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Le numérique à l'école

Le numérique à l'école
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De l’impact du Web sur la pensée et l’attention — Enseigner avec le numérique 1. À propos de Nicholas Carr Je lis sur le Web donc je pense autrement Pr Michael Agger - Traduit par Peggy Sastre« Pour comprendre comment Internet nous transforme, Nicholas Carr est un excellent guide. Google et Platon Les inquiétudes que nous avons sur l’Internet, les anciens Grecs les avaient sur cette nouvelle technologie qu’était l’écriture… Platon démontre comment la nouvelle technologie de l’écriture est supérieure parce qu’elle permet une transmission ordonnée et logique du savoir... Comme un saumon à l’agonie Carr en vient à l’ère d’Internet armé des dernières innovations en matière de science du cerveau… « Quand nous surfons », écrit Carr, « nous entrons dans un environnement qui pousse à la lecture en diagonale, à une pensée pressée et distraite, et à un apprentissage superficiel ». Mots-croisés « Essayez de lire un livre tout en faisant des mots-croisés ; voici l’environnement intellectuel d’Internet »… En donc quoi, nous sommes un peu plus distraits ? Consommation distraite 2.

L'attention à l'heure du numérique Pour 71% des Français, le numérique n’a pas d’impact négatif sur notre attention • 91% affirment qu’il permet un accès plus facile à l’information. • 66% qu’il empêche de s’ennuyer. • Seul un quart (26%) des Français estiment que le numérique augmente leur niveau de stress quotidien et ils ne sont que 36% à se sentir dépendants de leur smartphone. Mais pour les jeunes l’impact est plus négatif • 73% des parents estiment que le numérique nuit à l’attention de leurs enfants. • 61% des moins de 35 ans se sentent dépendants de leur smartphone, 47% estiment qu’il amoindrit la qualité de leur sommeil, et 85% consultent ou pianotent souvent ou de temps en temps sur leur smartphone quand un proche leur parle. Les Français plébiscitent donc la mise en place de solutions pour s’adapter • La déconnexion (s’imposer des temps de déconnexion chaque jour ou chaque semaine) est un sujet majeur : elle est jugée utile par plus de 80% des Français (mais seulement 41% la mettent en place !).

Ce que le numérique peut en éducation Publiée par Canopé et sa délégation Éducation et société, la revue Diversité nous propose pour son numéro 185 un dossier où l’on peut lire de nombreuses contributions qui interrogent les relations souvent complexes entre le numérique et l’éducation, avec une ouverture hors des sentiers de l’école qui est la bienvenue, dans la partie « Le numérique pour la réussite et l’insertion des jeunes », peut-être la plus originale du dossier. Nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette affirmation d’Emmanuel Davidenkoff : « Ce n’est pas la question du numérique qui se pose, mais celle du pédagogique. » Elle pourrait servir de sous-titre au dossier, car c’est un leitmotiv de plusieurs contributeurs : les questions techniques, de matériel, de logiciels sont finalement secondaires, et à l’heure où 83 % de la population française est connectée (contre 36 % en 2004), on ne peut plus raisonnablement parler de « fracture numérique » comme il y a dix ans, nous rappelle Pascal Plantard.

Projet ATOL (ATTentif à l'écOLe. Développement en milieu scolaire d'ateliers d'apprentissage...) L’attention dite « exécutive » favorise de manière flexible les processus cognitifs les plus efficaces pour l’activité en cours et constitue un prérequis indispensable de toute forme d’apprentissage. Elle ne cesse d’être, à ce titre, réclamée par tous les enseignants auprès de leurs élèves, sans que ces derniers ne soient pourtant formés, à aucun moment de leur vie scolaire, à devenir maître de leur attention. Selon le père de la psychologie cognitive moderne, William James, « une éducation qui développerait cette faculté serait l’éducation par excellence » (James, 1890). Ce projet vise précisément la mise en place d’un programme de développement des capacités attentionnelles de l’enfant et de l’adolescent, expérimenté et utilisé en milieu écologique (la salle de classe) et déduit directement des résultats les plus récents des neurosciences cognitives.

Fondements cognitifs des apprentissages scolaires - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 06 janvier 2015 09:30 Le cours 2014 a été consacré aux liens qu’entretiennent ou que devraient entretenir les sciences cognitives avec les sciences de l’éducation. Ces liens sont nombreux et réciproques. Comprendre comment l’éducation parvient à transformer le cerveau humain est l’un des grands problèmes ouverts en neurosciences cognitives, qui soulève de nombreuses questions passionnantes : comment les apprentissages scolaires (langues première et seconde, lecture, écriture, mathématiques) s’inscrivent-ils dans les circuits de notre cerveau ? Au cours des trente dernières années, d’importants progrès ont été réalisés dans la compréhension des principes fondamentaux de la plasticité cérébrale et de l’apprentissage.

Page Title Nouvelle étude réalisée sur 1,1 million d’adolescents Emotion. 2018 Jan 22. doi: 10.1037/emo0000403. [Epub ahead of print] Decreases in Psychological Well-Being Among American Adolescents After 2012 and Links to Screen Time During the Rise of Smartphone Technology. Twenge JM, Martin GN, Campbell WK. Abstract In nationally representative yearly surveys of United States 8th, 10th, and 12th graders 1991-2016 (N = 1.1 million), psychological well-being (measured by self-esteem, life satisfaction, and happiness) suddenly decreased after 2012. Etude commentée ici: lien

À l'ère numérique, l'attention se perd Il est de plus en plus difficile de suivre le rythme de diffusion des contenus qui nous intéressent. Avec internet, les réseaux sociaux et les algorithmes basés sur nos données comportementales, notre attention est devenue une denrée rare que se disputent les nouveaux acteurs de l'économie. Résultat : notre temps de concentration se réduit comme une peau de chagrin et les contenus que nous consultons se rabougrissent aussi. La durée de vie des contenus se réduit Dans un article publié le 15 avril dernier dans la revue scientifique Nature, les auteurs ont mis en évidence une accélération de la diffusion des contenus. "L'intérêt du public sature plus vite car il y a plus de contenus produits", explique l'un des auteurs de l'étude dans un autre article. Cette accélération ne concerne donc pas que les contenus sur internet. Je pense que beaucoup de personnes ressentent une forme d'épuisement face à cette masse de publications à suivre. Des effets sur la santé Écouter 6 min

Bruno Patino : "Les poissons rouges c’est nous et le bocal c’est nos écrans" Bruno Patino, directeur éditorial France d'Arte et auteur de "La civilisation du poisson rouge : petit traité du marché de l'attention" (Grasset), est l'invité du grand entretien de Nicolas Demorand. Le titre du livre de Bruno Patino fait référence au poisson et à l’attention d’un poisson rouge "qui est de 8 secondes". "Un employé de Google", explique Bruno Patino, "m’a dit que le temps d’attention des millenium est de 9 secondes" Les poissons rouges, c’est nous, et le bocal, ce sont nos écrans "Nous les plus jeunes on a besoin d’être sur-sollicités toutes les neufs secondes, ce à quoi s’emploient beaucoup de services numériques", dit Bruno Patino. Un système basé sur la récompense aléatoire Bruno Patino rappelle les expériences faites dans le passé sur les neurosciences, et l'exemple de la souris qui s'est mise à appuyer frénétiquement sur son distributeur de nourriture à partir du moment où il s'est rempli, non plus à sa demande, mais de manière aléatoire.

Une génération en déficit d’attention Article réservé aux abonnés Livre. C’est le livre d’un repenti. Qu’est-ce que l’économie de l’attention ? Car lutter contre l’addiction aux écrans, traduction physique de l’économie de l’attention, ne doit pas conduire au refus de la société numérique. Bruno Patino date le moment où l’espace numérique a basculé dans l’ère mercantile. Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Les GAFA pratiquent la désunion » Mais ce succès économique et financier présente un revers démocratique, car « la surveillance de nos vies est l’extension naturelle de la publicité ciblée », note l’actuel directeur éditorial d’Arte.

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