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Le monde se referme : la carte des murs aux frontières

Le monde se referme : la carte des murs aux frontières
65 murs construits et planifiés, soit 40.000 km de long, ou la circonférence de la Terre Circulez dans cette carte qui représente les murs en construction, construits et utilisés aujourd'hui, survolez ou cliquez sur les pays pour obtenir des informations concernant les dates de construction des murs, les principales raisons invoquées et les éventuels autres murs prévus par pays : _Source : Elisabeth Vallet, Chaire Raoul-Dandurand, Université du Québec, Montréal, AFP, RFI, Courrier international, Wikipedia. NB : les tracés ne reflètent pas la longueur ou la localisation précise des murs et barrières, mais indiquent les frontières concernées. Cliquez ici pour voir la carte en grand_ "On assiste à un phénomène de refermeture des frontières, depuis deux décennies", qui s'est accéléré ces derniers mois, notamment en Europe, analyse Elisabeth Vallet, interrogée par Thierry Garcin dans "Les Enjeux internationaux". Les murs ne servent à rien car ils induisent des logiques de transgression. Related:  Mondialisation, fonctionnement et territoires

les Murs Pour se moquer de Trump, des architectes mexicains imaginent « son Mur » Des images de synthèse vo..."Le Louvre, l'Hôtel de Ville ou Notre-Dame présentaient...> Lire la suiteLe décarrossage de la sta...Article publié sur A Nous Paris sous le titre original:...> Lire la suiteLes 60 plus belles oeuvre...La vague du street-art ne cesse de grandir dans le mond...> Lire la suite Qu'est-ce que la mondialisation ? Depuis le début des années 1990, la « mondialisation » désigne une nouvelle phase dans l’intégration planétaire des phénomènes économiques, financiers, écologiques et culturels. Un examen attentif montre que ce phénomène n’est ni linéaire ni irréversible. « Avant, les évènements qui se déroulaient dans le monde n’étaient pas liés entre eux. Dès l’Empire romain, une première mondialisation s’est organisée autour de la Méditerranée. Mais le processus n’est pas linéaire : la Première Guerre mondiale puis la grande dépression des années 1930 suscitent la montée des nationalismes étatiques, une fragmentation des marchés, le grand retour du protectionnisme. • L’internationalisation, c'est-à-dire le développement des flux d’exportation ; • La transnationalisation, qui est l’essor des flux d’investissement et des implantations à l’étranger ; D’abord et avant tout une globalisation financière L'avènement des doctrines libérales Comment en est-on arrivé là ? Le réseau plutôt que le territoire Notes

Voici les 10 multinationales qui contrôlent presque tout ce que vous achetez « L’Illusion du choix », c’est ce que l’on tente de vous offrir dans les supermarchés. Pourtant, derrière les centaines de marques qui se partagent le marché, il ne subsiste qu’une dizaine de multinationales. Bien que les produits en portent rarement le nom, ces mastodontes de l’industrie alimentaire ou du textile se trouvent presque à chaque fois derrière vos achats. Cette infographie publiée sur Reddit.com montre les liens qui lient les marques des produits les plus connus et les multinationales qui les contrôlent. Comme dans la presse, le gâteau se divise en une poignée de grands groupes que sont Unilever, MARS, Kellogg’s, Johnson-Johnson, P&G, Nestlé, Kraft, Coca Cola, Pepsico et General Mills Brands. >> Cliquez ici pour voir l’image en haute résolution Paru fin 2012, le livre de l’organisation GRAIN tente justement d’apporter un éclairage sur ces sociétés transnationales qui contrôlent l’alimentation du monde, font main basse sur les terres et détraquent le climat.

Cartographie. Les villes prennent le pouvoir Les mégalopoles sont les nouveaux moteurs de l’économie mondiale. De la Californie au delta de la rivière des Perles, en Chine, l’avenir s’écrit dans des pôles urbains tentaculaires. D’ici à 2025, il y aura au moins quarante de ces villes ultra-connectées dans le monde. Par-delà les frontières, elles inventent une autre forme de gouvernance et d’économie, affirme Parag Khanna, l’auteur de Connectography : Mapping The Future of Global Civilization (éd. Penguin Random House, avril 2016, non traduit en français). Dans ce livre, l’auteur, que le New York Times décrit comme “l’homme le plus connecté du monde” en raison de ses collaborations avec des universités du monde entier, décrit un futur où les frontières nationales reculeront et où les agglomérations – ainsi que les personnes – les plus connectées prendront le pouvoir. Ce constat, c’est aussi celui de l’Institut Mc Kinsey.

Les villes mondiales. Les nouveaux ... - La Cliothèque Embarquement immédiat avec le dernier Grand dossier de Sciences Humaines pour un tour du monde urbain ! Au cœur des réseaux, l’archipel mégapolitain mondial, cher au regretté Olivier Dollfus, constitue la clé de voute du système mondial. Il est donc légitime que Sciences Humaines consacre un dossier à cette thématique. Xavier de la Vega, assisté par René-Eric Dagorn, a fait appel à un nombre important de signatures plus ou moins célèbres pour traiter la question : Saskia Sassen revient sur l’archipel des villes globales, Thierry Sanjuan sur le grand bond en avant qu’a connu Shanghai les quinze dernières années. D’autres spécialistes régionaux ont été sollicités : Philippe Gervais-Lambony pour Johannesburg, Marie Mendras pour Moscou, Philippe Cadène pour Mumbay, Fabrice Argounes pour Sydney. Saskia Sassen rappelle que les réseaux de la mondialisation sont urbains. Xavier de la Vega et René-Eric Dagorn semblent avoir manqué de place pour traiter correctement un plan ambitieux.

Les villes mondiales - La Cliothèque Pour ceux qui auraient encore le moindre doute - mais ils doivent être rares parmi les lecteurs de la Cliothèque - sur l’intérêt de disposer dans n’importe quel centre de documentation de la revue question internationale, ce dernier numéro consacré aux villes mondiales devrait lever les dernières réticences. Cette question de géographie que l’on trouve dans la nouvelle version du programme de terminale, programme sur lequel beaucoup a pu être dit dans la galaxie des Clionautes, est souvent difficile à traiter. Les villes mondiales sont identifiées mais de façon intuitive, et il n’est pas évident de définir leurs caractéristiques, leurs traits communs, et même leur éventuelle hiérarchie. Des villes mondiales on passe en effet aux villes globales qui franchissent un degré supplémentaire d’internationalisation dans la mesure où leur croissance est avant tout organisée autour des échanges internationaux. Céline Bailloux présente : « la ville debout : le gratte-ciel au XXIe siècle ».

Pirates ! (3/4) : Du détroit de Malacca au Golfe de Guinée : éradiquer la piraterie En octobre dernier, l'Union Africaine se réunissait à Lomé au Togo afin d'améliorer la lutte contre la piraterie maritime, particulièrement forte dans le Golfe de Guinée.Qu'attendre de ce sommet?Quelles sont les réussites de l'opération Atalante mise en oeuvre par l'UE depuis 2008? Si les actes de pirateries semblent en recul un peu partout dans le monde, ils n’ont pas totalement disparus. Mais c’est moins les côtes somaliennes qui sont motifs d’inquiétudes: la piraterie y a considérablement diminuée. L'attention se porte plutôt vers le Golfe de Guinée, devenu désormais l’épicentre de la piraterie mondiale. Pourquoi le problème s’est-il déporté vers un autre foyer? Nous essaierons de comprendre ce qui a permis de le faire reculer dans d’autres zones, que ce soit dans le Golfe d’Aden où encore en Asie du sud-Est où le problème est loin d’être totalement éradiqué. Une émission préparée par Tiphaine de Rocquigny.

Globalisation et illégalismes – Mondes Sociaux CC Wikimedia Commons, Protest against the G8-meeting in Heiligendamm, 2007. La globalisation semble avoir multiplié à des niveaux exponentiels les pratiques de contournement de la loi, tout en diversifiant les visages de ceux qui y sont impliqués : migrants de la « mondialisation par le bas » et grands acteurs économiques – entreprises du bâtiment ou exploitations agricoles qui emploient des travailleurs sans-papiers (et sans droits) dans les centres du capitalisme mondial, grands exportateurs et/ou importateurs de produits manufacturés et petits commerçants de marchés populaires dits « marchés des pauvres » ; sans parler des États qui tantôt facilitent, tantôt limitent le mouvement illégal d’êtres humains et de marchandises selon des principes à géométrie variable. Comment mettre en perspective des spécificités locales et des enjeux plus larges ? Peralva A., Telles V., dir., 2015, Ilegalismos na Globalização. CC Patrick Mignard pour Mondes Sociaux CC détail www.GlynLowe.com

Le classement des villes mondiales/globales, version 2016 Le groupe de travail sur les villes mondiales du département de géographie de l'université de Loughborough a publié en mars 2017 la version 2016 de son glassement des villes mondiales/globales (le GaWC utilise cette double dénomination, voir notre entrée de glossaire Villes globales, villes mondiales). En voici les premières lignes (le tableau complet ici) : Le haut du classement connaît quelques réajustements par rapport à la version de 2012 : Paris passe derrière Singapour, Tokyo derrière Pékin, Sydney derrière Doubaï. Le GaWC propose également un portail de ressources pédagogique (en anglais) où on trouvera la carte de 1998 en forme d'archipel des villes mondiales, ou encore celle de 2010 qui insiste sur les interrelations entre les villes : Pour aller plus loin :

Le mégaprojet du Dubai Water Canal : fabrique d’une ville mondiale à travers la construction d’un réseau touristique Bibliographie | citer cet article Le regard des enseignants Cet article présente un projet structurant d’une métropole des Suds. J’ai particulièrement apprécié l’encadré 2 (« Le modèle singapourien ») qui permet de renouer avec le pilier environnemental du développement durable. T. Si Doubaï fascine, c’est en raison du nombre de projets pharaoniques que mène la cité-État pour se faire remarquer sur la scène internationale et s’inscrire définitivement dans le concert des villes mondiales attractives entre Occident et Orient. Tous ces projets ont le même objectif : développer le tourisme à Doubaï. En quoi le mégaprojet du Dubai Water Canal est-il l’une des traductions des processus de gentrification et de touristification à l’œuvre à Doubaï pour accroître le rayonnement mondial de la cité-État ? 1. 1.1. Le projet s’inscrit dans un contexte particulier qui relève de la vision du pouvoir pour la cité-État de Doubaï depuis les années 1980 et dont il faut rappeler ici les étapes-clés. 1.2. 2.

La haute mer : un espace à exploiter ou à protéger | Areion24.news À qui appartiennent la mer et ses richesses ? À la planète, penseront les naïfs. À celui qui arrive le premier, répondront les cupides. Dans un monde globalisé, où le commerce et la consommation sont roi et reine, force est de se poser sérieusement cette question. C’est ce qu’ont fait les représentants des États membres des Nations unies, du 28 mars au 8 avril 2016, à New York. Car, légalement, la mer n’est à personne… donc à tout le monde. Quelle législation ? Un long processus L’enjeu des négociations de New York est donc important. Résilience : combattre le terrorisme Inscrivez-vous et accédez gratuitement au numéro d'Histoire et Stratégie consacré à la résilience et au terrorisme. Magazine Histoire et Stratégie n° 20, juin 2015 (100 pages).

Frontières. La carte interactive des murs à travers le monde La grande muraille de Chine, les murs d’Hadrien ou de Berlin… Dans l’histoire de l’Humanité, les murs ont toujours existé. Mais c’est une véritable inflation à laquelle on assiste depuis cinq ans. Plus de soixante-dix édifices sont désormais construits ou programmés dans le monde, sur environ 41 000 km, l’équivalent du tour de la Terre… Donald Trump a fait de l’achèvement du mur entre les États-Unis et le Mexique un thème de sa campagne. Les murs coûtent cher. >> Consulter la carte sur Appli mobile

Voir la mondialisation par la merLa Géothèque Les ports constituent un autre exemple de zone de contact, puisqu’il reposent sur la complémentarité des littoraux entre espace terrestre et espace maritime. Cette interface qui a été très tôt exploitée par l’homme, a été l’objet d’une politique de littoralisation de l’outil industriel à partir des années 1960 (Zones Industrialo-Portuaires) avec des aménagements importants à l’embouchure des grands fleuves (delta du Rhône pour Fos-sur-Mer, embouchures de la Seine et de la Loire au Havre et à Saint-Nazaire). La vue sur le port du Havre permet ici de mettre en évidence le rôle essentiel de ces infrastructures dans la mondialisation des échanges. Un port n’est plus seulement un outil dédié à l’économie de la pêche (le port de Boulogne-sur-Mer reste le premier de France en tonnage, mais il est dépassé en valeur par les deux ports bretons du Guilvinec et de Lorient), c’est de plus en plus une plate-forme logistique stratégique des échanges internationaux.

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