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Un algorithme est un éditorialiste comme les autres.

Un algorithme est un éditorialiste comme les autres.
Bon je m'étais pourtant promis de ne pas en rajouter une couche sur toute cette histoire de bulle de filtre et de rôle des algorithmes / réseaux sociaux / faillite de la presse dans l'élection de Donald Trump qui, pendant qu'on discute du rôle de Facebook dans son élection et de la manière dont il gère son compte Twitter est en train de nommer tranquillou des suprémacistes comme conseillers stratégiques sans que ni la valeureux Barak ni la non-moins valeureuse Hilary ne s'en émeuvent outre-mesure. Bref. (Source) Je ne voulais plus en parler de cette histoire de bulle de filtre mais que voulez-vous voilà plusieurs jours que ma bulle de filtre ne me renvoie que des articles sur la bulle de filtre prouvant donc ipso facto l'existence d'une bulle de filtre (en tout cas de la mienne). Alors bien sûr, les algorithmes trient l'info (c'est même un peu pour ça qu'ils ont été inventés) et permettent donc d'accéder à certaines infos car comme il y a trop d'infos il faut bien se résoudre à choisir. Related:  Facebook - bulles de filtres - algorithmes

Les algorithmes de recommandation Nous vous invitons à découvrir le principe de fonctionnement des algorithmes de recommandation, ceux utilisés pas les grandes plateformes de vente du Web qui vous disent ce qu’ont acheté les autres acteurs ou qui vous enferment dans une bulle informationnelle. Nous nous concentrons ici sur les aspects techniques et auront sans doute d’autres occasions de considérer des aspects sociétaux, comme l’importance de la recommandation sur les résultats d’élections. Nous avons demandé à Raphaël Fournier-S’niehotta, spécialiste de ces algorithmes, de nous en dire plus. Pierre Paradinas Dans les jours qui ont suivi l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, le 8 novembre dernier, la polémique a enflé : comment la plupart des sondeurs et des journalistes avaient-ils pu autant sous-estimer le nombre d’électeurs de Donald Trump ? Figure 1 – REUTERS/Mike Segar Un peu d’histoire Un peu de technique Figure 2 – L’utilisateur u1 a donné la note de 5 à l’objet i3, la note de 2 à l’objet i4.

Au-delà du mur : l’algorithme de Facebook mis à l’épreuve Le News Feed (fil d’actualité) de Facebook célèbre ses onze ans avec deux milliards d’utilisateurs. Pourtant, beaucoup de mystères et de polémiques entourent son fonctionnement. Pour aider nos étudiants à mieux comprendre cette boîte noire, nous avons mené une expérimentation pédagogique inédite, au sein de l’Académie du journalisme et des médias de l’Université de Neuchâtel. Comment Facebook opère sa sélection parmi des milliards de contenus pour nourrir le fil d’actualité de chacun de ses utilisateurs ? Entre modifications incessantes et débats autour de ses effets (bulle filtrante, fake news, etc.), l’algorithme de Facebook demeure opaque et lointain. Comme formateurs, il nous paraît indispensable que de futurs journalistes puissent mesurer les effets, puissants et complexes, de l’action des algorithmes sociaux sur la diffusion de l’information. Trois défis ont guidé notre réflexion : Dans la peau d’un militant Voici résumé en six points l’essentiel du protocole :

Qu'est ce que l'identité numérique ? Entretien avec Olivier Ertzscheid Cette semaine l'Atelier des médias reçoit Olivier Ertzscheid, maître de conférence en sciences de l'information, blogueur sur Affordance.info. Il vient de publier un petit livre, Qu'est-ce que l'identité numérique? consacré à notre présence en ligne. Adresses mail, profils Facebook, Twitter, Google, identifiants en tous genres... depuis 15 ans les éléments constitutifs de qui nous sommes en ligne ne cessent de s'accumuler de manière évidente, visible. Olivier Ertzscheid par André Gunthert Qu'est ce que notre identité numérique? Pour en savoir plus sur ces questions, nous vous invitons à écouter la version longue de l'entretien dans le lecteur ci-dessous. Avec le passage d'un World Wide Web à une sorte de World Life Web où l'individu occupe la place centrale, il est désormais indispensable pour chacun de gérer, contrôler, "monitorer" son identité numérique. « Dans le monde d’hier, un monde majoritairement connecté, notre identité était parfois dangereusement exposée. Photo par kris krüg

De l’information au piège à clics, par Sophie Eustache & Jessica Trochet (Le Monde diplomatique, août 2017) Usiner en quelques minutes des articles insolites sur le dernier sujet qui agite les réseaux sociaux, y glisser des références flatteuses aux annonceurs publicitaires, saupoudrer l’ensemble de vidéos amusantes qui feront le tour d’Internet : la recette a porté à des sommets l’audience des sites d’info-divertissement Melty, Konbini ou encore BuzzFeed. La presse traditionnelle porte sur ces jeunes concurrents un regard ambivalent fait de mépris pour un journalisme ouvertement bâclé et de fascination pour le nombre de visites qu’il génère. Cofondateur de Melty et président de l’entreprise jusqu’en mars dernier, M. Car derrière les décors acidulés se cache un univers de forçats. Melty fonctionne en partie grâce au « contenu » fourni par des autoentrepreneurs payés en fonction du nombre de clics qu’a généré l’article : 4 euros au minimum, et un maximum de 30 euros quand le texte atteint les dix mille vues en vingt-quatre heures. L’algorithme rédacteur en chef

Bulle de filtres La bulle de filtres[1] ou bulle de filtrage[1] (de l’anglais : filter bubble) est un concept développé par le militant d'Internet Eli Pariser. Selon Pariser, la « bulle de filtres » désigne à la fois le filtrage de l'information qui parvient à l'internaute par différents filtres ; et l'état d'« isolement intellectuel » et culturel dans lequel il se retrouve quand les informations qu'il recherche sur Internet résultent d'une personnalisation mise en place à son insu. Selon cette théorie, des algorithmes sélectionnent « discrètement » les contenus visibles par chaque internaute, en s'appuyant sur différentes données collectées sur lui. Chaque internaute accéderait à une version significativement différente du web. Il serait installé dans une « bulle » unique, optimisée pour sa personnalité supposée. Cette bulle serait in fine construite à la fois par les algorithmes et par les choix de l'internaute (« amis » sur les réseaux sociaux, sources d'informations, etc.).

Dominique Cardon : "Le web est plus riche que les seules plateformes de réseau social" Dominique Cardon, sociologue, spécialiste de l'usage des réseaux sociaux, est l'invité de Nicolas Demorand à 8h20. Au lendemain de la comparution de Facebook au tribunal de Paris suite à un litige l'opposant à un utilisateur ayant vu son compte supprimé suite à la publication de "l'Origine du monde"(tableau de Gustave Courbet), Dominique Cardon, sociologue, spécialiste de l'usage des réseaux sociaux, répond aux questions de Nicolas Demorand sur l'impact des algorithmes dans notre usage des réseaux sociaux et la diffusion des fake news. "Plus nous interagissons avec nos amis, plus les infos que nous partageons seront visibles entre nous, mais ces conversations prioritaires ne rapportent pas beaucoup d'argent" explique Dominique Cardon : Du coup, explique le sociologue, le modèle économique de Facebook est à l'intérieur de "l'expérience utilisateur" : "Facebook a fait rentrer dans l'algorithme des infos qui font beaucoup de 'like', qui sont un modèle économique profitable (...)

« Recommandé pour vous » : les algorithmes, ennemis de la découvrabilité ? | Meta-media | La révolution de l'information Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective Quel est le point commun entre le comté de Berkeley en Caroline du Sud, Hamina en Finlande et Jurong West à Singapour ? Ce sont quelques-uns des nombreux sites qui accueillent les célèbres « data centers » de Google. Un épais mystère entoure ces serveurs dont la firme n’a jamais voulu révéler le nombre exact. Résultat : nous nous bousculons tous sur les mêmes sites, les mêmes plateformes, les mêmes contenus. Cette problématique, c’est celle de la « découvrabilité », un néologisme bien connu au Canada où les médias ont depuis longtemps saisi qu’elle était certainement le nouveau challenge des éditeurs. De la communication de masse aux médias de précision : petite histoire de la surabondance Si, dans ce contexte de surabondance, l’enjeu de la découvrabilité prend depuis quelques années une ampleur inédite, il n’est pourtant pas neuf. Des médias de masse, nous sommes alors entrés dans l’ère des médias de précision.

Les fake news, miroir grossissant de luttes d’influences Quel que soit l’angle sous lequel on les observe, c’est sur l’énigme du médium[+] NoteLes travaux de Louise Merzeau s’inscrivent dans le courant de pensée de la médiologie . [1] que ces fausses nouvelles conduisent notre regard. Corps conducteur, milieu, organe : comment les idées se propagent-elles, comment leur circulation transforme-t-elle la réalité, comment le pouvoir s’incarne-t-il dans cette puissance de propagation ? Il est utile de rappeler que tout régime de vérité implique un système de falsification en miroir Sans faire l’anamnèse des pratiques de désinformation — dont l’histoire est logiquement aussi longue que celle de l’information elle-même —, il est utile de rappeler que tout régime de vérité implique un système de falsification en miroir, qu’on peut interpréter comme l’expression simultanée de son autorité et de ses dérèglements plus ou moins intentionnels. Nos actuelles fake news ne dérogent pas à la règle.

Voici ceux qui contrôlent votre fil d'actualité Facebook À chaque fois que vous ouvrez Facebook, l’un des algorithmes les plus influents, controversés et incompris au monde se met à en œuvre. Il scanne et collecte tout ce qui a été posté dans la semaine passée par chacun de vos amis, chaque personne que vous suivez, chaque groupe auquel vous appartenez et chaque page Facebook que vous aimez. Pour un utilisateur standard, cela correspond à plus de 1.500 posts. Si vous avez plusieurs centaines d’amis, cela peut monter à 10.000. Ensuite, grâce à une formule jalousement gardée et en constante évolution, l’algorithme de Facebook les classe dans ce qu’il croit être l’ordre précis de l’intérêt que vous allez leur porter. La plupart des utilisateurs ne verront que les cent premiers environ. Personne en dehors de Facebook ne sait exactement comment il fait cela et personne à l’intérieur de la société ne vous le dira. «Parfois» n’est pas le genre de taux de succès que l’on attendrait d’un bout de code aussi admiré et redouté. Redoutables modifications

L'identité et la présence numérique L’identité numérique est devenue, avec l’accélération de l’utilisation des réseaux sociaux par nos élèves et la prolifération des données personnelles sur le Web un thème de formation essentiel en information - documentation pour les aider à contrôler leur e-réputation, maîtriser leur image publique et gérer, anticiper même, les traces laissées sur le net. Plusieurs ressources proposent des pistes pédagogiques ou des dossiers plus généraux sur lesquels fonder la formation à l’identité numérique avec les élèves. Ces derniers mois la réflexion professionnelle s’est ouverte à la question de la présence numérique. Deux pistes d’évolution de l’enseignement autour de l’identité numérique se dessinent actuellement : Une première fait la promotion de la notion de "présence numérique" qui met en avant une posture moins défensive, moins marchande ("soigner son identité numérique personnelle") et plus éclairée de la gestion des traces laissées sur internet. Quelle est notre identité sur le web ?

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