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Femmes et hommes face à la violence

Femmes et hommes face à la violence
En 2010 ou 2011, 5,1 % des 18-75 ans ont été victimes de violences physiques ou sexuelles Au cours des années 2010 et 2011, 2,2 millions de personnes âgées de 18 à 75 ans ont subi des violences physiques ou des violences sexuelles , soit 5,1 % de la population de cette tranche d’âge (tableau 1). Parmi ces victimes, 1 950 000 personnes ont subi des violences physiques ou des vols avec violence, 380 000 personnes ont subi des viols, des tentatives de viol ou des attouchements sexuels. Plus de 120 000 de ces victimes ont été soumises à la fois à des violences physiques et à des violences sexuelles. tableauTableau 1 – Taux de victimation sur deux ans (2010-2011) Les femmes plus souvent victimes que les hommes de violences sexuelles La part de victimes de violences physiques est comparable chez les femmes (4,7 %) et chez les hommes (4,3 %). De 2006 à 2011, la part de femmes victimes de violences physiques et/ou sexuelles est restée globalement stable, supérieure à 5,5 %. en % Related:  DGEMC

Une fille sur dix victime de viols ou violences sexuelles dans le monde Plus d'une fille sur dix s'est faite violer ou agresser sexuellement avant ses 20 ans. De plus, une victime d'homicide sur cinq était un enfant en 2012. C'est le très sombre tableau que dresse un rapport de l'Unicef consacré aux violences subies par les enfants de 190 pays, intitulé "Cachée sous nos yeux" et publié jeudi 4 septembre. Il s'appuie sur "la plus importante collecte de données jamais effectuée", selon l'Unicef. Si 120 millions de jeunes filles sont victimes de violences sexuelles dans le monde, les plus exposées à ces violences se trouvent en Afrique subsaharienne. Violence conjugale 30% des adolescentes âgées de 15 et 19 ans et qui sont en couple ont été victimes de violences émotionnelles, physiques ou sexuelles commises par leur mari ou leur partenaire. Cette violence conjugale est particulièrement répandue en République Démocratique du Congo et en Guinée équatoriale, puis en Ouganda, en Tanzanie ou au Zimbabwe. La victimisation sur internet Homicides d'enfants

25 novembre : journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes De nombreux événements sont organisés à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, mobilisant les professionnels et le grand public dans des rencontres transdisciplinaires permettant d’améliorer les connaissances de chacun, le partage d’expériences et la construction de réseaux professionnels. Le ministère organise ou soutient plusieurs manifestations, parmi lesquelles : A Paris, le mercredi 21 novembre, la ministre des droits des femmes interviendra au colloque « Les violences faites aux femmes : quels droits, quelles actions ? » organisé sous son haut patronage par le Barreau de Paris. Des avocats, des magistrats, des médecins, des juges, des associations, y participeront. A Bobigny, le jeudi 22 novembre, la ministre des droits des femmes participera aux 8es Rencontres Femmes du Monde en Seine-Saint-Denis.

Hommes battus : des chiffres pour comprendre une réalité méconnue Un procès de violences conjugales peu ordinaire s'est tenu jeudi à Paris. La victime, Maxime Gaget, est un homme qui a été battu et humilié par sa compagne. La situation n'est pourtant pas si exceptionnelle. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Leila Marchand Ce sont des affaires dont on parle peu. Pourtant, si les femmes restent, de loin, les premières victimes de violences conjugales, le cas des hommes battus ou maltraités est moins exceptionnel qu'on pourrait le croire. 149 000 hommes ont été victimes de violences au sein de leur couple en 2012 et 2013, selon l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (qui s'appuie l'enquête de victimisation « cadre de vie et sécurité »). 398 000 Sur la même période, les femmes étaient toutefois bien plus nombreuses à se déclarer victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint et de leur ex-conjoint. Cette violence, plus taboue, est mal représentée par les statistiques. Qui sont les hommes battus ?

Venir en aide à un enfant victime de violences Un enfant est en danger s’il est victime de violences physiques, morales, d’abus sexuels et/ou de négligences lourdes qui ont des conséquences sur son développement physique et psychologique. On considère également qu’un enfant risque d’être en danger s’il connaît des conditions d’existence qui peuvent nuire à sa santé, sa sécurité, sa moralité, son éducation ou son entretien. Comment venir en aide à un enfant victime de violence ? Explications. Qui peut procéder au signalement d’un enfant victime de violences ? Un signalement est une procédure qui informe les services sociaux ou le procureur de la République qu’un enfant est en situation de danger. Toute personne, tout professionnel qui a connaissance d’une situation de danger pour un enfant doit procéder à un signalement. Quand et pourquoi signaler un enfant en danger ? Un signalement peut être effectué dès qu’une personne constate ou soupçonne tout acte pouvant porter atteinte à un mineur. Que se passe-t-il après le signalement ?

MOBILISATION : Définition de MOBILISATION MOBILISATION, subst. fém. A. − DR. CIVIL. Transformation, par convention, d'un bien généralement considéré comme immeuble par la loi, en bien meuble; résultat de cette action. Synon. ameublissement. (Ds Boud. 1.DÉFENSE.Mise sur le pied de guerre d'une partie ou de l'ensemble des forces armées d'un pays; affectation de chaque citoyen qui y est apte, à un poste militaire; résultat de cette action.Mobilisation générale, partielle; mobilisation des réservistes; décret, ordre, plan de mobilisation; décréter la mobilisation.La mobilisation du 20ecorps se poursuit dans d'excellentes conditions d'ordre et de rapidité (Foch, Mém. 1. − [À propos d'un secteur civil] Mise au service des autorités militaires. 2. C. 1. 2. 2.Spécialement a)FIN. et DR. 3. b) MÉD. c) PHYSIOL. Prononc. et Orth.: [mɔbilizasjɔ ̃].

Les violences faites aux femmes Lorraine Tournyol du Clos, Institut national des hautes études de sécurité, Thomas Le Jeannic, division Conditions de vie des ménages, Insee Résumé Les violences envers les femmes sont multiples : sans compter les agressions subies dans leur cadre familial actuel, 6 % des femmes ayant entre 18 et 59 ans ont été l’objet d’injures sexistes en 2005 ou 2006, 2,5 % ont été agressées physiquement et 1,5 % a déclaré avoir subi un viol ou une tentative de viol. Dans ce dernier cas, un sur cinq est perpétré par l’ex-conjoint et la moitié des victimes connaissaient leur agresseur. Les violences sexuelles sont moins fréquentes au sein du ménage, mais c’est l’inverse pour les violences physiques. Les femmes sans diplôme sont trois fois plus nombreuses à subir des violences domestiques que les plus diplômées. Sommaire Publication Autant de violence envers les femmes dans le ménage qu’en dehors Dans le ménage, la violence physique est nettement plus fréquente que la violence sexuelle. Retour au sommaire

Violences sexuelles - Ce que dit la loi Les violences sexuelles portent atteinte aux droits fondamentaux de la personne, notamment à son intégrité physique et psychologique. Elles sont l’expression de la volonté de pouvoir de l’auteur qui veut assujettir la victime. Le responsable de l’agression sexuelle est l’auteur quelles que soient les circonstances de la violence sexuelle. Tout acte sexuel (attouchements, caresses, pénétration…) commis avec violence, contrainte, menace ou surprise est interdite par la loi et sanctionnée pénalement. La contrainte suppose l’existence de pressions physiques ou morales. La loi distingue le viol des autres agressions sexuelles. Le viol (Article 222-23 à 222-26 du code pénal) Le viol est un crime. La peine encourue est de 15 ans d’emprisonnement. La juridiction compétente est la cour d’assises. Les agressions sexuelles (Article 222-27 à 222-30 du code pénal) Les agressions sexuelles autres que le viol sont des délits. La peine encourue est de 5 ans et de 75 000 € d’amende. L’exhibition sexuelle

Chiffres clés - Les chiffres de référence sur les violences faites aux femmes Les chiffres de référence sur les violences faites aux femmes Pour une présentation plus approfondie de ces chiffres et d’autres données sur les violences faites aux femmes, consulter les numéros de La lettre de l’Observatoire national des violences faites aux femmes En moyenne, le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans qui au cours d’une année sont victimes de violences physique et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime, est estimé à 225 000 femmes. L’auteur de ces violences est le mari, concubin, pacsé, petit-ami ; ancien ou actuel ; cohabitant ou non. 3 femmes victimes sur 4 déclarent avoir subi des faits répétés8 femmes victimes sur 10 déclarent avoir également été soumises à des atteintes psychologiques ou des agressions verbales La répartition de ces violences en fonction de leur nature est la suivante : Effectifs et taux de femmes victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint au cours d’une année

Reloger en priorité les personnes victimes de violences La faiblesse des ressources de certaines femmes, l'absence de réseau de solidarité familiale ou amicale et la difficulté à trouver rapidement des logements adaptés sont un obstacle crucial aux désirs des femmes d'échapper aux actes dont elles sont parfois victimes. Or « disposer d’un logement pérenne est primordial dans le processus de reconstruction des femmes victimes et pour un retour vers l’autonomie », souligne Laurence Rossignol. La loi du 31 mai 1990 relative à la mise en œuvre du droit au logement prévoit que le plan départemental d'action pour l'hébergement et le logement des personnes défavorisées prenne en compte « les besoins des personnes victimes de violences au sein de leur couple ou de leur famille, menacées de mariage forcé ou contraintes de quitter leur logement après des menaces de violence ou des violences effectivement subies ».

Violence conjugale Photo prise d'une étudiante lors d'un projet ayant pour thème la violence conjugale (fictif). Mise en garde médicale La violence conjugale La violence conjugale est une forme de violence domestique ou violence familiale (violence qui touche également les autres personnes du foyer, en particulier les enfants du couple). Ayant souvent lieu dans l'espace privé, elle n'est pas toujours repérée. Avec les autres formes de violences de genre, elle est un facteur de risque pour la santé des femmes partout dans le monde. Définitions[modifier | modifier le code] Les violences conjugales peuvent prendre les formes suivantes[6],[7] : La typologie de Michael P. La violence situationnelle, qui serait liée à un contexte. En 2018, le New York Times publie un article faisant état d'une nouvelle forme de violence domestique digitale à travers le contrôle à distance des équipements électroniques[14],[15]. Violence économique[modifier | modifier le code] Durant le couple[modifier | modifier le code]

Ce que dit la loi - Violences au sein du couple Violences au sein du couple : de quoi parle-t-on ? Les violences au sein du couple se définissent comme des situations où les faits de violences (agressions physiques, sexuelles, verbales, psychologiques, économiques) sont à la fois récurrents, souvent cumulatifs, s’aggravent et s’accélèrent (phénomène dit de la « spirale ») et sont inscrits dans un rapport de force asymétrique (dominant/dominé) et figé. Elles diffèrent des disputes ou conflits conjugaux où deux points de vue s’opposent dans un rapport d’égalité. Dans les violences, il s’agit d’un rapport de domination et de prise de pouvoir de l’auteur sur la victime. Les formes des violences au sein du couple sont multiples et peuvent coexister. Quelles que soient les explications et justifications, le seul responsable est l’auteur des violences. Les mesures de protection pouvant être prises par le juge civil Plus d’information sur l’ordonnance de protection Modèle de requête d’une ordonnance de protection

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