant du 17 juin 2004 - Texte de base - Convention collective nationale du commerce de détail de l'habillement et des article I. - Objet et durée En vigueur étendu Dernière modification: Crée par Avenant du 17 juin 2004 en vigueur le 1er jour du mois suivant l'extension BO conventions collectives 2004-37 étendu par arrêté du 8 décembre 2004 JORF 26 décembre 2004. La présente convention règle sur l'ensemble du territoire national français et des départements d'outre-mer les rapports entre les employeurs et salariés des entreprises de vente au détail d'habillement et articles textiles. Les entreprises visées sont celles qui ressortissent aux rubriques 52-4 A Commerce de détail de textiles, 52-4 C Commerce de détail d'habillement, à l'exclusion du commerce de détail de la fourrure et partie du 52-4 J concernant le commerce de détail de rideaux, de voilages et articles ménagers divers en matière textile de la nomenclature d'activités française établie par le décret du 2 octobre 1992 et qui exploitent moins de 5 fonds de commerce. Elle prendra effet à compter du 1er novembre 1987. (Inchangé)

Histoire de Zara Création : 1975 Nationalité : Espagne 1975 : Naissance de la marque ZARA et ouverture de la première boutique1985 : Création du groupe Inditex1988 : Première boutique à l'étranger, en Hollande2003 : Lancement de Zara Home2004 : ZARA détient déjà 9 magasins en Chine2009 : ZARA lance la collection " Streetmuse by MTV "2010 : Projet de boutiques en Inde avec le groupe Indien Tata Armancio Ortega né le 28 mars 1936 à Léon en Espagne de père cheminot, est dans l'obligation d'intégrer le monde du travail au jeune âge de 14 ans. Il est livreur lorsqu'il remarque en vitrine un déshabillé de luxe qu'il décide de reproduire, faute de moyen, pour en faire cadeau à sa chère et tendre. Le résultat sera si satisfaisant, qu'il en réalise d'autres et se fait VRP pour les revendre. Le concept de départ est simple: donner la possibilité à tout un chacun de s'offrir des modèles de luxe inspirés de ceux du prêt-à-porter haute couture à prix raisonnables.

ESCLAVAGISME – Zara pointée du doigt Des petites mains boliviennes et péruviennes travaillant dans des ateliers de couture de São Paulo plus de 12 heures par jour, des enfants de moins de 14 ans enchaînés à leurs machines à coudre, c’est ce que la police a découvert en remontant la filière de fabrication de vêtements vendus au Brésil par la célèbre marque espagnole Zara L’enquête a débuté suite à une dénonciation anonyme en mai, dans la petite ville d’Americana, à l’intérieur de l’Etat de São Paulo. 52 personnes travaillant à la confection de vêtements dans des conditions dégradantes ont alors été libérées de l’esclavage par les inspecteurs du Ministère du Travail. En remontant la filière, ils ont abouti dans deux ateliers de couture, au centre de São Paulo et dans le nord de la ville. Ces esclaves de l’ombre ont été recrutés directement dans leur pays d’origine par des hommes de main des sous-traitants de la grande marque espagnole. La pointe de l’icebergL’affaire Zara n’est peut-être que la pointe de l’iceberg.

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