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Unhosted : libre et salutaire tentative de séparer applications et données sur le Web

Unhosted : libre et salutaire tentative de séparer applications et données sur le Web
Il est désormais possible de se passer de la suite bureautique Microsoft Office et du système d’exploitation Windows en utilisant de fiables alternatives libres (GNU/Linux et Libreoffice pour ne pas les nommer). Mais quid du réseau social Facebook et des services Google par exemple ? Est-il possible de proposer des alternatives libres à ces applications dans les nuages du web qui demandent une énorme bande passante et nécessitent des batteries de serveurs, avec tous les coûts faramineux qui vont avec (et que ne pourra jamais se permettre le moindre projet libre qui commence avec cinq gus dans un garage) ? L’enjeu est de taille car c’est de nos données qu’il s’agit et dont on fait commerce. Une piste de solution, qui sur le papier semble tout autant lumineuse que triviale, serait de pouvoir séparer l’application web des données que cette application traite. Imaginez un Facebook où toutes les données de ses utilisateurs ne seraient plus sur le site et les serveurs de Facebook ! Loaded: 0%

Google m'a tuer Vous vous réveillez un matin et constatez la disparition de la totalité de votre vie numérique ! Plus de mails, plus de contacts, plus de photos, plus de vidéos, plus de documents, plus de calendrier, plus de blog, plus de favoris, plus de flux RSS… tout, absolument tout, s’est évanoui ! De la science-fiction ? Non, un simple compte Google désactivé unilatéralement et sans préavis par la société. En l’occurrence le compte de Dylan M. Et ce sont donc ici 7 années digitales qui partent en fumée d’un simple clic. Cette triste ou effroyable histoire vraie est malheureusement riche d’enseignements. Et il va sans dire que Facebook, Twitter ou Apple ont toutes le droit d’en faire autant. Exaspéré et désespéré, Dylan M. a conté sa mésaventure dans une longue lettre ouverte à Google, que vous trouverez traduite ci-dessous. De quoi faire réfléchir non seulement sur les pratiques du géant Google mais également sur le monde dans lequel nous avons choisi de vivre… Cher Google… Dear Google… Cher Google,

Raleigh, Montréal... quelle sera la première ville Open Source du monde ? Deux traductions pour s’interroger ensemble sur le concept de « ville Open Source ». Il s’agit de voir ici la ville comme une plateforme, une plaque tournante, un incubateur, bref un lieu privilégié où peuvent s’épanouir les entreprises et start-up qui placent l’open source au cœur de leur stratégie et de leur développement. Les villes de Raleigh (USA) et Montréal (Canada) souhaitent apparemment poser candidature et ont, semble-t-il, de bons arguments. Encore faudrait-il définir ce qu’est ou peut être une « ville Open Source », et se demander si il est pertinent de vouloir créer, favoriser ou labelliser de telles villes[1] L’un des auteurs nous propose ainsi trois critères : la volonté de partager, la volonté d’être informé, et une attitude ouverte à l’innovation, à la créativité et aux expérimentations de toutes sortes. Et en France, me direz-vous ? PS : Nous avions déjà évoqué la chose dans un billet sur une autre ville canadienne Vancouver : S’il te plaît… dessine-moi une ville libre. 1.

iPhone : vos applications font joujou avec votre carnet d'adresses Captures d’écrans d’iPhone (Apple) Au début du mois, Path – une application pour iPhone – était épinglée pour avoir stocké sur ses serveurs les carnets d’adresses de ses utilisateurs sans qu’ils en soient informés. Cette pratique semble être en réalité une pratique courante. Le 06 de Zuckerberg C’est Dustin Curtis, blogueur et designeur américain, qui, le premier, a mis le doigt sur cette faille. Mardi, le site d’information spécialisé Venture Beat a testé à l’aide d’un logiciel plusieurs applications (notamment Facebook, Twitter, Instagram et Foursquare). Apple moins vigilant sur les carnets d’adresses Pour une application, accéder au carnet d’adresses d’un utilisateur d’iPhone est chose facile. En revanche, le règlement d’Apple interdit d’accéder à l’intégralité d’un carnet d’adresses, et de le copier (ou le stocker) via Internet sur les serveurs de l’entreprise. Apple vérifie toutes les applications iPhone soumises à la vente. Des précautions qui incombent aux développeurs

Planet Libre La bataille du Web Souvenez-vous : à la fin des années 90, la guerre des navigateurs entre Netscape Navigator et Microsoft Internet Explorer se termine par la disparition du premier et la stagnation pendant de trop longues années du second, faute de compétiteur... Jusqu'à ce que Firefox, le navigateur développé par la fondation à but non lucratif Mozilla, pointe le bout de son museau au milieu des années 2000 et relance la compétition, permettant par la même occasion l’émergence d'une nouvelle et saine concurrence (pour le Web et ses utilisateurs) incluant Apple Safari et Google Chrome. Mission accomplie ? Certes. Mais un nouveau défi menace le Web, et avec lui sa liberté et son universalité : que celui-ci disparaisse au profit d'une poignée d'App Stores volontairement incompatibles les uns avec les autres, chacun contrôlé par une entité privée ayant le pouvoir de filtrer les contenus auxquels vous pouvez accéder. Sauver le Web de ce péril est la nouvelle mission que s'est assigné la fondation Mozilla.

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