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Tableau de bord de la conjoncture

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La France a connu une récession massive en 2020 avec une chute de 8,3% du PIB sur l'année, selon une première estimation de l'Insee C'est du jamais-vu depuis la création de l'Insee en 1946. L'économie française a subi une récession massive en 2020 sous le coup de l'épidémie de Covid-19, avec une chute du produit intérieur brut (PIB) de 8,3%, selon une première estimation publiée vendredi 29 janvier par l'institut de la statistique. Toutefois, cette chute n'est pas aussi mauvaise que ce qu'anticipait l'Insee. Ce dernier prévoyait en effet un plongeon du PIB d'environ 9%, mais l'économie française a mieux résisté au deuxième confinement à l'automne, avec un recul du PIB de 1,3% sur le seul dernier trimestre, pénalisé surtout par la chute de la consommation des ménages tandis que l'investissement et le commerce extérieur se sont redressés. Le gouvernement tablait, lui, sur une chute du PIB de 11% en 2020, même si le ministre de l'Economie reconnaissait qu'il s'agissait d'une prévision prudente.

Systèmes bismarckien et beveridgien d'État providence| Vie publique.fr Lorsque l’on étudie les systèmes de protection sociale, leur mode de fonctionnement et de financement, on constate qu’ils sont structurés autour de deux archétypes : le modèle bismarckien (fondé sur la conception du chancelier Bismarck) et le modèle beveridgien (reposant sur les idées de l’économiste Beveridge). Le premier renvoie à des modes de prise en charge privilégiant la logique assurantielle (les prestations sont versées aux individus qui se sont assurés contre tel risque), le second à une logique assistancielle (les prestations sont versées aux individus qui en ont besoin). Le système bismarckien ou assurantiel Les motivations qui sont à l’origine du système bismarckien sont éminemment politiques et résident dans le souci de juguler les mouvements syndicaux et socialistes en améliorant les conditions de vie du prolétariat ouvrier. Plusieurs principes sous-tendent ce modèle : Le système beveridgien ou assistanciel

L'homme d'affaires qui voulait récupérer le nom de domaine France.com débouté par la Cour suprême des Etats-Unis En 1994, alors qu'internet n'était qu'une plate-forme confidentielle, Jean-Noël Frydman, homme d'affaires franco-américain, avait déposé le nom de domaine France.com. Vingt-six ans plus tard, lundi 13 décembre, la Cour suprême des Etats-Unis a mis un terme définitif aux poursuites qu'il a engagées aux Etats-Unis contre la France, dans l'espoir de récupérer le nom de domaine. La plus haute juridiction américaine a refusé de se saisir du recours de Jean-Noël Frydman, qui reprochait à la France de l'avoir "exproprié" en violation du droit de la propriété américaine. Aujourd'hui, France.com est automatiquement réorienté vers France.fr, le portail officiel du tourisme en France. Expatrié français aux Etats-Unis, Jean-Noël Frydman avait fait de France.com un site d'informations à destination des francophones et francophiles vivant aux Etats-Unis, dès 1994, avant d'en faire en 1997 en agence de voyage en ligne destinée au public américain.

Les taux de cotisations de droit commun (1) Abattement limité à 4 plafonds annuels de la Sécurité sociale, soit 185 472 € en 2024. (2) Pour les employeurs éligibles à la réduction générale, le taux de la cotisation patronale « d'assurances maladie-maternité-invalidité-décès » est fixé à 7 % au titre de leurs salariés dont la rémunération n’excède pas 2,5 fois le montant du Smic en vigueur au 31 décembre 2023. Dans les autres cas, le taux de la cotisation d’assurances maladie-maternité-invalidité-décès reste fixé à 13 %. Le complément de cotisation maladie à 6 % doit être déclaré sous le CTP 635.(3) Pour les employeurs éligibles à la réduction générale, le taux de la cotisation patronale « allocations familiales » est fixé à 3,45 % au titre de leurs salariés dont la rémunération n’excède pas 3,5 fois le montant du Smic en vigueur au 31 décembre 2023. Carsat : Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail. La contribution sociale généralisée. Fnal : Fonds national d'aide au logement. Versement mobilité. Smic :

La dette publique La dette publique correspond à l’ensemble des engagements financiers pris sous forme d’emprunts par l’État, les collectivités publiques et les organismes qui en dépendent directement. La dette publique évolue constamment au rythme des remboursements d’emprunts effectués par l’État et les administrations publiques et des nouveaux emprunts qu’ils contractent pour financer leurs déficits. Si le déficit est un flux, la dette est un stock Les ressources sont constituées par les impôts, les taxes, et autres recettes non fiscales (par les dividendes des entreprises dont l’État est actionnaire). À la fin du quatrième trimestre 2023, la dette publique s’établit à 3 101,2 milliards d’euros. Pour rembourser la part de sa dette arrivant à échéance, L’État emprunte de l’argent sur les marchés financiers notamment par le biais d’obligations du Trésor (OAT) pour financer son déficit. Mesurer l’endettement public Pour mesurer la dette publique, on la rapporte au produit intérieur brut (PIB).

Si on vous dit que la reprise est là... En ce début d'année, la petite musique que l'on entend beaucoup, c'est... ça repart, ça va mieux, 10 ans après la crise financière, ses effets néfastes sont derrière nous. Mais qu'en est-il vraiment? Et comment savoir? Pour dire que ça va mieux aujourd'hui, et mieux encore demain, on s'appuie généralement sur les tendances macro-économiques, et notamment les prévisions de croissance. Or pour 2018, elles sont revues à la hausse, et c'est une tendance générale. Cette semaine, la banque de France a relevé sa prévision de croissance du PIB pour la France: ce devrait être 1.9% au lieu d'1.8% en 2018. Au niveau planétaire, la Banque Mondiale voit la production mondiale croitre de 3.1% en 2018. 2.3% dans les économies avancées, et 4.3% dans les économies émergentes. Pour la première fois depuis la crise financière mondiale, dit l'épais rapport de la Banque Mondiale publié cette semaine, toutes les régions du monde sont en croissance. La crise est finie? Or que se passe t-il de ce côté là?

sans titre Bismarck ou Beveridge ? Assurance ou assistance ? Droit universel ou revenu de remplacement basé sur l'emploi ? Les deux systèmes d'indemnisation des périodes de chômage reposent sur des visions divergentes de la protection sociale. Pour tout comprendre, l'Unedic décrypte les principales différences entre les deux modèles. Assurance professionnelle vs assurance universelle En Europe, deux modèles de protection sociale des chômeurs existent : le modèle « bismarckien », conçu en Allemagne à la fin du XIXème siècle par le chancelier Otto von Bismarck et le modèle « beveridgien », conçu en Angleterre par l'économiste et homme politique William Beveridge à la fin de la seconde guerre mondiale. Dans le premier système, la logique de contribution fonde le régime. Le second modèle repose sur trois grands principes : unité, universalité, uniformité. L'évolution de son financement introduit néanmoins un principe d'inspiration beveridgienne.

Les comptes de la Nation en 2020 - Insee Première - 1860 En 2020, le PIB chute de 7,9 %, après + 1,8 % en 2019 En 2020, le produit intérieur brut (PIB) chute de 7,9 % en euros constants, après deux années de hausse soutenue (+ 1,9 % en 2018 et + 1,8 % en 2019) (figure 1). tableauFigure 1 - Le PIB et les opérations sur biens et services La production est en net recul (− 8,3 %, après + 2,1 %), de même que les consommations intermédiaires (− 8,7 %, après + 2,3 %). La baisse est particulièrement marquée dans la production manufacturière (− 12,7 %), en particulier dans les branches des matériels de transport (− 28,1 %). La production se dégrade nettement dans les services (− 7,6 %). Du côté des emplois finals, l’ensemble des composantes de la demande se contractent (figure 2) : la consommation contribue pour plus de la moitié à la baisse du PIB (− 4,5 points), complétée par l’investissement (− 2,0 points) et le solde extérieur (− 1,1 point) ; les variations de stocks ont une contribution légèrement négative (− 0,2 point).

Budget de l'État | budget.gouv.fr La norme de dépenses pilotables comprend les dépenses sur lesquelles l’État dispose d’une marge de manœuvre : les crédits ministériels, les budgets annexes, les taxes affectées à des tiers autres que les collectivités locales et la sécurité sociale lorsqu’elles sont plafonnées, certains comptes d’affectation spéciale (ex : gestion du patrimoine immobilier de l’État) et, enfin, le compte de concours financiers « Avances à l’audiovisuel public ». Par conséquent, la norme de dépenses pilotables exclut les dépenses qui ne sont pas maîtrisées par l’État : remboursements et dégrèvements, la mission « Investissements d’avenir » (correspondant au troisième volet du Programme d’investissements d’avenir), les participations financières de l’État, la charge de la dette, le désendettement et les pensions. De même, le prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne correspond à des engagements internationaux de la France et n’est donc pas inclus dans la norme de dépenses pilotables.

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