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La valeur de l’erreur

La valeur de l’erreur
Il est interdit de se tromper Même si cette règle n’est pas explicite, nous l’avons tous intégrée. Nous savons qu’il est préférable d’éviter le mot « faute » qui est chargé de culpabilité alors que l’erreur se corrige et permet l’apprentissage, mais malgré cette prise de conscience, nous n’avons toujours pas le droit à l’erreur. Face à la douleur de l’erreur, « c’est pas moi, c’est les autres » Notre culture est aussi celle de la culpabilité. Et si évaluer, c’était donner de la valeur ? Dès la maternelle, des bonhommes pas contents ou contents viennent souvent évaluer les productions des touts petits. Le point rouge et la remarque « ton tracé manque beaucoup de précision et d’assurance » ne sont pas accusateurs mais l’enfant risque de se sentir frustré, angoissé, surtout s’il a mis toute son énergie pour s’appliquer et faire plaisir à sa maîtresse. La boutique de Jack Koch L’impuissance acquise Ne pas réussir c’est mal et ça fait mal. L’effet miroir du sentiment d’incompétence Commentaires Related:  apprendreréussite scolaireEvaluationsDe l'erreurprépa concours

Entrons dans l’écrit L’application Entrons dans l’écrit consiste à aider les élèves à mettre en place une représentation du fonctionnement du langage écrit afin que l’entrée dans la lecture soit possible. Entrons dans l'écrit s'adresse d'abord aux élèves de grande section de maternelle en leur proposant l'ensemble des pré-requis de l'apprentissage de la lecture: sens de l'écrit, identification de la lettre, du mot, de la syllabe, etc, puis accompagne les élèves de CP et de CE pour une meilleure maîtrise du système de l'écrit. Même si l’apprentissage de la lecture ne commence qu’au CP, bien avant l’enfant construit des connaissances qui vont l’amener peu à peu à comprendre le fonctionnement du code alphabétique. Sans ces connaissances, l’apprentissage de la lecture va s’avérer difficile, voire impossible. Retrouvez une description des 19 activités qui composent Entrons dans l’écrit sur la page Niveau : Primaire

La mémorisation en classe: un fâcheux oubli La mémorisation est le parent pauvre des activités réalisées en classe. Dommage ! Car la phase de mémorisation initiale massée est déterminante pour toute la suite de la rétention. L’enseignant peut : . . . . . Rappel des principes de base de la mémorisation Essentiels à connaître pour l’acquisition des éléments indispensables à la compréhension, la communication orale et écrite, la rigueur des savoirs, le traitement des tâches. Il est capital et urgent d’intégrer des pratiques adaptées au fonctionnement naturel du cerveau: Plusieurs reprises indispensables, expansées temporellement, des éléments sémantiques essentiels Les éléments sémantiques sont rarement acquis définitivement. Individualisation souhaitable des parcours de mémorisation afin de gagner un temps précieux pour chacunMémorisation active consistant à s’interroger et non à lireFeedback proche entre la question et la réponse 1er axe : Expliquer aux élèves comment fonctionne leur mémoire Pourquoi ? Comment ? Hypothèses : Remarques : . .

Académie d'Orléans-Tours | Portail académique : Évaluation positive au lycée A la demande de Mme le Recteur et en liaison avec la Refondation de l’Ecole, un groupe de formateurs « évaluation lycée » a été créé à la rentrée 2013. Il vise à aider les enseignants à mettre en place une évaluation positive en interrogeant les approches et les rapports à l’évaluation afin de : mieux prendre en compte les préconisations de l’Institution (Réforme du Lycée, circulaires de rentrée, priorités académiques, nouveau référentiel de compétences des enseignants…) ;poursuivre l’intégration des compétences initiée par le Socle et le LPC au collège dans une dynamique Bac – 3 / Bac + 3 ;diversifier les pratiques d’évaluation pour en faire un levier des apprentissages et renforcer la différentiation pédagogique ;assurer une liaison avec les travaux du « groupe AP lycée » engagés dès 2011-2012 et permettre ainsi une articulation entre l’évaluation et la remédiation. De nombreuses ressources à destination des formateurs et des enseignants ont été produites par le groupe. Vers le haut

Panser l'erreur à l'école Quelle place donner à l'erreur dans le système éducatif ? On sait que la peur de se tromper est un tel frein chez les élèves français que c'est un élément d'explication pour nos mauvais résultats dans PISA. Yves Reuter, professeur en didactique du français à Lille 3 et fondateur du laboratoire Théodile, lui consacre un petit ouvrage plein de finesse qui vise à disséquer la bête pour mieux la connaître. Yves Reuter découvre ainsi que l'erreur est plutôt un dysfonctionnnement, un terme plus propre à l'étude. En 150 pages, c'est un sacré voyage que nous fait faire Yves Reuter. Dans votre ouvrage vous ne parlez pas d'erreur mais de dysfonctionnement. Le terme de dysfonctionnement renvoie à une catégorie de problèmes vastes alors que le mot erreur suppose qu'il y ait un problème. Vous dites de l'erreur que c'est une notion peu construite. On parle souvent d'erreur dans notre système éducatif. Les erreurs peuvent être différentes selon les disciplines ? Je suis chercheur, pas prescripteur.

Le numérique en classe Numérique pédagogique L’ère du numérique, c’est l’ère de la pédagogie innovante, positive, intégrative, collaborative… En inventant l’écriture, nous sommes entrés dans l’Histoire. Aujourd’hui, le numérique vient poursuivre notre évolution, permettant d’accéder à un savoir et un savoir-faire infinis. Et pourtant, ce n’est pas encore le cas… « L’École change avec le numérique » doucement… lentement. Plusieurs freins : le souci d’équipement, dans sa quantité, sa qualité et sa maintenance, le besoin de formation pour apprivoiser tous ces nouveaux outils qui évoluent si vite… Les résistances aussi. Cependant, nous ne pouvons plus enseigner sans l’Internet, l’informatique et le multimédia. L’addiction de nos jeunes aux jeux vidéo est un vrai fléau, mais si nous nous inspirions davantage de la pédagogie de ces jeux ? L’apprentissage de l’écriture J’écris en cursive, de l’Escapadou Cette application permet : La magie des mots Communiquons ! Alors, quels sont les vôtres? Une chronique de Claire Nunn

La pratique de la philosophie à l’école: pensée critique, pensée créative et pensée attentive « Philosophie pour les enfants à l'Université Laval Il n’est pas rare d’entendre dire que la formation de la pensée critique est intimement liée à la pratique de la philosophie (ce qui ne veut pas dire que c’est la seule discipline permettant le développement de la pensée critique). Cette association me semble fondée. En effet, on ne saurait faire de la philosophie sans fournir des raisons, sans évaluer la qualité de ces raisons, sans être sensible aux différences contextuelles, sans prendre le temps, compte tenu de la venue de nouveaux arguments, de revoir ses positions afin de les rendre meilleures, plus solides, plus ancrées dans ce qui nous semble raisonnable, juste, bon, etc. Voilà, notamment, quelques traits d’une personne possédant une pensée critique. Et, en ce sens, la pratique régulière de la philosophie à l’école (dès le primaire) est un excellent moyen pour qui vise la formation de la pensée critique. Infographie et traduction: Caroline Mc Carthy Aimer : J’aime chargement… Contenu connexe Sous « Introduction »

Claire et Marc Héber-Suffrin D’une culture de l’évaluation à une culture de l’apprentissage | Innovation Sainte-Anne Apprendre, c’est faire des liens, se pratiquer, faire des erreurs, recommencer, devenir meilleur… Évaluer, c’est diagnostiquer, rétroagir, guider, commenter, porter un jugement, communiquer… Comment faire pour que l’évaluation soit au service de l’apprentissage et non l’inverse? Voilà une question complexe que plusieurs se posent en ce moment, même le ministre de l’Éducation, semble-t-il. Après avoir identifié certains aspects de l’évaluation telle que nous la vivons, aspects qui nuisent à une culture de l’apprentissage, nous vous proposons quelques pistes de réflexion et de solutions. Enseignants ou non, n’hésitez pas à partager vos idées! AUSSI DANS LA SÉRIE ÉVALUATIONCe qui cloche avec l’évaluation

Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Au plus près des besoins de l’enfant – Accompagner l’élève Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Un texte de Daniel Calin À l’école, les erreurs ont longtemps été des fautes. Elles n’étaient pas considérées comme des occasions d’apprendre, mais comme les bases de l’évaluation. Elles étaient suivies d’une correction, dans laquelle les maîtres se contentaient généralement d’amener l’élève à effacer sa faute en lui substituant la bonne réponse, dictée par la maître, à la mauvaise réponse qu’il avait produite lorsqu’il était livré à lui-même, lors de la réalisation de l’exercice ou du devoir(1). Quel est le problème ? Selon le modèle pédagogique actuellement dominant, le terme même de faute serait à proscrire, du fait de sa connotation morale négative. Alain anticipe ainsi remarquablement sur la philosophie bachelardienne, dont on s’accorde d’ordinaire à faire l’inspiratrice des pédagogies de l’erreur(3). Qu’on ne s’y trompe cependant pas. Daniel CalinSeptembre 2006

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