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La fin du corset et la libération du corps de la femme

La fin du corset et la libération du corps de la femme
Contexte historique Le port du corset s’est généralisé au cours du XIXe siècle. Impossible alors de penser la silhouette de la femme hors de la contrainte de cet accessoire qui entrave ses mouvements. Huit mille ouvrières vivent ainsi de son commerce en France au milieu du siècle. Si les critiques (médicales surtout) s’intensifient, son usage, en revanche, ne cède pas, et cette pratique persistante montre combien demeure encore acceptable une esthétique qui fige l’apparence de la femme en décor et condamne ses chairs à la contention : « L’opulence, la laxité, la pesanteur des formes requièrent le port du corset, dans une idée de maintien. ». Analyse des images Le premier document est une épreuve de l’affiche publicitaire pour le corset Le Furet (1901) de Cappiello Leonetto. La photographie de Brassaï « Mannequin dans la vitrine » a été prise dans les années 1930. Interprétation Related:  Histoire de la mode et du style

Histoire du tricot (4) - Le tricot au XXe siècle, 1900-1930 ►Des dessous « hygiéniques » fin XIXe au sportswear des Années folles ▲à g. : Le Chalet du cycle au bois de Boulogne, par Jean Béraud, fin XIXe-début XXe siècleMusée de l’Île-de-France, Sceaux sur Agence photographique de la RMN Les élégantes viennent au Chalet du cycle exhiber leur garde-robe sportive, la grande nouveauté, c’est la culotte bouffante qui permet de montrer ses jambes, ce qui n’est possible que par la pratique de la bicyclette. à dr. : Sweater en laine, France, vers 1895, The Metropolitan Museum of Art, New York ▲à g. : Sweater cardigan en laine, Amérique, vers 1900-1903 The Metropolitan Museum of Art, New York à dr. : Carte postale des montagnes du Doubs intitulée « Sports d’hiver, départ du bolide, 60 à l’heure », vers 1900 Dans la lignée de la fin du XIXe siècle et la vogue des lainages « hygiéniques » utilisés pour les vêtements de dessous puis les tenues de sport, la mode des vêtements en tricot se développe au début du XXe siècle.

L'atelier de couture C’est sous le règne de l’impératrice Eugénie que naît le concept de haute couture, avec un nouveau protagoniste : le grand couturier. Jusqu’alors, les couturiers étaient des personnes de condition modeste – des femmes, en général –, qui se déplaçaient pour aller travailler chez leurs clients. Une innovation importante apparaît avec l’apparition des hommes dans l’industrie de la mode. Bien que d’origine anglaise, Charles Frédéric Worth devient en dix ans le grand initiateur des modes parisiennes et transforme entièrement l’image du couturier. Véritable père de la haute couture, il invente les défilés, les femmes mannequins, il stimule la fabrication de tissus et d’ornements qui personnalisent une toilette. Les couturières indépendantes ont pourtant encore de beaux jours devant elles et deviennent innombrables. Les deux œuvres mettent en scène deux célèbres ateliers de la Belle Époque, dirigés par les couturiers Paquin et Drecoll. Auteur : Julien NEUTRES

L’Officiel de la Mode | les archives de la Mode depuis 1920 Il s’agit sans doute d’une des plus belles aventures dans le monde des magazines de Mode que j’ai pu observer depuis une quarantaine d’années. Ce qui fonde cette réflexion vient naturellement de la volonté même de Marie-José Susskind Jalou, le PDG du Groupe, d’être non seulement une femme d’affaires, un chef d’entreprise d’un conglomérat de publications de Mode, mais d’assurer dans le même temps un rôle de conservateur, d’une sorte de musée vivant de la mode imprimée, publiée. Je n’en veux pour preuve que l’adresse du site internet où vous pouvez lire et regarder les magazines disponibles en kiosque, sans aucune restriction, sans avoir à débourser le moindre denier. C’est une première et cela mérite d’être largement souligné. Mais pour bien comprendre cette aventure remarquable, examinez les premières archives de cet éditeur exemplaire. Là nous sommes dans les années 20, textes images. Curieusement aussi à partir de 1935 le modernisme se gomme. Nous sommes là en septembre 1957.

Costumes et vêtements sous le Directoire : signes politiques ou effets de mode ? 1 L.-L. Boilly (1761-1845), Point de convention, 1797, détail. 2 J.-L. 1Du Directoire et de ses artistes, on ne peut oublier les voiles de mousseline nacrée des « merveilleuses1 », le « schall » de la sœur de Delacroix2, la soie nacarat du manteau des Directeurs3, la percale blanche du bonnet de Madame Angot4. 5 E. et J. de Goncourt, Histoire de la société française pendant le Directoire, Paris, Bibliothèque C (...) 6 Comme les incontournables ouvrages de F. 2Depuis qu’au milieu du xixe siècle les Goncourt avaient eu l’ambition de « peindre la France, les mœurs, les âmes, la physionomie nationale, la couleur des choses, la vie et l’humanité de 1789 à 1800 »5, il s’est peu écrit sur le quotidien du Directoire, les vêtements du peuple, les couleurs préférées des bourgeois, les symboles politiques portables, sinon portés, par le commun des citoyens entre octobre 1795 et novembre 1799. 14 Par exemple dans M. Composants élémentaires, agencements et signes Symboles politiques 16 J. 21 M. 88 J.

Mallette pédagogique TISSAGE - ARKÉO FABRIK Quelques images de la mallette tissage réalisée en Avril dernier pour le site gallo-romain de GISACUM sur la commune du Vieil-Évreux dans l'Eure. La mallette comprenait 2 petits métiers à tisser verticaux à une barre de lice, 2 kits complets pour l’initiation au tissage aux plaquettes (voir article ci dessous pour plus de détails sur le tissage aux plaquettes) ainsi que des échantillons de plantes pour les teintures végétales et de fibres brutes. Métiers à tisser verticaux à une barre de lice Détails d'un métier à tisser avec navette et couteau de tisserand Tissage aux plaquettes Échantillons de plantes tinctoriales et de laines teintées Échantillons de fibres végétales Les fibres textiles peuvent être d’origine animale ou végétale. Saponaire (saponaria officinalis) Le monde végétal offre également une multitude de plantes dont les fibres peuvent être utilisées pour le tissage. Lin (linum unisativum) Chanvre textile (cannabis sativa) Rouissage d'écorces de tilleul Filage de la laine au Togo

Paul Poiret Paul Poiret est né à Paris le 8 avril 1879, dans une famille de marchands de draps. Au-delà du vêtement, Poiret peut-être considéré comme un véritable éclaireur de son époque. Après son bac, son père le fait travailler chez un fabricant de parapluies : il ne cessera plus jamais de déplorer, gaiment, l'incompréhension de ceux qui l'entourent car il se démontre fou de dessin et d'idées. Avec un petit mannequin offert par ses soeurs, il improvise quelques modèles qu'il coupe en utilisant les chutes de soie chipées à l'atelier des ombrelles. Vers 1900 Paul Poiret commence à envisager la robe comme le moyen pour lui de concrétiser les désirs de changement de la jeune femme élégante qui est encore aux prises avec un carcan moral et son corset baleiné. Après une formation chez Jacques Doucet puis dans la traditionnelle maison Worth (voir Worth, Charles Frédéric), il ouvre son propre salon de couture en 1903. Cette expérience ne durera que deux ans.

Le singulier défilé des impressionnistes et de la mode | Les Soirées de Paris L’Impressionnisme a-t-il influencé la mode ou bien est-ce la mode qui s’est inspirée des Grands Maîtres ? Question prétexte pour mettre en scène au Musée d’Orsay le dialogue qui s’instaura dans la seconde moitié du XIXème siècle entre les impressionnistes et les couturiers de l’époque. Une exhibition insolite qui mêle le goût de l’éphémère et le goût de l’éternité de ces créateurs. Témoins du look et du comportement de leurs contemporains, Monet, Manet, Degas, Caillebotte, Renoir… ont dans leurs chefs d’œuvre immortalisé l’élégance au quotidien de leurs concitoyens, du temps de Napoléon III et du début de la Troisième République. Robe en taffetas. Catalogues, publicités et magazines de mode permirent des allers et retours constants entre peintres et couturiers. Les tenues se transmettaient volontiers de mère à fille, voire d’aïeule à petite fille, quitte à les ravauder. Robe à-rayures et retroussés. Mécène de l’exposition, LVMH est à la fête. Le site de l’exposition

La mode au fil de l'histoire: La naissance de la haute couture et du prêt-à-porter Il n'est pas si évident de différencier ces deux expressions, pourtant elles ne recouvrent pas la même réalité bien que leurs liens soient forts. Me posant moi-même la question de la frontière entre ces deux mondes, je me suis intéressée à leur histoire car c'est bien en regardant dans le passé que l'on trouve les caractéristiques propres de chacun de ces domaines.Quel est le contexte historique ? La haute couture et le prêt-à-porter apparaissent tous deux au XIXème siècle lors d'une période que les historiens appellent l'Age industriel ou encore la Révolution Industrielle. Avant la Révolution Industrielle comment se fournissait-on en vêtements ? Et bien, pour les plus modestes, le vêtement est souvent le résultat d'un travail à domicile des femmes et des enfants à l'aide notamment du rouet.Ils récupéraient aussi des vêtements déjà portés vendus par des fripiers. Quelles sont les inventions qui vont permettre l'essor de l'industrie textile ? Cela commence toujours par une invention.

Petite histoire de la mode - [MANAA Savina] La mode au 19ème siècle demeure essentiellement l’affaire de Paris et suit étroitement les règles d’un certain jeu social, seuls les plus riches pouvant s’offrir les vêtements sur mesure d’une maison de couture. Toutefois, avec la l’industrialisation, les journaux de mode (comme Le Petit Écho de la Mode qui a largement contribué à faire évoluer les tenues et les habitudes vestimentaires) et les maisons de couture vont se développer. En 1900, parmi les grands noms de la couture parisienne, et dans une certaine mesure de Londres, on trouve, entre autres, la maison Worth (dirigée désormais par ses des deux fils), son grand rival Jacques Doucet, Jeanne Paquin, les Sœurs Callots. Jacques Doucet hérite d’un commerce de bonneterie et de lingerie rue de la Paix à Paris et il décide de fonder une maison de couture sur le modèle de Worth. Formé chez Doucet et Worth, Paul Poiret ouvre en 1904 une maison résolument nouvelle dans sa façon de penser la mode.

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