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Malgré la pression des lobbies industriels, le rapport Bové est adopté par le Parlement Européen ! - José Bové

Malgré la pression des lobbies industriels, le rapport Bové est adopté par le Parlement Européen ! - José Bové

Le Parlement européen appuie José Bové 30 septembre 2010 Vendre en fonction du coût de production Le rapport signale qu’il faut établir un rapport de force équilibré et que les paysans doivent pouvoir s’organiser en organisations de producteurs et négocier collectivement les prix. Le document parle aussi de la création d’un observatoire européen des marges et des prix afin de connaître les coûts réels de production d’un litre de lait ou d’un kilo de viande. La vente à perte de produits agricoles serait interdite. Vers une réglementation du prix du lait L’Union européenne semble résolue à mieux encadrer le libre-marché en agriculture. Ils demandent aussi d’adapter et de clarifier les règles de la concurrence dans le secteur laitier et une loi autorisant les producteurs à négocier leurs contrats par le biais de leurs organisations interprofessionnelles.

actualité - Pac 2013 - La réforme coûtera cher aux agriculteurs, selon le Copa Cogeca Le plus grand syndicat européen d'exploitants agricoles, le Copa-Cogeca, a critiqué le projet de réforme de la Politique agricole commune (Pac) qu'envisage la Commission européenne, estimant dans un communiqué qu'elle coûtera cher aux agriculteurs de l'UE. « Les plans de la Commission augmenteront encore plus les coûts imposés aux agriculteurs de l'UE, mettant ainsi en péril leur compétitivité et leur viabilité économique », a dénoncé Pekka Pesonen, secrétaire-général du Copa-Cogeca. Les plans de la Commission européenne « répondent à certaines préoccupations environnementales mais n'apportent aucune solution pour résoudre les problèmes économiques des agriculteurs », a-t-il ajouté. Selon un document obtenu jeudi par l'Afp, qui définit les grandes lignes de la réforme de la Pac à partir de 2014, celle-ci « doit rester une politique commune forte », avec des aides directes aux agriculteurs « plus vertes et distribuées de façon plus équitable ».

L'avenir de l'Europe passe par la PAC Le débat revient avec la même régularité que les coups de colère du monde paysan. La présentation, le 18 novembre, de ses pistes de réforme de la politique agricole commune (PAC) par le commissaire européen Dacian Ciolos va relancer la controverse rituelle entre les tenants d'une réforme douce - les pays du Sud, auxquels la France joint sa voix - et les partisans d'une refonte drastique - les Etats du Nord, Grande-Bretagne en tête. Incompréhensible, coûteuse, injuste, nocive : la liste des griefs adressés à la PAC n'est pas nouvelle. Mais cette litanie de reproches, le plus souvent fondés, ne doit pas occulter une formidable réussite : la PAC a permis de garantir l'autosuffisance alimentaire de l'Europe. Cet objectif était loin d'être évident lors de la création de cette politique communautaire en 1962. Il reste que la PAC doit continuer à évoluer en profondeur. Mais la PAC ne doit pas disparaître.

Pac 2014: le Parlement européen va présenter ses propres propositions d'ici début 2011 - Actualités - La France Agricole, toute l agriculture et l information agricole La commission de l'agriculture du Parlement européen va maintenant débattre de la communication de la Commission européenne sur la Pac après 2013 et présentera ses propres propositions d'ici au début de l'année prochaine, selon un communiqué publié à l'issue de la présentation du projet par Dacian Ciolos, jeudi. Les propositions de la Commission européenne pour rendre la Pac plus équitable et pour mieux répondre aux préoccupations des citoyens européens ont été bien accueillies par les eurodéputés. Ils ont toutefois exprimé des préoccupations sur les conséquences du projet de Bruxelles pour les agriculteurs et sur la difficulté de les mettre en pratique. Le président de la commission de l'agriculture du Parlement, Paolo De Castro a assuré au commissaire européen l'appui de sa commission, mais il a également souligné que le Parlement est pleinement conscient de ses nouveaux pouvoirs législatifs dans le cadre du traité de Lisbonne. Lire également :

La PAC, vache à lait plus écolo ? C’est une invitation à une remise à plat plutôt ambitieuse. Un texte très politique qui vise à repositionner les enjeux agricoles au cœur du débat européen. Le commissaire à l’Agriculture, Dacian Ciolos, a présenté hier une communication sur «la Politique agricole commune (PAC) à l’horizon 2020», qui dessine les grandes lignes de la réforme. Après discussions entre Etats et au Parlement, la Commission fera des propositions législatives dans six mois, pour une application en 2014. Quel est l’enjeu ? Près de 60 milliards d’euros en 2009, 40% du budget européen : l’agriculture est la première politique commune… et n’est pas sûre de le rester. Quelles sont les pistes ? «Plus écologique, plus équitable, plus efficiente et plus efficace.» Quels effets en France ? Hier, les réactions étaient plutôt positives, mais surtout prudentes. Guillaume LAUNAY

Réforme de la PAC: un nouveau cap pour les agriculteurs européens ? | Fondation Nicolas Hulot La Communication tant attendue de la Commission sur la politique agricole commune (PAC) après 2013 a été publiée jeudi 18 novembre à l'issue de plusieurs mois d'échanges entre le Commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos, la Direction Générale de l'Agriculture et les nombreuses parties prenantes concernées par les enjeux de la PAC. Ce document donne les grandes orientations de la PAC sur la période 2014-2020.Avant l'été et sous l'impulsion du Commissaire Européen à l'Agriculture Dacian Ciolos, la société civile a été consultée, ce qui est un événement unique dans un processus de réforme de la PAC. 5 700 contributions, dont 5 400 du grand public, ont émergé. Elles ont permis de dégager de grandes orientations pour une PAC plus à l'écoute des attentes des citoyens européens. En tout cas, la Commission a présenté une communication encourageante quant à l'intégration des enjeux environnementaux, sociaux et économiques dans la nouvelle PAC comme l'ont souhaité les citoyens.

La PAC, nouvelles orientations 2014 - 2020. - Vers une autre PAC pour 2013 La politique agricole commune (PAC) traverse à nouveau une période de mutation. Elle va connaître une nouvelle transformation dans la période 2014-2020 avec une nouvelle réforme, mais également avec la redéfinition de son budget. La prochaine réforme est à haut risque pour la PAC. En effet les négociations seront étroitement liées à celles sur la révision des perspectives financières de l’Union européenne, et nombre de voix s’élèvent déjà pour mettre en cause la légitimité de la PAC et demander l’affectation de tout ou partie de son budget, qui représente plus de 40% du budget européen, vers d’autres politiques (climat, énergie, recherche…). Relégitimer la PAC Les organisations françaises signataires de ce texte sont profondément convaincues de la nécessité de mobiliser la PAC pour participer aux réponses à apporter aux enjeux européens et mondiaux du début du XXIè siècle. Six axes de refondation Photo de JD.

Comment vivre sans les subventions de la PAC ? L’agriculture européenne reçoit près de 100 milliards d’euros de subsides de Bruxelles et des Etats membres. Des aides qui faussent le marché sans vraiment sauvegarder l’environnement. Depuis longtemps, les citoyens se demandent où vont leurs impôts : chaque année, les Etats membres de l’Union européenne prodiguent 100 milliards d’euros de subsides à leur agriculture, dont 60 milliards sont versés directement par Bruxelles. Que reçoivent-ils en retour ? Des dioxines. Tout cet argent pour en arriver là ? Partager et gérer ensemble A côté de la maison d’habitation, je trouve une unique étable, dans laquelle sont élevées 44 vaches à lait et au total une centaine de bêtes. Et pourtant, l’exploitation reçoit sa perfusion annuelle. Stephan von Cramon-Taubadel, lui, fait partie des tenants d’une suppression pure et simple du système d’aides. Or il n’y a quasiment plus aucune raison de s’inquiéter. Le diktat des hard discounters Aider les petits exploitants

La PAC, un jackpot pour les industriels Etonnant mais vrai : les plus gros bénéficiaires de la politique agricole commune sont aujourd’hui les géants de l’agroalimentaire. Ou même les entreprises de BTP ! Arids Roma est une dynamique entreprise de BTP catalane qui construit des routes et produit des montagnes de gravier. Pourtant, en 2008, elle a perçu 1,59 million d’euros en subventions agricoles de l’Union européenne. Le programme communautaire d’aide à l’agriculture est le plus généreux du monde : l’an dernier, il a distribué plus de 50 milliards d’euros – et pas seulement aux paysans. C’est au titre de sa contribution au développement rural qu’Arids profite de ses largesses. Ces aides coûtent 110 euros par an à chaque citoyen Finalement, estiment les responsables européens, ces subventions profitent aux paysans locaux, puisque sans elles, les entreprises auraient acheté ailleurs des produits agricoles moins chers.

Les bénéficiaires des aides de la PAC À partir de cette page, vous pouvez accéder à la liste de l’ensemble des bénéficiaires français, autres que personnes physiques, des Fonds agricoles européens. Ce service a pour unique finalité l’information du public conformément à la réglementation en vigueur. En application du règlement européen (CE) n° 259/2008 de la Commission du 18 mars 2008, modifié par le règlement d’exécution (UE) n° 410/2011 de la Commission (daté du 27 avril 2011), chaque État Membre est tenu de publier un certain nombre d’informations relatives aux bénéficiaires des aides de la Politique agricole commune (PAC), qu’elles relèvent du Fonds Européen Agricole de Garantie (FEAGA) ou du Fonds Européen Agricole pour le DEveloppement Rural (FEADER). Cette publication exclut les personnes physiques, c’est à dire pour l’essentiel les exploitants agricoles à titre individuel. Accès aux listes des bénéficiaires des aides PAC Voir aussi : Liste des bénéficiaires du Fonds européen pour la pêche

La PAC en quête de légitimité Question d'Europe n°209 Résumé général : A la veille du G20 agricole, qui se tiendra les 22 et 23 juin prochains, il est clair que, de l'augmentation spectaculaire des matières premières agricoles ces dernières années à la crise sanitaire de la bactérie E.Coli, l'agriculture est au cœur de l'actualité et le restera, notamment à l'occasion de la renégociation à venir du prochain budget européen (2014-2020). La Politique agricole commune (PAC) est la seule politique authentiquement communautarisée : décidée à Vingt Sept et appliquée aux Vingt sept, le secteur agricole est presque totalement financé par l'Union. • Première étude de Nicolas-Jean Bréhon : La PAC en quête de légitimité L'agriculture va de crise en crise. Une politique est légitime quand ses fondements sont solides, que ses objectifs sont partagés, que ses soutiens sont durables. I. A. 1. a. La PAC a connu, en vingt ans, une mutation profonde. b. Cette réforme sonne le glas d'une ambition politique et agricole. 2. a. b. B. 1. a.

Traité de Rome : La Politique agricole commune La mise en place d'une politique agricole commune est un des piliers du Traité de Rome et de la construction communautaire. Dans une Europe dévastée par la guerre et sortant de la pénurie alimentaire, l'objectif était à la fois de garantir l'autosuffisance de la Communauté et d'offrir de nouveaux débouchés aux agriculteurs. Depuis sa création, la PAC a connu de nombreuses réorientations. L'objectif principal vise aujourd'hui à garantir une agriculture européenne compétitive, respectueuse de l'environnement et soucieuse des attentes du consommateur. Si le Traité de Rome s'intéresse essentiellement à la libre circulation des marchandises, il n'ignore pas le secteur agricole, qui pèse d'un poids important dans l'économie européenne de l'époque. En se référant aux principes posés par le Traité de 1957, le Hollandais Sicco Mansholt et le Français Edgar Pisani ont défini le fonctionnement pratique de cette politique lors de la conférence de Stresa qui s'est tenue du 3 au 12 juillet 1958.

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