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La situation des jeunes sur le marché du travail reste difficile en France

La situation des jeunes sur le marché du travail reste difficile en France
Un rapport remis mardi à Myriam El Khomri montre que l’insertion professionnelle des moins de 25 ans est plus compliquée qu’ailleurs en Europe. Le constat est dur. Un taux d’activité faible, un « surchômage » persistant, une proportion élevée de décrocheurs : la situation des jeunes sur le marché du travail s’est globalement dégradée et leur insertion professionnelle est plus compliquée en France qu’ailleurs en Europe. C’est ce que révèle un rapport remis mardi 24 janvier à la ministre du travail, Myriam El Khomri. Ce document de « diagnostic » a été élaboré par France Stratégie, organisme de réflexion rattaché à Matignon, et la Dares, le service des statistiques du ministère du travail, en concertation avec les syndicats de travailleurs et les syndicats de dirigeants, ainsi que quatre syndicats d’étudiants (FAGE, JOC, MRJC et UNEF), à l’issue d’une concertation sur l’insertion professionnelle des jeunes lancée par Mme El Khomri en septembre 2016. Related:  Jeunes, societe et égalité des chances

L'insertion professionnelle des jeunes Il s’agissait, selon les termes de la ministre, « d’un exercice exigeant » de dialogue avec la jeunesse. Pilotée par France Stratégie et la DARES jusqu’à sa conclusion en décembre, la concertation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes a réuni les représentants des huit organisations patronales et syndicales ainsi que de quatre organisations de jeunesse (UNEF, FAGE, JOC, MRJC) lors de six séances de travail thématiques. Il ressort de l’exercice un diagnostic largement partagé autour de trois grands constats. Une jeunesse hétérogène C’est un fait, la situation des jeunes sur le marché du travail s’est dégradée. Multiplié par 3,5 en 40 ans, le taux de chômage des jeunes atteint aujourd'hui 24 %. Cette précision souligne l’importance qu’il y a à parler des jeunesses au pluriel. Des difficultés structurelles… … mais aussi des freins périphériques Les opinions exprimées dans ce rapport engagent leurs auteurs et n’ont pas vocation à refléter la position du gouvernement.

Loi travail : « La jeunesse a amorcé un vrai débat, qui sort de l’idéologie » Pour le sociologue Patrick Cingolani, la mobilisation des jeunes contre la loi El Khomri est à mettre en lien avec leur rapport différent au travail. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Séverin Graveleau Patrick Cingolani est professeur de sociologie à l’université Paris Diderot. Il est l’auteur de Ré­volutions précaires (Ed. Comment expliquez-vous que la jeunesse ait été la première à se mobiliser contre la loi travail, alors que ce projet ne la concerne pas spécifiquement ? Avec la multiplication des petits boulots, des stages et des CDD avant de trouver un emploi, les jeunes diplômés s’inquiètent de cette période de transition, floue, et de plus en plus longue, qui sépare l’univers scolaire et universitaire de leur intégration dans la sphère professionnelle. Ils doivent de plus en plus faire appel à la solidarité intergénérationnelle, notamment à leurs parents, pour le logement, la caution, etc. Le slogan « réinventons le travail » est omniprésent dans les manifestations.

POUR LE DROIT DE VOTE A 16 ANS Recherche d'emploi : les 10 difficultés rencontrées par les jeunes diplômés Du manque d'expérience au salaire insuffisant, en passant par la mobilité géographique difficile ou une formation inadaptée au marché de l'emploi, découvrez les difficultés les plus souvent mises en avant par les jeunes diplômés dans le cadre de leur recherche d'emploi. Les jeunes diplômés tentent de résister tant bien que mal au contexte économique tendu et à la flambée du chômage. La Conférence des Grandes Ecoles (CGE) vient de présenter, comme chaque année, les résultats de son enquête* sur l'insertion professionnelle des jeunes diplômés. Il en ressort une relative stabilité par rapport à l'année passée concernant la dernière promotion interrogée. Leur taux net d'emploi s'établit ainsi à 80,5 %, contre 81,5 % l'an dernier. Les principales difficultés pour intégrer le marché du travail Pour autant, l'étude annuelle de la Conférence des Grandes Ecoles s'est notamment intéressée aux principales difficultés rencontrées par les jeunes diplômés qui sont à la recherche d'un emploi.

McKinsey analyse les causes du chômage des jeunes en France Alors que le programme Garantie pour la jeunesse démarre, la société de conseil McKinsey s'est penchée sur les causes du chômage des jeunes en Europe. Ils sont 5,6 millions en Europe. Les jeunes chômeurs préoccupent plus que jamais l’Union européenne, alors que de nombreux observateurs craignent que la situation actuelle ne se transforme en « génération perdue ». La société McKinsey s’est penchée, dans un rapport sur les 8 principales économies européennes (Royaume-Uni, Suède, Allemagne, France, Espagne, Italie et Grèce). En France, le taux de chômage des jeunes atteint 35 %, contre seulement 18 % au Royaume-Uni. Manque de confiance Or selon les critères d’analyse de McKinsey, la population des moins de 25 ans sondée par la firme en France se distingue des autres européens par un manque de confiance global dans le système éducatif. Problèmes d’orientation Au total ces deux catégories représentent 58 % des moins de 25 %. Manque de qualification Des stages à gogo Contexte

Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme 2017 Comme l’année dernière, le Ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ont créé un répertoire interactif d’actions, ouvert à tous ceux qui souhaitent s’engager. En tant qu’associations et/ou institutions partenaires, vous êtes invités à proposer vos actions dès aujourd’hui : actions culturelles, conférences, expositions, théâtre de rues, fresques, projections vidéo, interventions dans les écoles… Retrouvez l’appel à contribution sur : le site du Gouvernementle site dédié #tousuniscontrelahaine Vous pourrez également télécharger sur le site le kit de communication de la Semaine du 21 mars. NB : La date limite de candidature est fixée au 3 mars 2017.

Qui sommes-nous ? – On Vaut Mieux Que Ca « OnVautMieuxQueCa » est un collectif de citoyens et citoyennes créatifs, initié dans le but de libérer la parole sur des problèmes de société, tel que le travail. Nous œuvrons bénévolement. Nous pensons que la prise de parole, condition première à toute tentative de construction collective, est fondamentale. Pour cela, le collectif vise à donner des outils afin que chacun et chacune puissent réinvestir l’espace public de sa parole et de son expérience. Pour ce faire, nous mettons à disposition de ceux et celles qui souhaitent faire entendre leur voix, nos compétences et notre temps. Nous ne sommes pas des porte-paroles, mais des déclencheurs de parole, simples relais et récolteurs de paroles authentiques et légitimes. Le collectif se définit comme un relais multimédia critique et populaire. En cela, nous visons à créer de nouvelles structures et passerelles afin de libérer la parole, que ce soit sur Internet ou dans les villes. En cela, sont invité·e·s à témoigner: les salarié·e·s les cadres

POUR UNE MISE EN RÉSEAU INTERNATIONALE DES ADOS Jeunes et marché du travail: une situation difficile Un taux d'activité faible, un "sur-chômage" persistant, une proportion élevée de décrocheurs...: la situation des jeunes sur le marché du travail s'est globalement dégradée et leur insertion professionnelle est plus compliquée en France qu'ailleurs en Europe, selon un rapport qui doit être remis mardi à la ministre du Travail, Myriam El Khomri. Ce rapport de "diagnostic" a été élaboré par France Stratégie, organisme de réflexion rattaché à Matignon, et la Dares, le service des statistiques du ministère du Travail, en concertation avec les organisations syndicales et patronales ainsi que quatre organisations de jeunesse (Fage, JOC, MRJC et Unef), à l'issue d'une concertation sur l'insertion professionnelle des jeunes lancée par Myriam El Khomri en septembre 2016. Toutefois, ce cumul peut avoir un effet positif sur l'insertion tout en augmentant les risques d'échec universitaire, nuance le rapport.

Profil des 16-29 ans : Que veulent les jeunes clients des banques Il existe des marchés à forts enjeux pour les banquiers. Certains le sont par leur valeur, d’autres par le potentiel qu’ils représentent. Le marché des jeunes appartient principalement à cette seconde catégorie. En quelques années, les jeunes franchissent de nombreuses étapes, passant d’adolescents à jeunes actifs. Ils sont alors confrontés à d’importants changements de situation : études, départ du foyer, premier travail, vie à deux, premier enfant, projets à financer… Autant d’opportunités à court et surtout moyen terme pour les services financiers.Mais entre 16 et 29 ans, ces jeunes clients qui construisent leur expérience financière vont aussi développer leur infidélité bancaire et couper le cordon avec la banque des parents, souvent leur première banque, privant en partie les banquiers des fruits de leurs investissements. Un investissement sans garantie On peut distinguer trois grandes étapes pour découper cette décennie de mutations décisives : Changer d’agence : une première étape

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