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Partageux, mais bien marketés

Partageux, mais bien marketés
Auriez-vous l'idée de vous inviter chez un parfait inconnu pour partager son déjeuner? D'emprunter la première voiture venue en bas de chez vous pour une course impromptue? De rester dormir sur un canapé autochtone à l'autre bout du monde? Et de laisser le touriste de passage squatter le vôtre? Non?Pourtant ces petits plats finiront peut-être à la poubelle. Rien de bien neuf là dedans: jusqu'à la célébrité de l'adjudant Chanal l'autostop permettait d'utiliser les sièges vides des voitures croisées sur la route (et de partager le prix du plein) sans appeler ça covoiturage. Rachel Botsman: The case for collaborative consumption © TED Peut-être que le raccourcissement du trajet entre le producteur et le consommateur – démesurément allongé par la mondialisation et l'aplatissement du globe – permet-il à la planète de respirer à nouveau. L'un de ces usages oubliés est le partage des ressources, des équipements, des espaces, du temps privatisés. Plus de renseignements sur: Partage Recyclage

10 Ways Our World is Becoming More Shareable by Neal Gorenflo and Jeremy Adam Smith We’re sharing more things, more deeply, with more people. Why sharing is the answer to some of today’s biggest questions. posted Jun 22, 2010 Members of the community gather to break ground at the London Ferrill Community Garden. Sharing is a big deal these days. Our world is inherently shareable, though it’s easy to take that for granted. Sharing as a Lifestyle. There’s carsharing, ridesharing, bikesharing, yardsharing, coworking, cohousing, tool libraries, all kinds of cooperatives—it goes on, trust us. There are also scores of new websites—like Divvy, Neighborgoods, ShareSomeSugar, Relay Rides, Rentalic, hyperlocavore, and many more—designed to help us share real stuff. Shareable Cities. University of Denver opened its bike sharing library in September 2009. Social Enterprise & Cooperatives. Nonprofit earned income grew over 200 percent to $251 billion between 1982 and 2002. The Nonprofit Sector. Comment on this articleHow to add a comment – Commenting Policy

Consommation ou partage collaboratif? Suite à la lecture de l’article d’Hubert Guillaud sur Internetactu.net qui de façon plus large traite d’usage et de mésusages & suite à la lecture de Vincent Truffy sur son blog médiapart, j’ai voulu expliquer ce qui à mes yeux fait partie de la consommation collaborative, et des valeurs que je voyais naître grâce à ce mouvement. J’ai été gêné du mélange général que j’ai pu voir entre les différentes formes de pratiques qui existent et les différences qu’elles ont. Ainsi voilà pour moi les deux améliorations, deux formes de valeur ajoutée, qu’apportent la Consommation Collaborative / Economie Collaborative que je mettrai dans cet ordre : 1) Une meilleure allocation des ressources Elle permet de redonner du service à ce qui stagnait. Elle engendre une réflexion sur l’accès et l’usage plutôt que la possession. C’était l’ère de l’avoir. - La terre ne pourra pas supporter plus (et si on réfléchit, c’était bien débile d’en arriver là) - Le cool a changé. 2) Une rencontre et un partage

Partage, P2P… bienvenue dans l’économie collaborative! Boostés par les outils web et la crise, la consommation collaborative émerge comme une véritable alternative à une société propriétaire. De la voiture partagée au booksurfing, Antonin Léonard dissèque les nouvelles tendances. Un jour, nous regarderons le XXe siècle et nous nous demanderons pourquoi nous possédions autant de choses affirmait récemment Bryan Walsh dans TIME Magazine qui consacrait la Consommation Collaborative comme l’une des dix idées amenées à changer le monde. L’économie du partage se propage : du transport aux voyages en passant par l’alimentation, le financement de projets et la distribution, tous les secteurs ou presque voient cette nouvelle économie émerger. Alors que plus de 3 millions de personnes dans 235 pays ont déjà « couchsurfé », ce sont plus de 2,2 millions de trajets en vélo libre-service (tels que le Velib’ à Paris) qui sont effectués chaque mois dans le monde. On se rend compte que ce mouvement n’est pas qu’une tendance passagère. Du bien au lien

La montée de la consommation collaborative « La consommation collaborative correspond au fait de prêter, louer, donner, échanger des objets via les technologies et les communautés de pairs », explique le site éponyme lancé par Rachel Botsman et Roo Rogers, les auteurs de What’s mine is yours, the rise of collaborative consumption (Ce qui est à moi est à toi, la montée de la consommation collaborative). Ceux-ci affirment d’ailleurs que cette pratique est en passe de devenir un « mouvement ». Un mouvement qui va des places de marchés mondiales comme eBay ou Craiglist à des secteurs de niches comme le prêt entre particuliers (Zopa) ou les plates-formes de partage de voitures (Zipcar). « La consommation collaborative modifie les façons de faire des affaires et réinvente non seulement ce que nous consommons, mais également comment nous consommons », affirment ses défenseurs. Vidéo : la vidéo promotionnelle du livre de Rachel Botsman et Roo Rogers. Les fans du partage ont déjà leur magazine : Shareable.net.

Mobilité partagée : bienvenue dans "l'âge de l'accès" | Consommation Collaborative Il y a dix ans était publié l’âge de l’accès de Jérémie Rifkin, dans lequel l’auteur Américain annonçait l’arrivée imminente d’un nouvel âge du capitalisme et d’une société fondée sur l’accès aux biens : « Le rôle de la propriété est en train de subir une transformation radicale. Les conséquences de cette révolution sont d’une conséquence et d’une portée fondamentales pour notre société. […] D’ici à 25 ans, l’idée même de propriété paraîtra singulièrement limitée, voire complètement démodée. […] C’est de l’accès plus que de la propriété que dépendra désormais notre statut social. » Symbole de ce mouvement : la mobilité partagée Parmi les statistiques les plus marquantes de cette nouvelle économie, la mobilité tient le haut du pavé. Le vélo partagé est aujourd’hui la forme de transport qui connait la plus forte croissance dans le monde et la voiture partagée devrait rapidement lui emboiter le pas. «Un million d’utilisateurs, c’est très peu par rapport à leur nombre potentiel.

La consommation collaborative | Le Blog de Pretachanger.fr Les préoccupations environnementales, la crise, mais aussi la résurgence du concept de « communauté » et le développement des technologies Peer to Peer sont à la base d’une véritable révolution appelée « Consommation Collaborative ». Le principe est de promouvoir l’accès plutôt que la propriété pour passer d’un statut de consommateur passif à celui de collaborateur actif. Ainsi recycler, partager, louer, échanger, prêter, donner, sont des concepts remis au gout du jour grâce aux nouvelles technologies mais aussi à l’évolution des comportements. La société est non seulement entrain de réinventer ce qu’elle consomme mais surtout la manière dont elle consomme ! Ce constat, c’est à Rachel Botsman qu’on le doit. Ses recherches l’ont en effet amenée à identifier 3 modèles différents mais complémentaires : – « product service » : payer pour le bénéfice du produit (ce qu’il permet de faire / ce qu’il fait) sans avoir besoin de posséder le produit Schéma Conso Collaborative

Je loue ta voiture, tu loues mon costume, on sauve la planète Basée sur l’idée de partage, la « consommation collaborative » est une pratique qui se développe de plus en plus. « Chèvre pour tondre votre pelouse de manière écologique – location à la journée par couple de deux – 10 euros. » Ceci n’est pas une blague, mais une annonce trouvée sur le site e-loue, où les particuliers pratiquent la « consommation collaborative ». Le concept s’applique à tous les objets que l’on possède et que l’on n’utilise pas tout le temps, ou que l’on n’a pas besoin d’acheter. Comme l’expliquait déjà en 2000 Jeremy Rifkin dans son livre sur l’économie de l’accès ( « The Age of Access »), on n’est « pas toujours heureux d’hyperconsommer ». Du coup : « La notion de propriété et la barrière entre vous et ce dont vous avez besoin sont dépassées. » Un brin révolutionnaire, le site « Collaborative consumption » proclame ainsi comme slogan : « Ce qui est à moi est à toi. » (Voir la vidéo de présentation, en anglais) « Des produits plus chers mais plus solides »

TaskRabbit: Running Errands For Fun and Profit Leah Busque, the founder and chief product officer at TaskRabbit, is a former IBM software engineer who started her company to solve a problem she had one very cold evening in Boston. She ran out of dog food at home and wished there was someone she could pay to run the errand. She thought: 'it's a simple problem, there should be a simple solution.' Nine months into the effort, Leah got an initial round of angel funding from the early investors in Zipcar: Baseline Ventures, First Round Capital, and Maples Investments. We caught up with Leah recently to talk about how she views TaskRabbit in relation to the other emerging sharing services, and how the current economic climate is affecting her business. Leah Busque, the founder and chief product officer at TaskRabbit. Shareable: How does TaskRabbit work? What other high value assets do you have? Who were the first communities to use TaskRabbit? LB: What's interesting is when I was bootstrapping, I focused on how to bring this idea to market.

L'habitat coopératif : mode d'emploi d'une utopie urbaine Un préalable pour comprendre la suite : la propriété est collective. Au Village Vertical, les habitants qui se nomment eux-mêmes les « Villageois », ont une double casquette : ils sont d’une part locataires de la coopérative de 14 logements, et d’autre part coopérateurs, c’est-à-dire détenteurs du capital de la société coopérative qui est l’unique propriétaire. Et dans la prise de décision, finis les tantièmes des copro’, chacun d’entre eux dispose d’une voix. 1/ Constituer un groupe de militants, plus que de copains Le noyau dur des Villageois s’est formé, il y a six ans, au gré des rencontres dans les mouvements sociaux, écolo ou altermondialistes. « L’urgence sociale et l’urgence climatique n’ont jamais été aussi fortes. Le statut coopératif collait parfaitement à leurs attentes. 2/ Aller à la pêche aux soutiens institutionnels Il a fallu également convaincre le Grand Lyon et la Ville de Villeurbanne de se porter garants de cette première nationale.

Usages, mésusages C’est en lisant Paul Ariès (Wikipédia), rédacteur en chef du Sarkophage – notamment La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance -, que j’ai mieux compris les limites qui me chiffonnaient dans la consommation collaborative. Celle-ci nous est souvent présentée sous les atours du partage et du don, alors qu’elle n’en est pas toujours. Le covoiturage et l’autopartage ne sont pas inspirés par une vision altruiste, comme on l’entend trop souvent. Le premier moteur du covoiturage et de l’autopartage n’est pas le partage, mais l’économie. Ce n’est pas sauver la planète qui motive les covoitureurs et les autopartageurs, mais amoindrir l’impact de la crise sur leurs finances personnelles, comme le soulignait déjà l’étude 2010 de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France (.pdf). La consommation collaborative… c’est encore de la consommation Image : « la consommation te consume », une image du collectif décroissant Deshazkundea. De l’usage au mésusage Hubert Guillaud

Quand l'agriculture paysanne arrive au cœur des quartiers populaires - Alternative Terminés les paniers bios réservés aux « bobos ». Dans la ville ouvrière de Saint-Étienne, associations de quartier et paysans travaillent ensemble pour livrer des légumes de saison et des produits sains au plus près des quartiers, tout en créant des emplois. Rencontre avec les membres du projet « de la ferme au quartier », une plateforme d’approvisionnement alimentaire solidaire en circuit court, et une alternative au « low-cost » de la grande distribution. « Comment permettre au plus grand nombre, y compris aux personnes aux revenus très faibles et précaires, d’accéder à une alimentation saine ? » Georges Günther, et les autres initiateurs du projet De la ferme au quartier, à Saint-Étienne, ont répondu concrètement à cette question. Miser sur la solidarité entre consommateurs Lancer une activité viable économiquement et créatrice d’emplois pérennes a évidemment un coût. Education populaire et alimentaire dans les quartiers De la viande hallal dans les paniers En route vers la coopérative

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