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Le commencement de la fin

Le commencement de la fin
Pareilles aux images aériennes du front de tsunami avançant inexorablement vers une côte japonaise dont le sort est scellé, le déploiement de la crise financière depuis trois ans donne une impression d’irrésistible fatalité, avec en prime cette sorte d’incrédulité un peu stupide de dirigeants qui croient encore pouvoir tout sauver quand tout est déjà compromis. Un choc de la magnitude de la crise dite « des subprime », crise dont on ne redira jamais assez qu’elle a été celle de la finance privée, était voué à produire, via le canal du crédit, une récession dont les conséquences sur les finances publiques s’annonçaient désastreuses. Plus encore impliquées dans la détention de titres souverains qu’elles ne l’ont été dans les titres privés hypothécaires, un choc massif dans l’un puis l’autre compartiment menace de mettre à bas tout le système des institutions financières. Quand les agences font de la politique Les Etats-Unis à leur tour dans la lessiveuse Le chaos cognitif de la finance

http://blog.mondediplo.net/2011-08-11-Le-commencement-de-la-fin

Franchir un pas On peut regarder la crise de deux façons. Avec anxiété devant les menaces qui se profilent à l'horizon - spectre d'une nouvelle récession, risques d'éclatement de l'euro… Ou avec étonnement devant les avancées hier encore improbables qu'elle a permis aux Européens d'accomplir. Qu'on en juge… La Banque centrale européenne devait se contenter de surveiller l'inflation : elle vole aujourd'hui au secours des Etats en difficulté en rachetant leurs titres de dette par dizaines de milliards d'euros. Les traités interdisaient que les Etats membres soient mis à contribution pour prendre en charge les engagements financiers de l'un des leurs : ils ont fini par mettre au point pour cela un fonds de stabilité financière doté d'une capacité de 440 milliards d'euros. Chaque euro emprunté devait être remboursé rubis sur l'ongle : les chefs d'Etat de la zone euro envisagent désormais de solliciter la participation des créanciers de la Grèce.

Revue Revue de l'OFCE 2009/3, La crise du capitalisme financier Le capitalisme financier est entré dans une crise profonde en 2007. Cette crise, d'abord bancaire et localisé dans la marché du crédit immobilier américain, est rapidement devenue mondiale, financière et réelle. Elle a remis en cause la forte croissance dont bénéficiait l'économie mondiale depuis 1995. Le présent numéro de la Revue de l'OFCE rend compte d'un colloque qui s'est tenu le 12 février 2009 pour réfléchir sur les causes et le déroulement de la crise, sur les stratégies de sorties de crise, sur les réformes du capitalisme financier. Dossier I : Les causes de la crise Page 13 à 73

Frédéric Lordon : Capitalisme, désir et servitude S’il y a une spécificité du néolibéralisme c’est bien qu’il se donne pour vocation de coloniser intégralement l’intériorité des individus, des travailleurs, c’est-à-dire de refaçonner intégralement leurs désirs et leurs affects. Le régime de mobilisation néolibéral ne se contente pas de ce que des salariés viennent et accomplissent les actions qu’on leur a dictées d’accomplir, comme c’était le cas dans le fordisme. Le néolibéralisme exige que le salarié refaçonne entièrement ses dispositions pour être dans un état de mobilisation générique et permanente.

Crise : un complot américain derrière la crise économique de l'Europe ? Atlantico : Laurence Parisot a déclaré au Figaro que la crise économique que traverse actuellement l’Europe avait été "orchestrée" par les États-Unis. Qu’en pensez-vous ? Est-ce plausible ou s’agit-il de paranoïa ? Paul Jorion : C’est plausible, mais c’est de la paranoïa aussi ! En fait, nous nous trouvons dans une situation dégradée aussi bien aux États-Unis qu’en Europe. Tout le monde envisage de nouvelles catastrophes et donc chacun essaie de rejeter le blame sur l’autre. A propos de "Inside job" le film : la vérité sur la crise financière Source : médiapart C’est notre faute, c’est notre très grande faute, et il va falloir payer. Les grecs d’abord, puis les irlandais, puis… Mais… depuis quand est-ce que ce sont des entreprises privées qui notent des États ? Et depuis quand ces notes dirigent-elles la politique des pays au point de pouvoir les mener à la faillite ?

"Et si on fermait la Bourse ?" Et LA MONNAIE Quelques réflexions de base.(pour aller plus loin ?) — >>La monnaie moyen de domination *d’humains sur d’autres humains *sur la nature. — >>Depuis...bien avant le néolibéralisme, la société et son environnement sont instrumentalisés par la monnaie, sont au service de la monnaie créée en abondance, débordant très largement la production et la consommation qu’elle permet d’anticiper -crédit- pour le développement de sociétés non durables non soutenables par la biosphère. (Dans les années 50, les banques -de « dépôt », nationalisées- pouvaient prêter 11 fois les dépôts des clients...) — >> La monnaie moyen de domination et d’enrichissement... La baisse tendancielle du taux de croissance (3/4) : surexploitation de la nature et "externalités" Nous avons vu au cours de l’épisode précédent que le déclin de la croissance et des gains de productivité s’expliquait en partie par des transformations qualitatives de la production. Mais d’autres facteurs interviennent. J’insisterai dans ce long épisode sur un point encore aveugle de la plupart des analyses économiques : les limites et les coûts croissants de l’exploitation insoutenable de la nature. Pour aller ensuite au dernier billet de cette série, utiliser ce lien : Mécaniser, automatiser, industrialiser pour croître, cela passe certes par des formes d’organisation et de division du travail, mais cela suppose dans la plupart des branches industrielles et dans l’agriculture de remplacer de plus en plus l’énergie humaine par de l’énergie « machinique » à base de charbon, gaz, pétrole, hydroélectricité, nucléaire ensuite, etc. Le graphique suivant (même source) représente la consommation MONDIALE d’énergie commerciale en millions de TEP.

Dette publique de la France Dette publique de la France, en milliards d'euros courants et en % du PIB, fin 1978 à fin septembre 2017. Dette publique et affichage des couleurs politiques des gouvernements (source : INSEE). La dette publique, « au sens de Maastricht » estimée par l'Insee, s'élevait à 2 299,8 milliards d'euros à la fin du deuxième trimestre 2018[1], soit 99 % du PIB, contre 55,8 % à la fin de 1995 et 66,8 % à la veille de la crise de 2008. Ce montant, à rembourser par les administrations publiques, peut être comparé à leurs recettes annuelles, à leurs actifs financiers et à leur patrimoine net. L’endettement public a connu au cours de l’histoire de fortes variations, ne prenant de l'ampleur qu'au XVIIIe siècle et atteignant lors des guerres puis de la Révolution des niveaux considérables, ensuite épongés par des périodes de forte inflation, de forte croissance, ou de hausse des recettes publiques. De 2007 à 2017, la France ne respectait aucun de ces critères.

L'épuisement d'un monde fini Pour le chercheur Stéphane Hallegate, la crise financière et la crise environnementale ont des causes du même type: l'absence d'anticipation de la fin des stocks. Stocks de dette absorbable par les ménages américains dans le premier cas, stocks de gaz à effet de serre à émettre, d'eau ou de pétrole à puiser dans le second. Le monde vit aujourd'hui une double crise d'une ampleur peu commune. D'abord, la crise financière et bancaire commencée en 2008 aux Etats-Unis s'est transformée en une profonde crise économique, créant des dizaines de millions de chômeurs supplémentaires, repoussant des millions de personnes dans la pauvreté, et augmentant le sentiment général d'insécurité économique. Et la durée de cette crise reste incertaine, les économistes et les politiques oscillant, en fonction du signe de la dernière statistique publiée, entre un optimisme forcené et le pessimisme le plus noir.

La dette grecque bientôt restructurée? Officiellement, rien n’a changé : la Grèce remboursera son énorme dette publique, comme elle s’y est engagée et comme s’y sont engagés ses partenaires de la zone euro afin de rassurer les investisseurs. Mais, dans les coulisses, on commence à admettre que la tâche est impossible : il y a des limites à ce que les peuples peuvent endurer. «Nous n’en pouvons plus», clamait ainsi mercredi à Athènes une banderole lors de la manifestation qui a accompagné la première grève générale de l’année 2011. «Nous sommes en train de mourir», avertissait une autre. Cette journée, marquée par un regain de mobilisation contre la cure de rigueur sans précédent que les Grecs subissent depuis un an, a fait ressurgir les craintes d’une déstabilisation politique.

De quoi est fait la crise économique qui nous plombe Mardi 27 décembre 2011 2 27 /12 /Déc /2011 13:13 Si il faut retenir un seul fait de l'année 2011, on retiendra sans doute l'actualité redondante de ces réunions et sommets "de la dernière chance" où les chefs d'Etat devaient chercher des solutions pour sauver la France, l'Europe ou le Monde. Toute l'année, l'information a été saturé par la redondance de cette mise en scène de l'angoisse qui a fini par personnifier la Crise toute entière. Mais la crise est-elle seulement ce déficit budgétaire abyssal et ce triple A en perdition?

Austérité inefficace contre dette publique (video) Vous ne pigez que pouic à la dette publique ? Vous n’êtes pas les seuls. Mais il y a une chose que vous devez savoir : quand les politiques affirment que, pour enrayer cette dette, il faut moins de dépenses publiques, des plans d’austérité ou des privatisations à gogo, soit, comme nous, ils n'ont rien compris, soit ils nous enfument (on peut même envisager les deux).

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