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Numérisation des livres qu'on n'édite plus : qui y gagne ?

Numérisation des livres qu'on n'édite plus : qui y gagne ?

Musique en ligne : Eminem réclame 3,8 millions de dollars à Universal L'affaire dite «Eminem contre Universal» rebondit en cette fin de semaine avec la publication par The Hollywood Reporter d'un audit commandé par FBT Productions, producteur du plus célèbre des rappeurs blancs depuis 1995, qui estime qu'Universal Music Group (UMG) lui doit 3810256 $ (2,84 millions d'euros) au titre de royalties de ventes en ligne non versées entre le 1er juillet 2005 et le 31 décembre 2009 (les années suivantes doivent suivre dans un autre dossier). Comment en est-on arrivé là? En 2009, FBT, qui a licencié la musique de son artiste à Aftermath Entertainment, le label de Dr. Dre lui même propriété d'Universal Music Group, estime qu'UMG a lésé le rappeur en considérant que les téléchargements et sonneries, vendus principalement via le iTunes Store, étaient équivalent à des ventes physique et donc soumis au versement de 12% de royalties comme le stipule le contrat liant les deux parties. Extrait de l'audit commandé par FBT, le producteur d'Eminem. Vous suivez à peu près?

La Sacem achève bien les petits commercants et se sucre au passage Flickr - mermadon 1967 - cc Du même auteur Le scandale n’a pas été relayé par la presse, ou fort peu en tout cas, il s’agit de l’augmentation des tarifs que facture la SACEM aux commerçants (petits et gros) pour avoir l’immense privilège de mettre de la musique ou une radio. Selon Bernard Stalter, président de l'union régionale de la coiffure d’Alsace, ces montants seraient donc portés à 90 euros pour 2011, pas excessifs, certes, mais Bernard Stalter précise : « Pire, cette redevance de base sera de 90 euros pour un salon de deux salariés, mais il faut compter 47 euros de plus par salarié ». Pourtant, les abus s’enchaînent, 30 SMICs étant largement insuffisants.

Alors que la Sacem fustige les pirates qui mettent en danger l'industrie musicale, ses dirigeants ne connaissent pas la crise. Qui a dit que l’industrie de la musique souffrait du piratage ? La SACEM, en particulier, qui donne fréquemment des leçons d’éthique aux vilains pirates mettant en péril l’industrie du disque. Si la culture est en danger, les dirigeants de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique qui gère les droits des artistes se portent très bien… Depuis septembre, Yannick Favennec, député UMP de Mayenne, réclame l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur les rémunérations des dirigeants de la Sacem. Le dernier rapport (en PDF) de la commission permanente de contrôle des sociétés de perception et de répartition des droits est sorti en avril dernier. Outre les charges de gestion qui augmentent trois fois plus vite que les perceptions entre 2006 et 2008, le rapport dénonce les revenus en vigueur au sein de ces sociétés. « La situation intenable des artistes » « Les revenus ont chuté » Un « déséquilibre »… Mais pas en défaveur des dirigeants. Sacem le doute Quasi-monopole

L’inverse du piratage, c’est le copyfraud, et on n’en parle pas | Hotel Wikipedia Le piratage ne cesse de défrayer la chronique, mais curieusement, on parle beaucoup moins du phénomène inverse : le « copyfraud » ou fraude de copyright. Il ne s’agit pas de diffuser indéfiniment une œuvre protégée, mais au contraire d’effectuer une fausse déclaration de droit d’auteur entraînant la protection frauduleuse d’un contenu librement accessible. Le copyfraud est sans doute aussi répandu que le piratage. Définir le copyfraud Le copyfraud a été défini il y a quelques années par un juriste américain, Jason Mazzone. la fausse déclaration de possession d’un contenu tombé dans le domaine public ; la prétention à imposer des restrictions d’utilisation non prévues par la loi ; la prétention à privatiser un contenu en arguant de la détention d’une copie ou d’une archive de ce contenu ; la prétention à privatiser un contenu tombé dans le domaine public en le diffusant sous un nouveau support. Ces infractions ne sont presque jamais réprimées. Une œuvre vieille de 17 000 ans protégée ?

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