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Neurosciences : les adolescents apprennent plus vite grâce au renforcement positif

Neurosciences : les adolescents apprennent plus vite grâce au renforcement positif
Olivier Houdé signe un article sur les étonnants pouvoirs du cerveau des adolescents dans la magazine Cerveau & Psycho du mois de décembre. Il nous explique qu’entre 13 et 17 ans, le cerveau des ados déploie d’étonnantes capacités d’apprentissage s’il est correctement encouragé. Les adolescents ont le goût du risque, recherchent des sensations fortes, font preuve d’impulsivité car leur cerveau est en pleine construction et qu’il est particulièrement sensible aux récompenses. Cette spécificité faciliterait la mémorisation et l’adoption de nouveaux comportement pour peu que les parents et l’environnement éducatif aient recours au renforcement positif. C’est ce qu’a révélé une étude menée par une équipe de chercheurs américains d’Harvard et de Columbia en s’appuyant sur l’imagerie par résonance magnétique pour tester leur capacité d’apprentissage. A ce stade, il est important de redéfinir ce qu’est une récompense. Source : Related:  NEUROSCIENCES_APPRENTISSAGEMemoires

Des sciences cognitives à la classe : Entretien avec Olivier Houdé Les sciences cognitives frappent à la porte de la classe. Mais les concepts et outils développés dans les laboratoires ont-ils une pertinence dans les classes ? Les enseignants s’interrogent sur les apports de la psychologie expérimentale et des neurosciences et sur la possible articulation entre les résultats scientifiques et les pratiques de classe. Suite à la semaine du cerveau, pour poursuivre cette exploration, nous avons interrogé Olivier Houdé, instituteur de formation initiale, professeur de psychologie à l’Université Paris Descartes, directeur du Laboratoire de Psychologie du Développement et de l’Éducation de l’enfant (LaPsyDÉ) et membre senior de l’Institut Universitaire de France. "L'enseignement repose toujours sur l'idée qu'il faut accumuler et activer des fonctions cognitives, et jamais sur l'idée de travailler sur les capacités d'inhibition." Olivier Houdé : « La pédagogie, c’est la science des apprentissages. La focale semble bien lointaine. Pour aller plus loin :

Compréhension et mémoires, ce qu'en disent les sciences cognitives - Colloque Pédagogie - Foyer de Cachan Les mécanismes de la compréhension s’appuient largement sur le fonctionnement des mémoires. Ils sont au cœur de l’objectif des enseignants-formateurs : comprendre pour traiter et développer des compétences. Examinons pourquoi il n’est pas envisageable de comprendre sans disposer d’acquis mémoriels antérieurs, donc de savoirs et de situations de référence. L’enjeu de « comprendre » est au cœur de toutes les activités scolaires Les activités scolaires sont structurées afin de permettre aux apprenants de traiter des situations de complexité croissante, au sein desquelles la compréhension joue un rôle premier. A contrario toute carence de compréhension entraîne à terme (qui peut démarrer au moment de l’apprentissage) des difficultés qui généralement se démultiplient, avec des dégâts collatéraux : décrochage temporaire, démotivation, effet sur l’image que l’apprenant construit de lui-même, affaiblissement de la curiosité, mauvais résultats scolaires. Le processus cognitif de la compréhension .

Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux | Édupass Gaussel Marie & Reverdy Catherine (2013). Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux. Dossier d’actualité Veille et Analyses IFÉ, n° 86, septembre. Lyon : ENS de Lyon. Disponible au format PDF : 86-septembre-2013 Les débats houleux entre neurosciences et éducation existent depuis quelques décennies, mais prennent un nouveau tournant depuis les progrès considérables faits en imagerie cérébrale. Vous trouverez dans ce dossier, légèrement différent de sa forme habituelle, des renvois vers des articles de blog (de notre site Éduveille) qui nous ont permis d’approfondir des aspects techniques et d’illustrer nos propos : Ce dossier inhabituel par son volume peut être lu à plusieurs niveaux, les encadrés constituant soit un apport spécialisé (certains sont développés dans des articles publiés sur notre blog Éduveille), soit plus spécifiquement une illustration des croyances autour du cerveau, les neuromythes (également regroupés dans un article de blog Éduveille). Dyslexie

Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.

EDU CERI Résumé | Table des matières | Comment obtenir cette publicationUn abécédaire du cerveau | Sites web Résumé Après vingt ans d’un travail de pointe en neurosciences, la communauté éducative prend conscience du fait que « comprendre le cerveau » peut indiquer de nouvelles voies de recherche et améliorer politiques et pratiques éducatives. Ce rapport constitue un panorama synthétique de l’apprentissage informé par le fonctionnement cérébral, et soumet des thèmes cruciaux à l’attention de la communauté éducative. Résumé entiere Table des matières Partie I : Le cerveau apprenant1. Comment obtenir cette publication Les lecteurs peuvent accéder à la version complète en choisissant parmi les options ci-après : Les lecteurs d'organismes abonnés peuvent y accéder via SourceOCDE, notre bibliothèque en ligne. Un abécédaire du cerveau Télécharger la premiere chapitre : Un abécédaire du cerveau Sites web: www.oecd.org/edu/cerveau

« Pour mémoriser, le plus efficace, c’est de s’amuser » Comment organiser une journée de révision ? Y a-t-il des « trucs » pour apprendre efficacement et éviter le « trou noir » au bac ou à un autre examen ? Les conseils de Sébastien Martinez, champion de France de mémoire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien de Tricornot A l’approche du bac 2017 et autres examens, nombreux sont les candidats soucieux de réviser efficacement et inquiets à l’idée de devoir mémoriser les cours d’une année entière. Quels conseils donneriez-vous à tous ceux qui préparent le bac ou un autre examen ? Si l’on est à un an ou à moins d’un mois de l’objectif, ce ne sont pas les mêmes stratégies à mettre en place. Mémoriser passe par quatre étapes : être capable de se motiver, comprendre l’information, la retenir et enfin, l’ancrer, c’est-à-dire ne plus l’oublier. Quels conseils donneriez-vous d’abord pour s’y mettre, ou s’y remettre ? Pour rester motivé, il ne faut surtout pas s’écœurer. Et ensuite ? Quels sont les « trucs » que vous recommandez pour bien retenir ?

Tout comprendre sur les neurones miroirs en moins de 3 minutes Les neurones miroirs s’activent aussi bien quand on exécute une action que lorsqu’on regarde quelqu’un exécuter cette même action. Le même réseau de neurones s’activent chez les personnes qui activent une action et chez celles qui les observent. Les neurones miroirs servent à imiter les actions vues mais ils jouent aussi un rôle dans le déchiffrage des intentions et émotions d’autrui. Nous avons une tendance naturelle à être en sympathie (forme de fusion entre soi et autrui ) plutôt qu’en empathie (ressentir ce que ressent l’autre tout en gardant une perspective propre). Les neurones miroirs s’activent quand on est en sympathie mais un autre réseau de neurones prend le relais quand on est en empathie : c’est le réseau de la mentalisation qui permet de ressentir ce que l’autre ressent sans se laisser envahir par nos propres émotions. (source : Entre toi et moi, l’empathie – produit par Flair Production) Imitation des actions Déchiffrage des émotions La contagion émotionnelle 8 octobre 2017

Lionel Naccache, la conscience des neurosciences Portrait. Ce neurologue explore les états de conscience du cerveau pour comprendre la pensée subjective et proposer des thérapies innovantes. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Florence Rosier Tel du vif-argent, il surgit dans la nef de l’immense cathédrale de verre dédiée au culte du système nerveux : l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. « J’ai voulu développer ici mes travaux pour les ancrer dans une réalité clinique », explique le neurologue-chercheur, ancien élève de l’Ecole normale supérieure de Paris. « Lionel est un pionnier dans cette voie de recherche difficile, encore taboue il y a dix ans quand nous avons commencé à l’explorer, raconte le professeur Steven Laureys, qui dirige le fameux Coma Science Group du CHU de Liège (Belgique). Depuis 2009, Lionel Naccache propose un test d’évaluation de l’état de conscience.

[Infographie] Apprendre à mieux apprendre - le blog de Solerni – plateforme de MOOCs Avec notre dossier « Sciences cognitives et apprentissages » nous avons noté votre intérêt pour les sciences cognitives et les clés qu’elles nous offrent pour mieux comprendre la manière dont notre cerveau gère nos apprentissages. Et plus particulièrement, comment fonctionne notre mémoire. Les progrès techniques et scientifiques dans le domaine des neurosciences, c’est l’opportunité pour chacun d’apprendre à mieux apprendre, notamment en développant des approches plus en phase avec ses potentiels mais également ses limites biologiques ou plutôt ses contraintes neuro-physiologiques ! Mais c’est d’abord mieux identifier les différentes étapes qui jalonnent l’apprentissage afin d’en optimiser le déroulement pour s’assurer d’ancrer durablement les compétences et les connaissances dont nous avons besoin. Rendez-vous la semaine prochaine, bonne lecture ! Crédits images de l’article et éléments de l’infographie @Freepik

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