background preloader

Pourquoi les faits ne suffisent pas à convaincre les gens qu'ils ont tort

Pourquoi les faits ne suffisent pas à convaincre les gens qu'ils ont tort
Avez-vous déjà rencontré des gens qui changent d’avis quand vous leur exposez des faits qui sont contraires à leurs convictions ? Moi jamais. Pire, les gens semblent renforcer leurs croyances et les défendre avec acharnement quand il y a des preuves accablantes contre elles. L’explication est liée au fait que notre vision du monde nous semble menacée par des preuves factuelles qui ne vont pas dans son sens. Les créationnistes, par exemple, contestent les preuves de l'évolution comme les fossiles ou la génétique parce qu'ils s'inquiètent que des forces séculières empiètent sur la foi religieuse. Les anti-vaccination se méfient des firmes pharmaceutiques et pensent que l'argent corrompt la médecine. Dans ces exemples, les conceptions du monde profondes de ces partisans sont perçues comme étant menacées par les rationnalistes, ce qui fait de ces derniers « l'ennemi à abattre ». Dans leur livre Les erreurs des autres. Article original publié sur ScientificAmerican.com

Effet Pangloss, ou les dangers des raisonnements à rebours | Collectif de Recherche Transdisciplinaire Esprit Critique & Sciences Dans la Traverse N°2, revue des Renseignements Généreux parue en mars 2011, a été publié un article de Richard Monvoisin initulé L’effet Pangloss, ou les dangers des raisonnements à rebours..En voici le pdf ! Merci aux Renseignements Généreux et à la graphiste Clara Chambon. Et pour s’entraîner, on pourra aller vite fait ici. Note : en 2010, des doctorants-moniteurs ont réalisé un excellent Zétéclip sur le raisonnement panglossien. Aujourd’hui je vous propose de regarder de près un raisonnement qui a l’air tout à fait anodin mais qui peut se révéler terrifiant. Le Loto Je vais partir de la loterie nationale française, ledit Loto. « Le loto, c’est facile, c’est pas cher, et ça peut rapporter gros ». Depuis 2008, le nouveau Loto (qui est plus difficile à remporter que l’ancien si l’on compare) demande d’obtenir 5 numéros parmi 49, ainsi que le numéro « chance » tiré parmi 10. En clair, un individu guidé par sa seule raison refuserait de claquer ses étrennes comme ça. Chercher des raisons

Crise du LEVOTHYROX - Acte II Agnès Buzyn choisit la transparence et libère les données scientifiques qui éclairent enfin le débat Je voudrais commencer ce nouveau billet par une citation de Claude Bernard, père de la médecine scientifique. Dès la publication (1865) de son célèbre Introduction à la médecine expérimentale, il en précisait les limites avec une clairvoyance impressionnante. "Une autre forme d’application très fréquente des mathématiques à la biologie se trouve dans l’usage des moyennes ou dans l’emploi de la statistique qui, en médecine et en physiologie, conduisent pour ainsi dire nécessairement à l’erreur. Ce billet fait suite au premier qui est toujours lisible ici mais qui ne prenait pas en compte les données détaillées des études de bioéquivalence du nouveau LEVOTHYROX® Donc, face à l’incapacité de l’ANSM à rassurer les patients et à informer correctement les médecins, Agnès Buzyn a pris le dossier en main le 15 septembre avec une efficacité et une intelligence pragmatique qu’il convient de saluer.

L’effet Matthieu | Collectif de Recherche Transdisciplinaire Esprit Critique & Sciences Saint Matthieu écrivant inspiré par le Christ – Enluminure, Arras, vers 1230 L’effet Matthieu doit son nom à la parabole des talents de l’évangile selon Saint Matthieu (entre 60 et 85 EC) où il est écrit : « on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a »1. Cette parabole est suffisamment ambiguë pour permettre diverses interprétations, la plus commune étant celle de faire fructifier les « talents », ne pas gâcher les dons reçus de Dieu et s’engager à agrandir le royaume de Dieu. Il a trouvé son assise dans les années 1970 lorsque Jonathan R. « Ces physiciens souvent cités semblent appartenir à l’élite de la physique dans la mesure où ils tendent à se retrouver concentrés dans les neuf plus grands départements de physique des États-Unis, et faire partie de la National Academy of Sciences. En ce sens, l’effet Matthieu est un effet collatéral de l’immense catégorie des biais d’autorité. Évangile selon St MatthieuRobert K.

Culbuto, effet bof et autres ni-ni | Collectif de Recherche Transdisciplinaire Esprit Critique & Sciences Cet article a été publié en juin 2010 dans La Traverse N°1 (que l’on peut télécharger ici), revue du collectif Les Renseignements Généreux, dans la rubrique « Outils d’autodéfense intellectuelle – équipons-nous en rigolant« . Aujourd’hui, nous allons nous méfier du culbuto, célébrissme et ancestral jouet au cul lesté et qui, quelle que soit la force qui lui est imprimée, bascule nonchalamment d’un côté puis de l’autre mais finit toujours par se remettre à la verticale. Appelé aussi poussah,ou ramponneau du nom d’un cabaretier du même nom vers 1700, cet objet est attesté sous forme de petites poupées dans la Chine du quatrième siècle – ce qui a fait dire à des petits plaisantins que lorsque le culbuto oscille, la dynastie Tang. Toutefois, avant d’attiser notre envie de calotter le poussah, faisons quelques petits détours, tout d’abord par ce qu’on appelle l’effet bof. Effet bof Imaginons que j’aie deux amis – ce qui est je vous l’accorde très agréable. Expliquons-nous. Faux extrêmes

Le préjugé du maître et l'apprentissage de l'élève expérience, qui comprenaient un psychologue expérimenté, furent incapables de réaliser qu'ils donnaient involontairement des indications. Les surprenants talents de Hans que Pfungst acquit rapidement aussi, illustrent bien le pouvoir d'une prophétie qui se réalise d'elle-même. Les interrogateurs de Hans, même les plus sceptiques, s'attendaient à ce que Hans réponde correctement à leurs questions. Leur attente se reflétait dans le signal qu'ils faisaient inconsciemment à Hans quand le moment était venu pour lui d'arrêter de taper du sabot. Les interrogateurs de Hans n'étaient pas tous également capables de réaliser leurs prophéties. En résumant les difficultés qu'il avait rencontrées pour déterminer la nature des dons de Clever Hans, Pfungst réalisa qu'il avait longtemps fait fausse route en « cherchant chez le cheval ce qu'il aurait dû chercher chez l'homme ». L'apprentissage animal

L'Échec d'une prophétie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Échec d'une prophétie (titre original : When Prophecy Fails) est un essai américain considéré comme un classique de la psychologie sociale qui parut en 1956. Les auteurs, Leon Festinger, Henry Riecken et Stanley Schachter, ont cherché à analyser comment les individus réagissaient à la suite de la réfutation d'une croyance à laquelle ils adhéraient fortement. Dissonance cognitive[modifier | modifier le code] L'ouvrage signale l'un des tout premiers cas publiés de dissonance cognitive. Prémisses de l'étude[modifier | modifier le code] Festinger et ses collègues considérèrent l'événement comme un cas susceptible de conduire à une stimulation de la dissonance après l'échec de la prophétie. Chronologie des événements[modifier | modifier le code] Festinger et ses collègues infiltrèrent le groupe de Mlle Keech et rapportèrent les faits suivants : Avant le 20 décembre, le groupe évite la publicité, les entretiens ne sont donnés qu'à contrecœur.

Rumeur Une rumeur est un phénomène de transmission large d'une histoire à prétention de vérité et de révélation par tout moyen de communication formel ou informel. Cette définition recouvre : Les rumeurs peuvent faire partie de techniques d'influence dans le cadre de stratégies de diversion. Histoire du concept[modifier | modifier le code] Le concept a pour origine les recherches de psychologie judiciaire entreprises à partir de 1902 par l'Allemand William Stern, qui, le premier, a exposé le « protocole expérimental » de la rumeur[2]. William Stern ne poursuivra pas ses recherches plus avant, mais il verra passer dans son laboratoire un jeune étudiant américain, Gordon Allport, qui reprendra les recherches à partir de 1945 et en fera un immense succès de librairie[3]. Les mécanismes de la rumeur[modifier | modifier le code] Les psychologues Allport & Postman, abordant l'étude des bases psychologiques des rumeurs, ont défini en 1947 trois processus complémentaires :

Vaccins: des accusations peu solides contre l’aluminium  VIDÉO - Une équipe de chercheurs français a étudié la neurotoxicité d’un adjuvant aluminique sur des souris. Selon l’Agence du médicament, ces études ne remettent pas en cause le bénéfice de ces composés dans les vaccins. Entre 2014 et 2016, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a financé un projet de recherche visant à explorer les effets potentiels des adjuvants à base d’aluminium dans les vaccins. Ces composés, ajoutés aux vaccins dans le but de déclencher une réaction immunitaire, sont suspectés depuis 1998 d’être neurotoxiques. Dans son édition du vendredi 22 septembre, Le Parisien a révélé un «rapport sérieux et inédit, bouclé en mars mais jamais rendu public (par l’ANSM)». Selon le quotidien, ce rapport «pointe des risques à cause de l’aluminium dans les vaccins.» En réalité, ce «rapport» est un avis rendu en juin 2017 par le conseil scientifique de l’Agence au sujet des études réalisées dans le cadre de ce projet. Pas de signal de sécurité

Réfutation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Domaines d'application[modifier | modifier le code] La réfutation s'applique dans tous les domaines où la question du savoir est importante : qu'il s'agisse en religion de savoir ce que Dieu demande aux hommes, en philosophie de savoir si Dieu peut exister, en astronomie de quoi sont faites les planètes, en géométrie quelles sont les propriétés du triangle, en politique s'il faut privatiser ou nationaliser une entreprise. En psychologie, l’inoculation psychologique utilise la réfutation pour solidifier la résistance aux messages de persuasion lors de l’apprentissage de nouveaux concepts. Partout où il y a argumentation pour justifier un savoir, il y a aussi discussion de la certitude de ce savoir, autrement dit contre-argumentation ou réfutation. Formes de réfutation[modifier | modifier le code] Réfutation directe[modifier | modifier le code] Réfutation indirecte[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]

Conditionnement opérant Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le conditionnement opérant (appelé aussi conditionnement instrumental, apprentissage skinnerien ou conditionnement de type II) est un concept du béhaviorisme initié par Edward Thorndike et développé par Burrhus Frederic Skinner au milieu du XXe siècle[1]. Cette théorie s'intéresse à l'apprentissage dont résulte une action et tient compte de conséquences de cette dernière rendant plus ou moins probable la reproduction dudit comportement. Skinner distingue le conditionnement opérant du conditionnement classique par le fait que la conduite humaine est conditionnée par les conséquences du comportement, avant que celui-ci n'intervienne. À cela s'ajoute la réponse du sujet qui est volontaire, parce que motivé à être récompensé. Concept[modifier | modifier le code] L'apprentissage skinnerien repose sur deux éléments, le renforcement et la punition, pouvant chacun être soit positif soit négatif. Un renforcement ou une punition peut être soit :

Phénomène de régression vers la moyenne - LBEIM Cher Prof. Plus, Dans vos notes méthodologiques, vous nous parlez du "phénomène de régression vers la moyenne". Pourriez-vous nous l'expliquer d'avantage. Amitiés. Dr. Réponse Cher(e?) Laissez moi vous raconter une histoire: Le Conseil de classe bat son plein, et les professeurs examinent les notes de leurs protégés. Archipi, invité par le Proviseur en tant que conseiller extérieur, sourit en entendant les divagations des enseignants. "Vos interprétations sont erronées, les sermonna-t-il. Cela n'a rien de mystérieux : La taille des enfants résulte des combinaisons génétiques, mais également de l'environnement familial, de l'exercice physique, etc... Examinons la répartition des notes. - J'ai compris, s'écria le professeur d'Education Physique, il ne faut pas interpréter les résultats par une cause unique quand les raisons sont multiples. - Alors qu'il ne s'agit, là aussi, que d'une régression vers la moyenne, continua Archipi. Bon courage, Prof. Réf:LBEIM:NOD0110

Mobiles, wifi, antennes : les ondes vont tous nous tuer... ou pas - 8 août 2014 Plusieurs articles publiés sur Rue89 sont venus accréditer récemment l’idée selon laquelle les ondes électromagnétiques auraient un effet néfaste sur la santé. Le téléphone briserait notre ADN (selon le professeur Franz Adlkofer cité dans un article), les champs magnétiques rendraient la vie intenable à une partie de la population, en extrapolant le témoignage d’une « électrosensible pas dérangée »... Tout cela serait rendu possible par les mensonges des institutions scientifiques, à la solde des opérateurs téléphoniques. Où en est-on, scientifiquement, sur le sujet controversé des ondes électromagnétiques ? La suite après cette publicité Des milliers d’études et de conclusions Les scientifiques ne se désintéressent pas de la question, bien au contraire. Des méta-analyses passent en revue les nombreuses publications portant sur un thème particulier, pour en tirer des conclusions plus sûres. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Le fantasme des antennes-relais Voir le document

Related: