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Marie-Monique Robin

Marie-Monique Robin

www.mariemoniquerobin.com page d'accueil Les gaz à effet de serre peuvent bouleverser le climat durant 100 000 ans, met en garde la Société de Géologie de Londres (VO) Les gaz à effet de serre peuvent bouleverser le climat durant 100 000 ans, met en garde la Société de Géologie de Londres (VO) « Les traces géologiques de l’événement qui s’est déroulé il y a 55 millions années, et des épisodes de réchauffement plus anciens, suggèrent que cet accroissement [ des gaz à effet de serre produits par les activités humaines ] est susceptible d’augmenter la température moyenne terrestre d’au moins 5 à 6°C, voire plus, et que le rétablissement du climat de la Terre en l’absence de mesures d’atténuation pourrait prendre 100 000 ans ou plus. Les modélisations numériques du système climatique confortent une telle interprétation. A la lumière des éléments présentés ici, il est raisonnable de conclure que la poursuite des émissions de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère au fil du temps pourrait s’avérer imprudente, aussi dérangeant soit ce constat. » Déclaration de la Société de Géologie de Londres. Geological Society of London, novembre 2010

Le monde selon Monsanto - Un film de Marie-Monique Robin (2007) par Marcel Kuntz - Avant-propos de Michel Naud Marie-Monique Robin est journaliste d’investigation. Elle a atteint la notoriété avec la réalisation en 1995 du reportage controversé « Voleurs d’yeux » sur la légende urbaine des trafics d’enfants afin de réaliser des prélèvements illégaux d’organes12. Elle a réalisé depuis de nombreux autres reportages. Une de ses productions précédentes, diffusée sur CANAL+ en 2004 puis rediffusée sur ARTE en 2006, « Le sixième sens : science et paranormal »3, avait de nouveau attiré notre attention, en ce qu’il témoignait pour le moins d’une grande complaisance pour les pseudo-sciences et de difficultés réelles pour distinguer ce qui relève de l’imposture et ce qui relève de l’évaluation scientifique. Nous aurions pu décider d’ignorer ce reportage. Pour prendre notre décision, nous avons donc attendu de visionner le reportage, ce que nous avons pu faire puisqu’il a déjà été diffusé sur d’autres chaînes francophones (RTBF1, TSR2). En guise de conclusion

Piraterie toxique Pourquoi se gêner?... Il y a de la place ailleurs et c'est moins cher "Au niveau mondial, on compte deux milliards de tonnes de déchets industriels, dont quatre cents millions de déchets dangereux. Dix pour cent du fret maritime seraient composés de déchets illégaux et dangereux. Le coût de revient d'une tonne de recyclage de déchets toxiques en Europe ou aux États-Unis est de 250 dollars... contre 2,50 en Afrique. Le calcul est vite fait et la manne financière considérable"___Hier soir, Arte nous offrait un voyage édifiant en Somalie.Un document intitulé «Toxic Somalia : l'autre piraterie», dans lequelPaul Moreira déterre le scandale des déchets toxiques en Somalie et fait apparaître que l' Afrique est devenue la poubelle de l'Europe, et plus généralement de l’Occident.IL n'y a pas que la Somalie qui est concernée.

Sacrée Croissance! – Entretien avec Marie-Monique Robin Après « Le Monde selon Monsanto », « Torture Made in USA », ‘Notre Poison Quotidien », et « Les Moissons du Futur », Marie-Monique Robin revient en 2014 avec un film documentaire intitulé – provisoirement – « Sacrée Croissance »: Alors que la crise (économique, financière, écologique) s’installe en Europe et dans le reste du monde, le « retour à la croissance » est systématiquement invoqué par les responsables politiques de droite comme de gauche, comme le sésame indispensable qui permettra de sortir du tunnel. Dans le public, cette incantation suscite toujours les mêmes questions : - Qu’est-ce que la croissance ? - Comment ce concept économique s’est-il progressivement imposé au point de devenir un dogme intangible ? - Comment peut-on continuer de promouvoir une croissance illimitée, alors que nous savons aujourd’hui que les ressources naturelles de la planète sont limitées ? - Y-a-t-il des alternatives théoriques et pratiques à la croissance ?

Comment Monsanto transforme miraculeusement son soja OGM en soja « responsable » - Agrobusiness Monsanto n’a pas dû se faire prier. Quelle aubaine, pour le principal fournisseur de soja OGM en Amérique latine et dans le monde, de s’asseoir à la Table Ronde sur le Soja Responsable ! Désormais, le géant américain des OGM, à l’instar de Cargill, BP, ou Shell, participe à la culture d’un soja estampillé « responsable », dont les premières récoltes sont arrivées sur le marché européen en juin 2011 [1]. Glencore, modèle de l’entreprise « irresponsable », participe aussi à ce projet, tout comme Carrefour, Unilever ou Nestlé. Principaux usages du soja produit ? « Nous aidons les agriculteurs à cultiver leurs champs de façon soutenable […] tout en réduisant aussi l’impact de l’agriculture sur notre environnement », affirme Monsanto sur le site de la table ronde. Un désastre écologique et social Lancée en 2006 par le WWF et COOP, une chaîne de supermarchés suisses, la RTRS vise à rassembler tous les acteurs de la culture du soja en Amérique latine. Une belle idée. Un nouveau label

Nitrates, algues vertes et méthanisation : le mensonge politique défait par l’expertise scientifique Nitrates, algues vertes et méthanisation : le mensonge politique défait par l’expertise scientifique Ainsi de l’exceptionnel dossier mis en ligne par la Gazette des communes, qui dresse un remarquable état des lieux de la problématique nitrates, dont les externalités négatives sont encore très fréquemment niées avec acharnement par les composantes extrémistes du lobby. Intitulé « Pourquoi et comment les collectivités doivent lutter contre les nitrates ? », ce dossier de la Gazette rappelle à raison que « plus de la moitié du territoire français est classé en zone vulnérable. Une directive européenne de 1991 l’établit lorsque la concentration de nitrates dans les eaux souterraines ou de surface dépasse 50 mg/l. Comme ledit dossier bat en brèche les arguments des tenants de l’innocuité des nitrates, cette publication traduit une prise de position sans équivoque d’un hebdomadaire spécialisé lu par des centaines de milliers d’élus et de fonctionnaires territoriaux… Le rapport de l’ANSES

São Paulo, ville (presque) sans pub La métropole brésilienne a adopté une attitude radicale vis-à-vis de la publicité: depuis quatre ans, elle a banni toutes les affiches des rues. Une rare victoire de l’intérêt public sur le privé, de l’ordre sur le désordre, de l’esthétique sur la laideur, de la civilisation sur la barbarie La verve en bandoulière, le lyrisme porté haut et fier, l’écrivain brésilien Roberto Pompeu de Toledo célèbre, à sa manière, la loi “Ville Propre” de São Paulo, un an après son vote. São Paulo, octobre 2006. Le poumon économique du Brésil est enfoui sous une épaisse couche de publicité. Des panneaux géants envahissent les toits, les néons prolifèrent, des bâches dissimulent des immeubles entiers. Pour s’extraire de ce cercle vicieux, la nouvelle loi se devait de frapper fort. A l’exception notable du mobilier urbain (abribus notamment), toute affiche visible depuis la rue doit désormais irrémédiablement disparaître. Une ville à réaménager Disparition de la publicité, certes, mais à quel coût ? Flickr CC

Urgence d'un changement civilisationnel face à la nouvelle ruée minière mondiale, entretien avec William Sacher Mouvements : À l’échelle internationale, on observe une véritable ruée minière, que ce soit pour l’or, l’argent, le cuivre ou des métaux plus rares et spécifiques, dont les prix ne cessent d’ailleurs de s’accroître sur les marchés internationaux. Comment l’expliquer ? Y a-t-il des régions particulièrement concernées ? William Sacher : Nous sommes en effet dans une nouvelle ère minière. Il est possible d’isoler une série de facteurs explicatifs. Mouvements : Arrêtons-nous sur la volonté des pays les plus puissants, Etats-Unis, Europe et Chine en tête, de "sécuriser l’accès aux ressources". William Sacher : La Chine aurait investit 9,2 milliards $ dans 33 opérations minières à l’étranger en 2009-2010 [7], notamment en Afrique et en Amérique Latine. Une autre stratégie consiste à acquérir des entreprises minières étrangères. Une troisième voie suivie par la Chine privilégie les alliances stratégiques avec des sociétés occidentales, dans le cadre de projets d’exploitation mixtes. 1.

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