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Moyen orient, pivot géopolitique - sous-titré français

Moyen orient, pivot géopolitique - sous-titré français

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Le dernier siècle de l’Empire ottoman (4/4) : Héritage de l’Empire Ottoman chez les Jeunes-Turcs En amont du concours de l'agrégation, La Fabrique propose une révision du programme. Pour clore cette semaine, nous évoquerons le mouvement Jöntürkler (Jeunes-Turcs). Une émission co-animée par Séverine Liatard Dernier temps de notre série "Le dernier siècle de l'Empire ottoman", nous nous intéressons ce jeudi à la façon dont le mouvement Jeune Turc et la Turquie d'après la première guerre mondiale ont pensé l'Empire et sa disparition. Comment la modernisation voulue par les Jeunes-Turcs concevait-elle la tradition de l'Empire ?

La chute des empires bouleverse le (vieux) monde, par Georges Corm (Le Monde diplomatique, 2010) Le traité de Versailles, qui conclut la première guerre mondiale en 1919, ne fait pas disparaître que l’Empire allemand et l’Empire russe. L’Empire ottoman, qui avait dominé autrefois la plus grande partie de la Méditerranée de l’Est (jusqu’à la Croatie) et les provinces arabes d’Afrique du Nord (à l’exclusion du Maroc), est réduit au seul plateau anatolien avec ses façades maritimes. Quant à l’Empire austro-hongrois, il est disloqué par la naissance de l’Autriche, de la Hongrie, de la Tchécoslovaquie et du royaume des Serbes, Croates et Slovènes – la future Yougoslavie. La cause principale de l’effondrement de ces deux empires a été l’exportation du virus des nationalismes européens vers les Balkans, le plateau anatolien et l’ensemble syro-mésopotamien. Dans toutes ces régions, des populations aux affiliations religieuses, ethniques ou linguistiques différentes avaient vécu dans une très forte mixité depuis la plus haute Antiquité. Taille de l’article complet : 770 mots.

Nahda, la renaissance arabe, par Anne-Laure Dupont (Le Monde diplomatique, août 2009) Dans l’historiographie arabe, la période comprise entre la fin du XVIIIe siècle et les années 1950 est souvent vue comme une période de Renaissance (nahda), qui aurait succédé à des siècles de décadence. Elle équivaut au liberal age dont préférait parler l’historien britannique d’origine libanaise Albert Hourani (1915-1993). Elle peut aussi s’apprécier comme un âge romantique mêlant étroitement culture et politique.

Le Moyen-Orient de 1876 à 1980 Tout l’intérêt et la difficulté de ce nouveau programme proposé aux candidats des concours Capes et agrégation tiennent dans son titre même, pourtant très bref : un siècle d’histoire du « Moyen-Orient », qu’est-ce à dire ? L’expression « Moyen-Orient » tire son origine d’un point de vue européen sur le monde puisqu’elle définit la région qui se situe « à mi-chemin », entre l’Europe expansionniste et les richesses de territoires coloniaux de l’Extrême-Orient. Précisément, la genèse de l’expression est plutôt britannique (Middle East) alors que l’expression française longtemps consacrée était « Proche-Orient », pour définir les régions du Levant (Palestine-Syrie-Liban) géographiquement plus proches de la Méditerranée et de l’Europe.

Entretien avec Stéphane Malsagne pour introduire la question contemporaine au programme de l’agrégation et du Capès d’histoire 2017 : « Le Moyen-Orient de 1876 à 1980 » Pouvez vous revenir sur les empires/pays qui composent cet espace ? L’expression Moyen-Orient n’existe pas encore en 1876. Elle est inventée pour la première fois en 1902 sous la plume de l’amiral américain et stratège Alfred Mahan dans un texte sur le Golfe persique donné à la National Review de Londres pour évoquer un espace situé entre un Proche-Orient (Near East) et un Extrême-Orient (Far East) et s’étendant de manière mal définie entre les Indes et le Proche-Orient (Suez). L’expression est reprise en 1903 par Valentine Chirol, le chef du département de politique étrangère au journal le Times. Ce Moyen-Orient est alors conçu comme l’ensemble des territoires qui protègent l’Empire anglo-indien face aux menaces ottomanes, russes, françaises ou allemandes. Cette nouvelle expression procède d’une lente genèse qui a eu pour cadre l’aventure britannique dans le golfe Persique tout au long du XIX ème siècle.

De la centralité du conflit proche-oriental, par Gilbert Achcar (Le Monde diplomatique, 2010) Après la Première Guerre mondiale, un facteur s’avère dé terminant dans la bataille pour le partage des dépouilles de l’Empire ottoman : l’enjeu pétrolier. S’assurant la part du lion, l’Empire britannique prend le contrôle de l’Irak, zone pétrolifère, et de la Palestine, débouché méditerranéen. La promesse faite par lord Balfour au mouvement sioniste en 1917 de faciliter l’établissement en Palestine d’un « foyer national pour le peuple juif » s’inscrit dans l’optique coloniale de l’époque : le Royaume-Uni souhaitait ainsi favoriser l’établissement d’une colonie de peuplement européen qui, dépendant étroitement de la protection britannique, constituerait un bastion impérial au Proche-Orient.

Une introduction à l’histoire du Moyen-Orient de 1876 à 1980 – Historiens contemporanéistes Une introduction à l’histoire du Moyen-Orient de 1876 à 1980 : sources, historiographie, enjeux fondamentauxJournée d’étude de l’AHCESR en lien avec les programmes de CAPES et d’agrégation Samedi 15 octobre 2016, 9h00-17h30 Université Paris-Sorbonne – Amphi Descartes, 17 rue de la Sorbonne – 75005 Paris – métro Cluny-La Sorbonne 9h00 Présentation/accueil par Jean-Claude Caron (Président de l’AHCESR – Université de Clermont-Ferrand). 9h15 Leyla Dakhli (IREMAM – CNRS). « L’histoire du Moyen-Orient, 1876-1948 : une histoire comme les autres. Renouvellements historiographiques et attention aux sources » Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux Les Guides de la recherche sur-Web sont exclusivement destinés au net via le site de la MOM : aucune édition papier n’existe ni n’est prévue, caractéristique permettant toutes les mises à jour périodiques souhaitées. La philosophie de ces guides s’inspire du " Guide de Palestine-sur-Web ", réalisé par J.-F. Legrain, qui fut le premier mis en ligne. Il s’agit, autour d’un pays, d’une aire géographique, d’une discipline ou d’une simple question renvoyant aux centres d’intérêt traditionnels de la MOM, d’aider l’internaute à obtenir le plus rapidement possible le renseignement ou le document enfoui dans cette gigantesque banque de données à laquelle donne accès Internet, tout en lui fournissant un minimum d’information sur chacun des sites retenus, tant le réseau est à la fois bibliothèque et agence de propagande.

Le dernier siècle de l’Empire ottoman (1/4) : Habsbourg et Ottoman, deux empires face à face En amont du concours de l'agrégation, La Fabrique propose une révision du programme. En ouverture de cette semaine, nous évoquerons les relations entre l'Empire des Habsbourg et l'Empire Ottoman à partir du siège de Vienne. Une émission co-animée par Victor Macé de Lépinay Pour ce premier volet de notre série sur le dernier siècle de l'Empire ottoman, nous remontons un peu au-delà du XIX eme siècle et nous intéressons aux rapports complexes établis entre la Sublime Porte et l'Empereur d'Autriche avec Marc Aymes et Christine Lebeau.

Les provinces arabes de l'Empire ottoman à la fin du XIXe siècle (1/13) : Jeu d’influences vers 1880 Qui était le capitaine de Torcy ? Quelles étaient ses relations avec le sultan Abdülhamid II ? Quel regard sur Midhat Pacha ? Henry Laurens, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « Histoire contemporaine du monde arabe », poursuit son cours pluri-annuel consacré aux provinces arabes de l'Empire ottoman à la fin du XIXe en interrogeant le temps long, la genèse des décisions et des mouvements politiques, avec l’idée d’arriver à la crise de 1914. En ouverture de son cours l’an passé (et je vous renvoie à la belle diffusion dans le cadre de l’Eloge du Savoir de Christine Goémé), il rappelait, que "l’Orient et l’Occident ne sont pas séparés, ils vivent en interaction".

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