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L’industrie alimentaire se détourne en masse des œufs de poules en cage

L’industrie alimentaire se détourne en masse des œufs de poules en cage
Le groupe Les Mousquetaires vient de bannir les élevages de volaille en batterie. Il suit un vaste mouvement de la grande distribution. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Le temps des poules en cage pourrait bientôt être révolu en France. En mai 2016, une vidéo de l’association de protection animale L214 suscitait une vague d’indignation et d’écœurement. Lire aussi : Un élevage de 200 000 poules pondeuses aux conditions sanitaires « intolérables » « Notre engagement répond à une demande croissante des clients, de plus en plus attentifs aux conditions d’élevage et au bien-être animal, explique le communiqué du groupe. Distributeurs, restaurateurs, hôtellerie L’annonce est de poids : le groupe Les Mousquetaires, la troisième enseigne de grande distribution française, représente 15 % des parts du marché des œufs, soit environ 750 millions d’unités vendues chaque année. La France, premier producteur européen d’œufs Renforcement des campagnes des associations Related:  AP- Alimentation et agricultureNos devoirs vis a vis des animaux

Véganisme : enquête sur une révolution de palais Les arguments moraux contre la consommation de viande gagnent du terrain dans l’opinion. Allons-nous vers un bannissement de l’exploitation animale et, au-delà, vers un changement de société ? LE MONDE IDEES | • Mis à jour le | Par Catherine Vincent Les végans sont parmi nous. Minoritaires, certes, mais en nombre croissant. Même en France, où la vague végétarienne est arrivée plus tardivement que dans les pays anglo-saxons ou nordiques, ils ont désormais leurs associations, leurs salons, leurs restaurants, leurs épiceries, leur jour de gloire (Vegan Day, le 1er novembre) et même, depuis peu, leurs travaux de recherche (vegan studies). Et peu importe si le terme désigne indifféremment les non-consommateurs de viande et ceux, plus radicaux, pour qui tout produit issu de l’exploitation animale est à bannir : le véganisme se décline à toutes les sauces. Condition animale Est-il loisible, recommandé ou condamnable de tuer des animaux pour les manger ? Et cette...

Les singes pourraient disparaître de la planète d’ici vingt-cinq ans à cinquante ans Selon une étude, 60 % des espèces de primates sont en danger d’extinction en raison d’activités humaines. 75 % des populations accusent déjà un déclin. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Les singes sont nos plus proches cousins, et pourtant nous les regardons mourir à petit feu. En combinant la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la littérature scientifique existante et des bases de données des Nations unies, Alejandro Estrada, de l’université nationale autonome du Mexique, et ses collègues ont effectué une méga-analyse du statut, des menaces et des efforts de conservation des cinq cent quatre espèces de primates au monde, depuis les puissants gorilles jusqu’aux frêles lémuriens en passant par les orangs-outans, les chimpanzés et autres bonobos. Les deux tiers des primates dans quatre pays En cause, des menaces multiples, dont le poids n’a cessé de s’accroître au fil des années, et qui souvent s’additionnent.

Révoltés par l’abattoir, alléchés par le steak La souffrance animale, tout le monde est contre. Nous sommes pourtant nombreux à continuer de manger de la viande. Zoom sur une dissonance cognitive LE MONDE IDEES | • Mis à jour le | Par Catherine Vincent Martin Page n’est pas devenu végan en un jour. « Je fais partie des lents », précise ce militant de la cause animale. Ce paradoxe, Matthieu ­Ricard lui a donné un nom : la dissonance cognitive. « Nous entretenons une forme de schizophrénie morale qui nous fait prendre grand soin de nos animaux de compagnie, tout en plantant nos fourchettes dans des porcs que l’on envoie à l’abattoir par millions », rappelle le moine bouddhiste dans son ouvrage Plaidoyer pour les animaux (Allary, 2014). On affirme en toute sincérité être contre la souffrance animale, mais on ne veut rien changer à son assiette. « Abomination légale » Mais dès que nous ouvrons les yeux, le paradoxe devient difficile à tenir.

En Namibie, des scènes de chasse à la mode néocoloniale Dans « Safari », le documentariste Ulrich Seidl montre comment ses compatriotes autrichiens paient pour faire des cartons sur la faune sauvage. Ulrich Seidl n’aime pas les gens, surtout les Autrichiens. A l’instar de Thomas Bernhard, Elfriede Jelinek ou Michael Haneke, c’est sans pitié qu’il crucifie ses compatriotes dans des films à valeur misanthropique augmentée. Lire aussi : La mort du lion Cecil n’a pas été vaine Avec Safari, il s’intéresse aux chasseurs. Décimations héroïques Ulrich Seidl distingue deux groupes de tirailleurs. Pour mener leurs héroïques décimations, les Tartarins d’Europe centrale ne crapahutent pas dans la savane. En prenant la pause pour la photo derrière leur proie, un genou à terre, le fusil dressé, les tueurs de bêtes perpétuent un imaginaire colonial qu’on croyait aboli. Le sang et la sanie Ils finissent par se payer une girafe, espèce menacée dont la population a décru de 40 % en trente ans. Cet article a d’abord été publié dans Le Temps.

Que se passerait-il si tout le monde était végan ? Mauricio Garcia-Pereira, l’homme qui a filmé l’horreur de l’abattoir de Limoges Employé depuis sept ans sur le site, ce salarié espagnol a filmé clandestinement l’abattage de vaches gestantes, pour dénoncer une situation « abominable ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Audrey Garric (Limoges, envoyée spéciale) La seule chose qu’il dit craindre, c’est que l’on s’attaque à ses enfants. Pour le reste, il veut tout assumer. Mauricio Garcia-Pereira, employé par l’abattoir municipal de Limoges, est le premier ouvrier à dénoncer à visage découvert un « scandale » au sein de ce monde hermétique : l’abattage de vaches gestantes, une pratique légale mais pour autant choquante. « Tous les jours, au moins cinquante fois par semaine, on tue des femelles pleines. Dans le salon de son modeste appartement, situé dans un immeuble HLM de la capitale limousine, l’Espagnol de 47 ans, sec et nerveux, raconte comment a débuté cette « guerre » qu’il compte mener « sans relâche ». « Quand je suis entré pour la première fois à l’abattoir, fin 2009, j’étais fier », se souvient-il.

Pourquoi nous consommons de moins en moins de viande Tendance végane de plus en plus présente, scandale à répétition dans les abattoirs, crises sanitaires ou recherche d’une meilleure santé… Les chiffres de la consommation de viande indiquent une baisse générale, en France, depuis la fin des années 1990. Seule la consommation individuelle de volaille connaît une forte hausse. La filière viande est en crise, même si les professionnels du secteur croient encore en l’avenir de la viande. Comment expliquer une telle tendance ? Pour Pierre Sans, chercheur associé à l’INRA-Aliss (alimentation et sciences sociales) d’Ivry-sur-Seine et enseignant à l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse, ce changement de comportement alimentaire s’explique par une conjonction de plusieurs facteurs. « S’il est difficile de déterminer une unique cause à l’origine de la baisse de la consommation de viande en France depuis une vingtaine d’années, il est en revanche possible d’identifier trois paramètres responsables de ce phénomène », relève-t-il. L’effet prix

De nouvelles vidéos-chocs dénoncent l’abattage de vaches avec leur fœtus Des images insoutenables de l’association L214, filmées à Limoges, montrent des veaux prêts à naître jetés à la poubelle, pratique légale mais controversée. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Audrey Garric On pensait avoir vu toutes sortes de sévices et de maltraitances animales perpétrés dans des abattoirs. Cette fois, l’horreur est à son comble. Dans de nouvelles vidéos-chocs, auxquelles Le Monde a eu accès en exclusivité, l’association de protection animale L214 filme pour la première fois l’abattage de vaches gestantes. Si la pratique est légale et régulière, bien que méconnue du grand public, elle reste controversée, au point que plusieurs pays cherchent à l’interdire ou à la limiter en Europe. Les images, insoutenables, ont été tournées en mai à Limoges, dans le plus grand abattoir municipal de France, avec 1 000 bovins et 1 500 ovins tués par semaine. « Violences choquantes et dérangeantes » « On jette le veau dans une poubelle pleine de merde. « Raisons économiques »

L’UFC-Que choisir dénonce les « marges exorbitantes  » de la grande distribution sur les fruits et légumes bio Selon l’association de consommateurs, 46 % du surcoût des produits issus de l’agriculture biologique est imputable aux marges des enseignes. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Laurence Girard Pour de nombreux consommateurs, l’achat de produits bio se fait lors de leurs emplettes en grande distribution. Pas sûr, toutefois, qu’ils y gagnent. L’UFC s’est concentrée sur les fruits et légumes. Offre de fruits et légumes frais « indigente » Lire aussi : L’agriculture bio en panne de financement L’association de consommateurs s’est interrogée sur les raisons de ce qu’elle qualifie de « surmarges ». « La grande distribution fait tout pour s’afficher en défenseur du bio. 7 milliards d’euros dépensés dans l’alimentation bio Lire aussi : L’appétit dévorant de la grande distribution pour le bio Cette étude apporte un éclairage sur un marché qui suscite de nombreuses convoitises. Or, souvent, l’argument du prix est mis en avant comme un frein au développement de ce marché.

« Nous demandons la création d’un secrétariat d’Etat à la condition animale » Un manifeste, notamment signé par Boris Cyrulnik, Matthieu Ricard et Elisabeth de Fontenay, plaide pour que les hommes engagent d’autres rapports avec le monde animal et que les contrôles pour lutter contre la maltraitance soient renforcés. Par un collectif de personnalités Aux origines, les animaux ont été des compagnons et des partenaires, puis, en Occident, sous l’impulsion de la religion, ils sont devenus des êtres inférieurs. Avec le développement de l’industrie, ils ont été transformés en annexes de machines et en matière première exploitable pour servir l’économie humaine. La place de l’animal dans nos sociétés s’est ainsi construite sur des fondements culturels anciens. Ces dernières années, notre façon de considérer les animaux a, en effet, subi une profonde révolution. Moutons, cochons, éléphants… ils ont une vie sociale, une mémoire à long terme, reconnaissent leurs congénères individuellement, communiquent entre eux. Répertoire commun à l’homme et à l’animal

Manger mieux sans payer plus, c’est possible, assure WWF France Dans une étude publiée jeudi, l’ONG compose une alimentation plus saine et respectueuse de l’environnement au prix du panier standard des Français. Peut-on manger mieux, pour préserver sa santé et celle de la planète, sans dépenser plus ? Oui, répond WWF France, dans une étude coréalisée avec ECO2 Initiative et publiée jeudi 9 novembre. L’ONG veut ainsi apporter sa contribution aux débats suscités par les Etats généraux de l’alimentation. Pour élaborer sa démonstration, elle est partie du panier alimentaire moyen en France, pour une famille de quatre personnes, deux adultes et deux enfants. Soit une facture hebdomadaire de 190 euros. Moins de viande, plus de légumes Le menu est donc profondément remanié. A l’inverse, la part des légumes, céréales et légumineuses double. Lire aussi : Les bénéfices d’une alimentation bio pour la santé Ce régime fait passer la fréquence de la viande et du poisson sauvage à quatre repas par semaine au lieu de six.

Les poissons, suppliciés en silence RAPPORT D’ÉTONNEMENT. Des associations s’élèvent contre les conditions atroces de la mise à mort de ces créatures, envers lesquelles la plupart d’entre nous n’éprouve aucune empathie. LE MONDE IDEES | • Mis à jour le | Par Frédéric Joignot En 1497, longeant les côtes de Terre-Neuve, le navigateur vénitien Giovanni Caboto signala dans son journal que les morues étaient si nombreuses qu’elles bloquaient son vaisseau. Cinq siècles plus tard, pour cause de surpêche, 90 % des morues, ou cabillauds, comme la plupart des grands poissons – colins, églefins, espadons, thons, raies, requins… – ont disparu. Le massacre des animaux marins, dont l’habitat couvre 71 % de notre planète, est inouï. « Le pire a lieu en mer » La Revue semestrielle de droit animalier (RSDA, Université de Limoges), dans son numéro paru en décembre 2017, consacre un dossier effrayant à ces animaux « méprisés et décimés » que sont les poissons. Mais le pire du pire est que nous nous en fichons. Des animaux sociaux

En Bretagne, l'élevage bio met les cochons sur la paille, pas les éleveurs Des cochons élevés sur paille, libres de se dégourdir les pattes à l'extérieur, nourris aux céréales bio et soignés aux huiles essentielles: l'agriculteur Bernard Buet a coupé les ponts avec l'élevage intensif, convaincu qu'au final "tout le monde s'y retrouve", y compris financièrement. Malgré un récent décret facilitant la création ou l'extension des porcheries industrielles jusqu'à 2.000 porcs, certains éleveurs, encore rares, ont choisi à l'inverse de "désintensifier" leur exploitation, sur fond de crise de la filière porcine conventionnelle et de la fermeture d'un gros abattoir de Gad. Dans la ferme familiale de Bernard Buet à Quévert (Côtes-d'Armor), au coeur d'une région où l'élevage industriel est roi, le cheptel est passé de 1.600 animaux par an en 2009 à 740. A la ferme des Pifaudais, la lumière du jour éclaire partiellement les salles d'élevage, auparavant aveugles. "Quand j'étais en élevage conventionnel, les animaux étaient 90 par salle, deux fois plus qu'aujourd'hui.

Animaux de cirque

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