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Les réseaux sociaux sont-ils les médias de demain?

Les réseaux sociaux sont-ils les médias de demain?
Spontanément, j’ai tendance à répondre que les réseaux sociaux sont déjà les médias d’aujourd’hui! En tout cas, les usages des Français en termes de consommation de l’information ont évolué et les contenus se sont diversifiés. Les nouveaux moyens d’information sont plus participatifs, favorisent les échanges et engagent d'avantage l’individu. Les Français ne vivent pas coupés du monde et s’informent quotidiennement. Selon une étude de Médiamétrie (​Enquête Actu 24/7)​, 98% des personnes de 18 ans et plus consultent l’actualité dont 63% plusieurs fois par jour. 38% de la population déclarent accéder à l’information depuis internet en passant par différents médias, notamment les réseaux sociaux. Facebook, Twitter et les autres ont réellement changé les habitudes de consommation d’informations. Quel média tire son épingle du jeu? Les internautes utilisent donc les réseaux sociaux pour s’informer. Quel format tend à s’imposer? L’expert Related:  TraAM - 2017-2018 - S'informer en informant -

Trois fausses informations récentes qui ont influencé l’opinion Retour sur plusieurs cas d’intox qui ont massivement circulé en ligne, jusqu’à convaincre une part non négligeable de la population. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Les fausses informations parviennent-elles à modifier profondément l’opinion publique ? Le baromètre 2017 de la « confiance des Français dans les médias » Kantar Sofres pour La Croix, publié en février, donne quelques cas instructifs. 1. « En France, l’Etat a réservé plus de 77 000 HLM pour l’accueil des familles de migrants » 29 % de « probablement vrai », 10 % de « certainement vrai » Pourquoi c’est faux ? Le chiffre de « 77 000 » logements n’était donc ni un objectif en soi, ni une mesure entérinée, mais une simple proposition, non reprise par le gouvernement. Lire notre article : Non, 77 000 logements sociaux ne vont pas être préemptés pour les réfugiés Qui a relayé la rumeur ? Qui l’a démentie ? 2. « Hillary Clinton était gravement malade durant la campagne présidentielle américaine » Pourquoi c’est faux ?

[détox] Comment s'informe la jeune génération ? Un rapport de la Knight Foundation explique que les jeunes font de moins en moins confiance aux médias traditionnels et dévoile leurs méthodes d’information et de vérification des contenus proposés. Au travers de cet article, nous allons aborder les conclusions issues du rapport de Knight Foundation, qui explore la façon dont les jeunes utilisent les smartphones, les applications mobiles ou encore les réseaux sociaux pour suivre l’actualité. Si vous souhaitez lire le rapport complet, en anglais, vous pouvez le télécharger en cliquant sur ce lien. >> Retrouvez tous nos articles de la série [detox] Un faible niveau de confiance >> Comment parler aux millenials quand on est un média ? On constate ainsi que les jeunes suivent les actualités de façon aléatoire et ont tendance, la plupart du temps, à tomber sur une actualité au hasard au gré de leurs consultations des réseaux sociaux. Évaluer la pertinence d’un contenu de façon indépendante et collective À propos de l’étude et de la fondation

Comment vivent les adolescents qui refusent les réseaux sociaux L’année dernière, le Pew Research Center publiait plusieurs études passionnantes sur le rapport des adolescents à la technologie. Dans l’une d’entre elles, on apprenait que 92% des ados américains (ayant entre 13 et 17 ans), vont sur internet quotidiennement, 71% utilisent Facebook, 50% Instagram et 41% Snapchat. De manière générale, les adolescents connectés à au moins un réseau social représentent une large majorité de leur classe d’âge. Mais comment se passe la vie de ceux qui refusent de rejoindre ces réseaux et de vivre dans ce monde ultra-connecté? Le Wall Street Journal est allé à la rencontre de ces jeunes qui demandent directement à leurs amis ce qu’ils font de leurs vacances au lieu de le voir sur internet. «Je préfère voir mes amis en personne que leur envoyer un tweet, explique Annie, 19 ans.

Enseigner Documentation lycée - TraAM 2015-2016 : synthèse des travaux Co-pilotés par la DNE et l'inspection générale, les TRaAM permettent de construire une expertise qui doit contribuer à la qualité de toutes les actions de formation et d'accompagnement des enseignants dans le cadre du plan numérique et de la réforme du collège et des programmes. Fondée sur la mutualisation inter-académique, les TRAAMs s'appuient sur des expérimentations dans des classes, ils associent les équipes académiques à la réflexion et la production de ressources dans les Edubases. Huit académies ont été retenues pour participer au TraAM documentation de cette année : Créteil, Limoges, Nancy-Metz, Nice, Orléans-Tours, Reims, Rouen et Toulouse. Cette année les équipes ont travaillé et mutualisé sur la thématique suivante : « Nouvelles pratiques pour informer, nouveaux usages pour s’informer » Référents TraAM Pour l'Académie de Reims le groupe est constitué de : Eric Guillez IPR référent Les axes de travail pour l'année : Les projets et productions du groupe de Reims Productions :

Les enjeux moraux et civiques de la société de l’information — « Comprendre les coulisses de l’information » - 1ère — Enseignement Moral et Civique (Sébastien Annen, Noëlle Celerier, Julien Crombet, Christel Levy, Sandra Monnot et François Philippe) Descriptif de la séquence : en 5 séances et à travers des médias audiovisuels et imprimés, l’objectif est de faire réfléchir les élèves à la façon dont l’information est construite (enjeux, mise en forme), diffusée et relayée (caractère multimédias et multi-supports des médias d’information). Grâce à un travail en groupes, les élèves seront amenés à s’interroger sur la spécificité des différents médias qui structurent notre vie quotidienne, sur leurs sources et leurs méthodes pour produire de l’information en continu. Séance 1 : apprendre à déconstruire l’information médiatique (1) ♦ Problématique : comment l’information que l’on consomme quotidiennement est-elle construite ? ♦ Organisation de la séance : la classe est divisée en 4 groupes. 2 groupes travaillent sur un exemplaire d’un média imprimé (ex. ♦ Questions pour guider l’analyse des élèves : ♦ Supports vidéos :

Enseignements pratiques interdisciplinaires et prof-doc : l’EPI Detox – DocTICE Confrontés à une pluralité d’informations en ligne, il arrive que les élèves participent eux-même à leur viralité en partageant sans vigilance. Une éducation à la citoyenneté doit passer par un “activisme” critique envers la validité de ces contenus et leurs intentions. En s’appuyant sur l’EMI et l’Enseignement Moral et Civique, au travers d’un EPI, il est possible de construire des projets pédagogiques qui permettent de comprendre le processus qui fait se construire et se propager de telles informations. Présentation de l’action : L’EPI Detox, proposé en 4ème, permet de travailler ces questions, dans l’optique d’adopter une démarche d’investigation face à l’information, par l’ “anatomie” de messages posant problème. Référent Cadre Nom de l’établissement : Collège Victor SchoelcherNiveau des classes : 4èmeNombre d’élèves concernés : classe entièreCadre pédagogique : EPI (EMC / EMI)Enseignants : professeur-documentaliste / Professeur d’EMCDurée et nombre de séances : 7 heures – Trois étapes

Incarnez un créateur de « fake news » pour découvrir les coulisses de la désinformation - Tech Comment naissent les articles de désinformation ? Par quel moyens leurs créateurs s'enrichissent-ils ? Un jeu en ligne dévoile les coulisses de cette industrie de la calomnie en vous glissant dans la peau d'un gérant de site de « fake news ». Et si le meilleur moyen de comprendre le phénomène des articles de désinformation était d’en créer soi-même ? Si l’interface de sa simulation de gestion (disponible en anglais uniquement) est assez sommaire et que le concept consiste à cliquer à la suite sur plusieurs boutons, le jeu s’avère vite prenant grâce à ses objectifs et à la plongée qu’il offre dans les coulisses de cette industrie lucrative, dont les principaux artisans se trouvent en Macédoine. Fake it to make it précise en effet dès son introduction que ces contenus proviennent souvent de pays différents de leur cible — et principalement de Macédoine : « Vos sites viseront les [internautes des États-Unis]. « Une femme enlève les chats de ses voisins pour les transformer en manteaux »

bureaudeslegendes A l'origine de l'opération le Bureau des Légendes, un projet réalisé en Littérature et Société en classe de seconde générale et technologique au lycée Evariste de Parny : « Les Falsificateurs » en 2015 sous la conduite de deux professeurs de français Mme Zanet et d'Histoire-Géo. M.Clément. Le titre de ce projet faisait référence au roman d'Antoine BELLO (publié chez Gallimard en 2012) qui interroge avec brio notre rapport à la fabrique de l’information. L'objectif principal, la production d'un dispositif culturel classique : le montage d'une exposition temporaire de fin d’année qui interrogeait le rapport photo/texte. À rebours de l’idée attendue d’interroger les bonnes pratiques d’identification des sources d’une image, nous avons préféré travailler sur la fabrique du faux avec les élèves, en leur proposant le défi suivant : La rubrique hebdomadaire porte bien son nom : LES DESSOUS DE L’IMAGE.

2017 Juillet - septembre Médias traditionnels en perte de vitesse, profusion d’informations sans garantie de fiabilité, frontières brouillées entre faits et opinions, éthique professionnelle défaillante… Le journalisme est « sous les feux de la critique », pour reprendre le titre du colloque international qui s’est tenu à l’UNESCO le 23 mars 2017. L’heure est venue de se demander si le quatrième pouvoir constitue encore un pouvoir. Il perd sa crédibilité, il peine à regagner la confiance du public. Les évolutions technologiques, économiques et politiques de cette dernière décennie ont fini par contaminer le champ médiatique mondial. La polarisation des médias qui constitue, certes, un outil précieux de la démocratie, favorise en même temps la viralité de contenus éditoriaux faux, truqués, souvent toxiques. En effet, journalistes et médias tiennent à assumer ce qu’ils considèrent comme l’un de leurs devoirs majeurs : dénoncer les violations des droits démocratiques. Jasmina Šopova, Directrice éditoriale

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