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L'expérience Sugar Labs préfigure-t-elle une révolution éducative du XXIe siècle ?

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Les professeurs font l’école buissonnière numérique À côté du cadre bien défini par l'Éducation nationale, les professeurs ont recours aux TICE pour faire leur travail. Ils le font davantage que ce que l'observation de leur usage public entre collègues pourrait laisser croire. En travaillant à plusieurs reprises avec des enseignants qui développent des usages « ordinaires » des TIC dans leur pratique professionnelle, on peut faire quelques observations intéressantes sur le devenir des TICE. On peut observer trois grandes catégories : le travail personnel, le travail en classe, le travail de suivi. Chacun de ces aspects se développe en lien avec les deux autres, amenant l’enseignant à organiser son environnement personnel professionnel de travail. Développement de pratiques en autonomie En d’autres termes enfermés dans un cadre qui peut paraître très enfermant, les enseignants ont depuis très longtemps développé une autonomie puis une liberté (reconnues dans la loi) qui, dans le domaine des TICE, est particulièrement lisible. tripu et

L’école transformée en machine à désintégrer Dans le petit jeu des annonces gouvernementales qui s’emballent à l’approche des élections, le repérage des enfants «à risque» et «à haut risque» en maternelle est très représentatif d’une conception tout à fait cohérente de l’enseignement fondée sur des principes simples : médicalisation, détection et dérivation. Longtemps, la métaphore médicale a joué un rôle critique en éducation. En 1967, les enfants de Barbiana écrivaient dans leur «Lettre à une maîtresse d’école» que «l’école se comport[ait] comme un hôpital qui soignerait les bien portants et exclurait les malades». Le caractère subversif de la formule s’est émoussé : avec la gestion libérale du système de santé, quand le management l’emporte sur le soin et que le «pilotage par les résultats» permet tout naturellement d’arroser là où c’est déjà mouillé, la médecine n’a plus rien à envier à l’école ! Ainsi, ce qu’on nous présente comme une machine à intégrer est devenu une gigantesque machine à désintégrer.

MENE1104134A - Ministère de l'éducation nationale Article 1 - Le programme de l'enseignement de français en classe de première des séries technologiques est fixé conformément à l'annexe du présent arrêté. Article 2 - Les dispositions du présent arrêté entrent en application à la rentrée de l'année scolaire 2011-2012. Article 3 - L'arrêté du 5 octobre 2006 fixant le programme d'enseignement de français en classe de première des séries générales et technologiques est abrogé à compter de la rentrée de l'année scolaire 2011-2012. Article 4 - Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait le 8 février 2011 Pour le ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative et par délégation, Le directeur général de l'enseignement scolaire, Jean-Michel Blanquer Annexe Français - classe de première, séries technologiques Préambule Finalités Les finalités propres de cet enseignement sont : Compétences visées Il s'agit de :

Edgar Morin : Réforme de pensée, transdisciplinarité, réforme de l'Université Réforme de pensée et transdisciplinarité Nous savons que le mode de pensée ou de connaissance parcellaire, compartimenté, monodisciplinaire, quantificateur nous conduit à une intelligence aveugle, dans la mesure même où l'aptitude humaine normale à relier les connaissances s'y trouve sacrifiée au profit de l'aptitude non moins normale à séparer. Car connaître, c'est, dans une boucle ininterrompue, séparer pour analyser, et relier pour synthétiser ou complexifier. La prévalence disciplinaire, séparatrice, nous fait perdre l'aptitude à relier, l'aptitude à contextualiser, c'est-à-dire à situer une information ou un savoir dans son contexte naturel. Nous perdons l'aptitude à globaliser, c'est-à-dire à introduire les connaissances dans un ensemble plus ou moins organisé. Or les conditions de toute connaissance pertinente sont justement la contextualisation, la globalisation. Ces conditions se rappellent à nous d'autant plus que s'ouvre une ère planétaire d'inter-solidarité.

L’UNESCO lance un nouveau site Web sur les TIC dans l’éducation L’UNESCO lance un nouveau site Web afin de fournir des informations actualisées sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation. Le site Web réunit les ressources des secteurs, instituts, bureaux hors siège et partenaires de l’UNESCO pour présenter un accès indexé à un vaste ensemble de ressources sur les TIC dans l’éducation. Les TIC constituent un outil d’apprentissage et d’enseignement de plus en plus important et l’UNESCO reconnaît que les TIC peuvent contribuer à résoudre une multitude de questions liées à l’éducation : l’accès universel, l’équité, la pratique d’un apprentissage et d’un enseignement de qualité, le développement professionnel des enseignants et la mise en œuvre d’une gestion, d’une gouvernance et d’une administration de l’éducation plus efficaces. Liens Site Web UNESCO sur les TIC dans l’éducation

Meirieu : "Je ne peux accepter que l’idéologie des compétences devienne une « théorie de l’apprentissage" Peut-on être optimiste à cette rentrée ? Dans la nouvelle édition actualisée de sa "Lettre à une jeune professeur", Philippe Meirieu analyse le plaisir d'enseigner. L'ouvrage, accessible et optimiste, reconnaît les difficultés du métier mais en montre aussi la beauté intime. Je suis dans un paradoxe pour démarrer cet entretien. Oui, bien sûr, cette rentrée est, à de très nombreux égards, catastrophique : le système est au bout du rouleau, étouffé par une politique de restriction insupportable. Mais, fort heureusement, les professeurs ne sont pas seulement les « employés » d’un ministère qui n’a plus aucune légitimité à se nommer « de l’Education nationale »… Ce sont aussi des hommes et des femmes qui sont mus par la passion de transmettre et je veux croire que les comportements de leur institution n’érodera pas trop leur enthousiasme. Le bilan de la rentrée "techniquement parfaite" a déjà été dressé, notamment par les syndicats. Il faut absolument y échapper. Oui, évidemment !

Le numérique prend place dans les universités Finie l'ère des cours en amphis surpeuplés ? Ces dernières années, les universités ont redoublé d'efforts pour se mettre à l'heure du numérique. Une impulsion qu'a accentué Valérie Pécresse en lançant à l'été 2009 son plan numérique dans le sillage du rapport Isaac qui avait soulevé en 2008 les nombreux obstacles persistants à l'avènement d'une "société de la connaissance en réseau". Grâce au plan de relance, 16 millions d'euros ont alors été débloqués pour permettre aux 83 universités françaises de faire "un bond en avant" et devenir des "lieux high tech" en complétant leur couverture Wi-Fi et en développant la diffusion des cours en podcast. "Il est vrai que la France était vraiment en retard, ne serait-ce qu par rapport à ses voisins allemands et suisse. 30.000 heures de cours en podcast Pratiques innovantes

Meirieu : Un pédagogue dans la Cité Par François Jarraud Attention : ce livre n'est ni une biographie officielle, ni des mémoires, encore moins un testament ! Avec "Un pédagogue dans la Cité", Philippe Meirieu revient dans le débat éducatif avec des propositions et pas seulement des souvenirs. "J'ai considéré comme "pédagogues" des personnalités engagées à la fois dans la réflexion et l'action éducative". Dans cet ouvrage, fruit d'une conversation avec Luc Cédelle, Philippe Meirieu revient sur son parcours et son action de pédagogue. Mais l'essentiel c'est la foi et les propositions. Plus qu'un livre de souvenirs, l'ouvrage est un livre de réflexion et d'action. Philippe Meirieu, Luc Cédelle, Un pédagogue dans la Cité, Conversation avec Luc Cédelle, Desclee de Brouwer, 2012. Présentation et commande Philippe Meirieu : Jamais la question des rapports entre démocratie et pédagogie n’a été aussi vive A la formation, n'êtes-vous pas finalement à la mauvaise place ? Non.

Inscrire les langues informatiques dans les programmes scolaires Le Monde.fr | | Par Mehdi Benchoufi (agrégé de mathématiques, président du Club JADE) et Eric Legrandic (agrégé de lettres, professeur au lycée Hoche de Versailles) Le rapport de la mission parlementaire de Jean-Michel Fourgous sur la modernisation de l'école par le numérique remis le 15 février au ministre de l'éducation nationale prévoyait de déployer, dans un exercice de prospective périlleux, le vaste chantier de l'e-éducation. Force est d'apprécier que du long plaidoyer pour transformer et assaisonner notre système éducatif à la sauce numérique, rien n'aura été réellement décidé. Pourtant, l'enjeu est saillant et le retard technologique qu'accuse la France et dont on peut accuser les décideurs publics de l'avoir silencieusement accompagné, est préoccupant. Or l'e-éducation constituerait un fantastique progrès, notamment si l'on développait dès l'école primaire l'enseignement des langues informatiques.

Contre l'idéologie de la compétence, l'éducation doit apprendre à penser Dans quelle mesure l'évolution de nos sociétés ébranle-t-elle les conditions de possibilité de l'entreprise éducative ? Marcel Gauchet : Nous sommes en proie à une erreur de diagnostic : on demande à l'école de résoudre par des moyens pédagogiques des problèmes civilisationnels résultant du mouvement même de nos sociétés, et on s'étonne qu'elle n'y parvienne pas... Quelles sont ces transformations collectives qui aujourd'hui posent à la tâche éducative des défis entièrement nouveaux ? Ils concernent au moins quatre fronts : les rapports entre la famille et l'école, le sens des savoirs, le statut de l'autorité, la place de l'école dans la société. A priori, famille et école ont la même visée d'élever les enfants : la famille éduque, l'école instruit, disait-on jadis. En pratique, les choses sont devenues bien plus compliquées. Aujourd'hui, la famille tend à se défausser sur l'école, censée à la fois éduquer et instruire. P. Découvrir M. M. Or ce pacte est aujourd'hui remis en question. P.

Décrochage scolaire : une nouvelle proposition de loi Accueil > Divers, Réformes en cours > Décrochage scolaire : une nouvelle proposition de loi 180 000 jeunes considérés comme « perdus de vue » par le ministère de l’éducation nationale contre 70 000 dans les années 1990 et 150 000 au milieu des années 2000, le constat du rapport, enregistré à l’Assemblée nationale le 25 mai 2011, fait au nom de la commission des affaires culturelles et de l’éducation sur la proposition de loi visant à lutter contre le décrochage scolaire est sans appel. La situation ne cesse de s’aggraver. La proportion des élèves en échec scolaire grave progresse fortement alors que celle des bons élèves augmente lentement. Et pourtant, les dispositifs mis en place ne manquent pas. La commission n’est toutefois pas parvenue à un accord sur la proposition de loi et c’est l’ensemble du texte qui est rejeté.

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